Bouteflika a fermé 42 écoles privées francophones, coupables de "déviation linguistique", car, selon lui, "toute institution privée qui n’accorde pas une priorité à la langue arabe est appelée à disparaître". Des peines de 6 à 12 mois de prison sont même prévus pour les récalcitrants ! Une ordonnance présidentielle exige en effet l’enseignement en langue arabe de toutes les disciplines à tous les niveaux.
Pourtant, ces écoles privées (25000 élèves) ont été créées en 1988, par une élite francophone désireuse de soustraire les enfants à l’arabisation dogmatique qui formait des "analphabètes bilingues" et de les protéger contre l’influence des islamistes qui leur enseignent le djihad. Au fond, ces écoles sont victimes de leur succès… D’autant que l’Algérie n’est pas un pays arabe.
Depuis septembre 2005, c’est l’enseignement de la charia (et notamment savoir lapider une femme adultère !), qui est obligatoire dans toutes les filières du secondaire en Algérie.
svenhought
Je suis heureux de constater qu’un pays ennemi, de surcroit majoritairement musulman, adopte des mesures propres à le conduire à la ruine.
Feravec
Comme les études supérieures en Algérie sont généralement en français ( médecine, sciences… ), la scolarisation en arabe seulement interdit aux lycéens l’accès à la plupart des filières. C’est un moyen radical de créer du chômage et une terrible frustration.
Anonyme
et c’est chez vous que nous lisions il ya quelques jours, me semble-t-il, que l’arabe devait être enseigné plus massivement en France pour que les immigrés conservent leur culture… nos gouvernants sont plus abjects que jamais