Depuis 10 ans maintenant, des Bordelais se manifestent auprès des pouvoirs publics et des organisateurs du salon de l'érotisme pour en demander l'interdiction. Leur persévérance a déjà obtenu des résultats :
- le salon ne s'affiche plus sur les quais au Hangar 14, mais se trouve relégué au Parc des Expositions.
- le nombre des entrées diminue d'année en année : 14000 attendus en 2002 (il en est venu 7000); 7000 attendus en 2009 : avec la tempête il en est certainement venu beaucoup moins !
Une fois encore, se tiendra à Bordeaux, les 23-24 janvier, un salon de l’érotisme dont la nocivité sur les moeurs et la santé publique est certaine. L’arrêté municipal du 17 février 1992 interdit tout affichage contraire aux bonnes mœurs visible depuis la voie publique. Or, la ville de Bordeaux se trouve ces jours-ci pavoisée d’affiches (notamment aux abri-bus) annonçant un salon dont la réputation n’est plus à faire.
sawyer
“L’article 227-24 du code pénal réprime l’affichage de publicités à caractère pornographique lorsque l’affiche est susceptible d’être vue par un mineur. Le concepteur, le fabricant, le transporteur et le diffuseur sont passibles de trois ans d’emprisonnement et 500 000 F d’amende. En outre, en vertu de l’article R. 624-2 du code pénal, toute affiche contraire à la décence constitue une contravention de quatrième classe punie de 5 000 F d’amende. Il convient encore de prendre en compte que les publicitaires sont soumis à la déontologie définie par le bureau de vérification de la publicité (BVP) – 5, rue Jean-Mermoz 75008 Paris -”
Lionel
Le mouvement Dies Irae, très présent et impliqué dans la vie politique et sociale bordelaise organise un tractage devant le salon le samedi 23 janvier.
Clem
Merci pour le lien ! J’ai justement croisé une de leurs affiches, je ne savais pas à qui m’adresser.