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France : Société

Brevet : dictionnaire interdit, sauf pour l’arabe

Au BEPC, pour les langues vivantes en option les dictionnaires sont interdits, excepté pour l'arabe :

B

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29 commentaires

  1. Pourtant l’arabe est encore considéré comme une langue étrangère: une explication s’impose!

  2. Et ?
    La conclusion qui s’impose ? Naivement, je dirai que la plupart des autres langues vivantes (Espagnol, Allemand, Anglais) utilisent notre alphabet, donc bien plus facile à appréhender, non ?

  3. Je ne comprends pas la portée de cette information ?

  4. explication : j’ai 66 ans, rapatrié d’Algérie en 1962, j’ai passé mon brevet en 1963 avec l’arabe comme langue principale et le dictionnaire était autorisé, ce qui a posé un problème au rectorat qui ne connaissait pas cette disposition particulière à cette langue. Mon père a du réclamer pour moi.

  5. Au concours de l’ENS Cachan à l’épreuve de langues seul le dictionnaire de Latin est autorisé.
    Ce qui est plus étonnant est l’autorisation de la calculatrice programmable, le moyen le plus sur de faire des antisèches, qui ne sert pas vraiment dans les matières littéraires…

  6. En fait, cette mesure est sans doute destinée aux élèves arabophones ne maîtrisant pas suffisamment le français, tandis que les élèves d’origine allemande ou anglaise sont considérés comme le parlant assez bien. Ce n’est pas pour l’épreuve de langue que le dictionnaire est prévu, mais pour l’épreuve de français…

  7. Guy, pas de dictionnaire pour le russe.

  8. Un dictionnaire bilingue ?
    Il me semblait que les dictionnaires autorisés en langue vivante étrangère étaient unilingues (du moins c’est le cas en BTS).

  9. À l’attention de “Guy | 20 mai 2014 08:56:59”: si c’était la question de caractères non latins, le cas du russe ou du chinois (entre autres) devrait figurer sur ce document.
    À l’attention de “Fleur | 20 mai 2014 08:58:38”: remarque intéressante; quelles sont les directives fournies au personnel de surveillance des salles pour la vérification des dictionnaires? Si un passant dans ce Salon détient une information à ce sujet, elle sera la bienvenue.

  10. A l’intention de Canet :
    L’intitulé “sauf mention contraire” pour la calculatrice n’est pas mise là par hasard…
    A l’intention de Maxime :
    Non, pas du tout, si tu avais lu un peu le document, tu verrai que le dictionnaires n’est permis que pour l’épreuve de langue arabe et le dictionnaire français pour l’epreuve de français. Rien à voir avec l’origine des étudiants
    A l’intention de JEJ :
    Mea culpa, je n’avais pas vu qu’il s’agissait des épreuves optionnelles. En effet, on peut se demander l’utilité d’interdire le dictionnaire pour les autres langues.

  11. Je suis d’accord avec certains commentaires : vous pourriez expliciter ce que vous en concluez. Ma théorie est que vous considérez que c’est une discrimination en faveur des collégiens arabophones, “coup de pouce” aux collégiens français d’origine maghrébine ou immigrés maghrébins. Vous protestez contre une discrimination soit-disant “positive” en faveur de la sacro-sainte “diversité”. Mais il y a trois possibilités :
    1) soit ces collégiens parlent parlent aussi bien l’arabe que le français : dans ce cas, un dictionnaire bilingue ne leur sert à rien ;
    2) soit ils parlent mieux français que l’arabe : dans ce cas un dictionnaire bilingue leur est effectivement utile mais du coup c’est une discrimination mais pas en faveur des “divers” meilleurs en arabe qu’en français ;
    3) soit ils parlent mieux arabe que français : dans ce cas un dictionnaire bilingue leur est effectivement utile, mais uniquement pour les épreuves de traduction (thème / version) : en effet, en “compréhension de texte” et “expression écrite”, un dictionnaire arabe-français serait d’autant moins utile aux candidats qu’ils sont meilleurs en arabe en français, donc en fait beaucoup plus utile aux français parlent mal l’arabe qu’aux arabophones parlant mal français ! Or, je crois me rappeler que (et c’est d’ailleurs très regrettable), il n’y a plus d’épreuve de traduction au brevet ou au lycée (dans mes souvenirs, je n’ai commencé à faire des thèmes / versions qu’en hypokhâgne). Du coup, la possibilité que cette discrimination soit en faveur des “divers” arabophones me semblent extrêmement limitée.
    Et je pense que la justification de cette discrimination est que l’arabe est la seule langue extra-européenne disponible au brevet (le chinois et le japonais ne me semblent pas disponibles au brevet et le russe est apparemment considéré comme une langue européenne), donc considérée comme la plus “difficile”.
    En conclusion, cette mesure peut être interprétée comme désignant l’arabe comme la langue la plus “étrangère” au brevet et discriminant les maghrébins étudiant en France en faveur des Gaulois étudiant l’arabe ! Du coup, il semble légitime de vous demander l’interprétation que *vous* en donnez.
    [Je ne conclus rien. Pourquoi faudrait-il conclure ? Je remarque que l’épreuve d’arabe est en effet la seule langue qui a droit au dictionnaire. L’épreuve de russe ou de chinois n’est pas logée à la même enseigne. On va sans doute me dire qu’il n’y a pas d’épreuve de russe ou de chinois ou brevet…
    MJ]

  12. Je suppose que l’épreuve est en arabe littéraire qui est assez éloigné des langues arabes parlées en Afrique.
    L’arabe littéraire est réputé très difficile et pour ma part je n’ai étudié que l’arabe dialectal.
    L’autorisation d’un dico arabe-français me paraitrait être du même niveau que son autorisation pour les épreuves de latin ou de grec ancien.
    Par contre je ne comprends pas la permission de consulter un dictionnaire de français.

