"Une mère de famille brésilienne qui avait obtenu de la justice locale, le 10 février, la permission d'avorter le bébé anencéphale qu'elle portait, à dix semaines de gestation, a décidé finalement de renoncer à cette extrémité et de porter son enfant jusqu'à sa naissance, a-t-elle fait savoir par sa belle-sœur. Un juge du tribunal de justice de São Paulo a en effet suspendu l'autorisation judiciaire et, surtout, l'Eglise brésilienne s'est mobilisée pour supplier la jeune femme au foyer de ne pas donner suite à se première décision.
C'est l'évêque du diocèse de Catanduva, en collaboration avec le curé de Palmares Paulista (près de Rio Preto) dont dépend la jeune femme, qui a convoqué une commission de prêtres pour étudier le cas et tenter de la convaincre de ne pas avorter. Une première intervention du curé, le P. Marcelo Delalibera, n'avait pas réussi à l 'empêcher de saisir la justice dans un premier temps.
L'enfant anencéphale a peu de chances de vivre au-delà de quelques mois. Mais c'est un enfant, comme le souligne ce site d'informations sur la malformation, sensible à son entourage et surtout à l'amour qui lui est donné.
En prenant fait et cause pour le tout-petit l'évêque de Catanduva, dom Octacilio Rodrigues, ainsi que le curé ont voulu montrer ce que représente a violence d'une mise à mort volontaire d'un enfant à naître innocent et exceptionnellement fragile : violence dont la mère est aussi victime puisque c'est elle qui devra vivre, ensuite, avec la conscience d'avoir tué son propre enfant, même si elle croyait le faire pour son bien.
La mobilisation de l'Eglise a un autre motif : au Brésil, le débat sur l'avortement dépénalisé s'est focalisé sur le cas des bébés anencéphales pour justifier les dérogations régulièrement sollicitées devant la justice. Dans ce contexte, la courageuse décision de la jeune femme de poursuivre sa grossesse si dramatique mérite d'être saluée."
manu
Espérons que l’évêque et la commission de prêtres seront toujours aussi mobilisés après la naissance, pour aider la jeune mère à prendre en charge son enfant au quotidien.
loupiot
à mon avis, les catholiques pro-vie sont bien plus moblisés dans le suivi psychologique et le soutien matériel des femmes (y compris celles ayant avorté) que toutes les féministes réunies
JCM
Le Pr Claude Sureau, membre de l’Académie nationale de médecine, a pourtant déclaré sur Canal Académie (et surement ailleurs aussi) que ca ne posait plus de problème pour personne, y compris pour l’Église, d’avorter un enfant anencéphale. (sic !)
http://www.canalacademie.fr/spip.php?article1038&var
bertrand
MERCI DE NE PAS OUBLIER L’ESSENTIEL :
Ce tout-petit est SURTOUT un enfant de Dieu, c’est Dieu le Père qui a créé son esprit.
Et c’est Dieu le fils qui l’a sauvé sur la croix si nous le laissons naitre pour qu’il soit baptisé. Dans ce cas il pourra aller au ciel et voir Dieu, surtout s’il meure en très bas age … au lieu de se contenter d’aller dans les limbes comme Satan le voudrait … Car c’est ce dernier qui organise la tuerie de ces millions de petits humains pour qu’ils ne voient pas le Dieu pour lequel ils sont faits …