Lu ici :
"Dans le bras de fer qui l'oppose au ministère de l'Education sur les suppressions de postes, l'enseignement catholique -qui représente 17 % des élèves scolarisés -vient de passer à la vitesse supérieure. Hier, lors de sa conférence de presse de rentrée, son secrétaire général Eric de Labarre a brandi une menace de taille : la fermeture dans les années à venir de 1.000 écoles, 100 collèges et 70 lycées si la politique de suppressions des postes se poursuivait au rythme annoncé."
Et si l'enseignement catholique reprenait sa liberté ?
JCM
Ce qui est ahurissant c’est que hier, interviewé sur France Info, M. de Labarre reprochait au gouvernememt de vouloir faire des économies sur les emplois PUBLICS, en parlant bien explicitement des enseignants de l’école dite “privée”, et sans évoquer le chèque scolaire.
Il n’y a donc la aucune volonté de reprendre sa liberté ¡
Bernard S
Le MEN va-t-il prendre cela pour une menace, ou plutôt pour une aubaine : l’aboutissement du travail des laïcistes depuis notamment la loi Debré.
jacques Bonhomme
Menace ? Une perspective qui réjouira plutôt en loges ! Passage avec armes et bagages au hors contrat serait autrement significatif, surtout si les fami_lles suivent !
malba
Et si les familles pouvaient reprendre leur liberté de choix avec le chèque scolarité !!!!!
Nous sommes passés dans le hors contrat, sans regrets pour nos enfants (bien au contraire), mais c’est lourd, très lourd financièrement.
Sérénus
malba,
Vous résumez le fond du problème : le hors contrat est ce qu’il y a de meilleur à offrir à sa progéniture, mais il devient inaccessible dès lors qu’on n’a que trop peu de moyens à y consacrer. De plus, opter pour cette alternative revient à financer par deux fois l’enseignement de ses enfants, puisque le titan EdNat, dont ce qu’il coûte est inversement proportionnel au savoir qu’il transmet aux élèves, est financé par l’impôt.
En somme, lorsque vous n’avez ni le patrimoine pour vivre en ville et accéder aux meilleurs lycées publics, ni l’argent pour payer une véritable école de qualité à vos enfants, il ne vous reste que le home-schooling – qui me semble de toute manière indispensable dans tous les cas de figure – et prier pour que le collège ZEP du quartier, avec son lot de lascars, ait un impact aussi petit que possible sur vos chérubins.
Frotté
L’enseignement catholique avec contrat n’a plus rien de catholique.
L’élève encore véritablement chrétien est montré du doigt.
Les professeurs immoraux, ou gauchistes sont intouchables.
Les autorités religieuses ont tout cédé, elles auront des comptes à rendre un jour.
Eloi
“Et si l’enseignement catholique reprenait sa liberté ?”
Et avec quel argent ?
Savez-vous ce que représente le budget de fonctionnement d’un établissement de 1000 élèves (beaucoup d’écoles catholiques accueillant plusieurs cycles) ? Rares sont les diocèses ou les congrégation de tutelle qui pourront aligner les sommes nécessaires (plusieurs centaines de milliers d’euros par an.
Comment les enseignants seraient-ils payés ? Un professeur de collège certifié étant en moyenne payé 2300 euros par mois, où allons-nous trouver l’argent ?
Je regrette bien, mais l’enseignement catholique s’est empétré dans tellements de toiles d’araignées par les accords successifs qu’il a passés avec l’EN qu’il ne peut plus maintenant que sombrer avec elle…
senex
Fluctuat et mergitur…L’enseignement ex-catholique subventionné a trahi sa mission.Qui peut encore parler d'”autorité” religieuse” dans ce pays qui forme des imams à la Catho…? Trop c’est trop,”Y faut qu’ça péte…!”comme dit mon voisin…Bravo aux parents qui luttent et font des sacrifices…Ils seront récompensés au centuple