  13. On peut aussi leur fournir le corrigé, ça serait trop bête qu’ils loupent le Brevet.
    Quand je pense que les évaluations de fin de CE1 ont cessé car reflétant trop de disparités…

  14. 1) À l’attention de “ID | 20 mai 2014 10:37:33”
    Les évaluations CE1-CM2 ne font plus l’objet d’un protocole national ni de remontées surtout pour éviter
    -l’utilisation des cahiers de passations des années précédentes pour un bachotage dans certaines classes/certaines familles;
    -la remontée d’informations peu fiables, le consignes (en particulier durée allouée pour la réponse à un item) n’étant pas toujours respectées strictement.
    2) Le BEPC (Brevet d’Études du Premier Cycle) a vécu de 1947 à 1980. Depuis cette date, il est remplacé par le “Brevet des Colllèges” (en fait DNB, Diplôme National du Brevet)
    3) Pas trouvé la liste des langues au DNB.
    Remarque: le document du billet précise qu’il s’agit d’une épreuve optionnelle pour les candidats individuels (donc ne concerne pas les candidats “scolarisés”).

  15. C’est le problème de la discrimination “positive”, elle souligne l’incompétence des gens qu’on veut aider… et, en cela, on les dessert.

  16. Il s’agit ici de la circulaire concernant les “candidats individuels”, (élèves scolarisés au delà de la classe de troisième, élèves de troisième de l’enseignement privé hors contrat, adultes non inscrits à une préparation au brevet dans un établissement), qui ont un régime très spécial, avec six épreuves écrites, dont une langue vivante étrangère.
    Le DNB le plus passé, pour les candidats de troisième scolarisé dans le public ou le privé à contrat, ne comporte que trois épreuves écrites, parmis lesquelles ne figure aucune langue vivante. Il y a une exigence nominale de niveau A2, mais elle ne rentre pas dans la note finale.
    Cet éclaircissement, à défaut de clore le débat, devrait sûrement le rendre moins important. C’est même possible (compte tenu du faible nombre relatif de candidats individuels) que l’arabe soit la seule langue non-indo-européenne passée dans ce régime.
    Et à ce propos, étudiant moi-même l’arabe littéraire, je peux dire qu’effectivement, pour un romanophone, c’est pas facile du tout. Le pire c’est le vocabulaire: y’a rien qui ressemble, même de loin!

  17. Pour l’épreuve de Français, tout le monde a droit à un dictionnaire, en revanche (mais c’est interdit pendant la dictée)

  18. Au bac, l’arabe est la seule langue vivante pour laquelle un dictionnaire est autorisé.

  19. Ce n’est pas forcément un cadeau. Un dictionnaire ne suffit généralement pas vu la structure de l’arabe. La recherche est longue et fastidieuse, les mots sont classés par ordre alphabétique de la racine (généralement trilitaire) qui se rapporte au mot recherché. Il faut donc ne pas se tromper sur la racine du mot. Consulter un dictionnaire suppose donc un certain niveau. Bref, on a plus vite fait de ne pas ouvrir le dictionnaire si l’on veut finir dans le temps imparti.

  20. Si vous regardez bien, l’usage d’un dictionnaire de langue française est aussi permis!

  21. Je pense comme ID : il vaut mieux leur fournir le corrigé.

  22. Bigre !
    Ça réfléchit sévère.
    C’est un passe-droit*.
    Point barre.
    L’épreuve optionnelle, ça ne sert pas à gagner des points pour éventuellement augmenter la moyenne générale ?
    Un bon taux de réussite contre un petit privilège**…enfin, je dis ça, moi, mais je n’en sais rien***.
    *Faveur accordée qui est contraire au règlement.
    **Avantage exclusif.
    ***Mauvaise langue.

  23. La plupart du temps les candidats individuels sont ,en dehors des cas cités dans les posts précédents ,soit des élèves hospitalisés soit des détenus ; j’ai corrigé les épreuves de ce type d’élèves il y a vingt ans , à l’époque il n’y avait pas d’épreuves d’arabe littéraire . Ce n’est pas tant la permission du dictionnaire qui interroge mais bien l’épreuve en elle même .

  24. Pourquoi perdre du temps à ce genre de chose, on est en France. Point barre, tout simplement.

  25. @mariège
    Vous avez tout à fait raison de relever ce point : pourquoi cette option au Brevet? alors qu’elle n’y était pas il y a 20 ans.

  26. Il n’est pas rare que dans des épreuves de traduction en langue vivante les dictionnaires soient interdits dans les langues occidentales mais autorisées dans les langues dites “rares” comme le chinois, le farsi, l’arabe, le russe…

  27. C’est parce que nous sommes en république et que les privilèges ont été abolis !

  28. @ Nasser,
    Au bac, comme déjà indiqué ci-dessus, seule la langue arabe est dans ce cas.

  29. En France, il devrait etre logique d’avoir les examens uniquement en francais pour tous ……et si cela deplait à des gens incapables de comprendre le francais ,c’est qu’ils ne veulent pas s’intègrer …..ils devraient donc passer leurs examens en arabe dans leurs consulats ou dans le pays de leurs ancètres arabes .
    Cette banalisation de tout pour la préférence étrangère est inique et préjudiciable aux francais de souche .
    Pour faire cesser les tentaculaires communautarismes envahisseurs il faut voter FN .

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