Le président de la République algérienne, Bouteflika, a appelé la France à faire son mea culpa pour les “exactions commises durant sa présence coloniale en Algérie”. Faisant allusion au traité d’amitié, dont les jalons ont été jetés lors de la visite d’Etat du Président Chirac en Algérie, en 2003, Abdelaziz Bouteflika rappelle qu’un tel traité reste conditionné par une reconnaissance solennelle par la France des “atrocités commises de 1830 à 1962″.
L’ancien terroriste du FLN ignore sans doute que lorsque la France est arrivé à Alger en 1830, l’Algérie n’existait pas. Que cette expédition a été programmée (avec succès) dans le but de réduire à néant le repaire des barbaresques, ces pillards et marchands d’esclaves qui attaquaient tout navire croisant en Méditerranée… Qu’après son arrivée, les colons français ont construit des routes, des voies de chemins de fer, des hôpitaux, des dispensaires, ont cultivé la terre, ont développé ce pays.
J’ignore si M. Bouteflika regrette les marchands d’esclaves, mais il est certain que depuis le départ des Français en 1962, l’Algérie n’a construit aucune route, aucune voie de chemin de fer, que le pays sombre dans la crise économique, alors qu’avec ses ressources naturelles, il pourrait être le plus riche d’Afrique…
Les autorités françaises se coucheront-elles devant le mensonge ? Il est à craindre que Douste-Blazy (surnommé Mickey d’Orsay), n’ait pas l’envergure de sa fonction…