D’Albéric Dumont, vice-président du Syndicat de la famille :
Les 28 et 29 septembre prochains, le salon Désir d’enfant (renommé « Wish for a baby » depuis 2023) ose revenir à Paris pour vendre ses sordides prestations.
Si officiellement la GPA n’y est plus proposée, les propositions commerciales restantes sont elles aussi inacceptables : PMA avec achats et sélections sur catalogue d’embryons et de gamètes, PMA avec sélections génétiques, PMA pour les personnes trans, etc.
Et en réalité, nous savons que des rendez-vous peuvent être encore obtenus sous le manteau pour des projets de GPA.
Une longue bataille et des victoires d’étape
En 2020, le salon Désir d’enfant installait ses stands à Paris pour la 1ère fois, à l’Espace Champerret (Paris 17e). D’emblée, nous avons vigoureusement dénoncé, lutté et perturbé son activité de ventes de contrats de GPA et autres services procréatifs.
Sous notre pression, le salon Désir d’enfant a officiellement annoncé qu’il renonçait à proposer des contrats de GPA en 2022. Première victoire !
La même année, nous avons obtenu que le Procureur de la République diligente néanmoins une enquête, qu’il a confiée à la Police judiciaire de Paris. Deuxième victoire ! Le Syndicat de la Famille a donc été auditionné en 2023 et a pu apporter toutes les preuves de ce trafic, collectées par nos équipes : caméras cachées faites à l’intérieur du Salon, preuves du trafic constatées par huissiers, etc.
Troisième victoire en 2023 : le salon Désir d’enfant s’est vu refuser l’accès à l’Espace Champerret grâce à la pression exercée par Le Syndicat de la Famille sur celui-ci. Dès lors, le salon a trouvé refuge à l’Espace Charenton, au fin fond du 12e arrondissement de Paris.
L’an dernier, nos équipes ont constaté que nos dénonciations, jointes à nos mobilisations systématiques devant les portes du salon, avaient réduit à peau de chagrin le nombre de visiteurs…
Mais la bataille doit continuer !
En effet, ce n’est pas encore suffisant : il faut aller jusqu’au bout et obtenir que les organisateurs de ce salon renoncent définitivement à venir en France !
Cet été, notre avocat a donc adressé au propriétaire et au directeur de l’Espace Charenton des mises en demeure d’annuler la tenue de ce salon sous peine de répondre de complicité de trafic d’êtres humains. Et bien sûr, les équipes du Syndicat de la Famille sont sur les starting blocks pour agir si le salon se tient néanmoins.
Car à l’évidence, si nous relâchons nos efforts, ce n’est pas un salon annuel que nous aurons, mais bientôt des dizaines, partout en France !