Lundi 18 mars, le président de la Chambre des communes a indiqué qu’il n’y aura pas de nouveau vote sur l’accord de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne si le texte n’est pas modifié.
Theresa May souhaitait le représenter aux élus avant mercredi 20 mars. Le président de la Chambre des communes s’appuie sur une convention parlementaire datant du XVIIe siècle, et jamais utilisée depuis 1912. Le texte prochainement soumis aux parlementaires doit différer de celui qu’ils ont déjà rejeté. Un traité de retrait avait déjà échoué à rassembler une majorité d’élus, le 15 janvier, avant d’être réexaminé le 12 mars. Les deux textes étaient un tantinet différents.
Le parti nord-irlandais DUP et l’ERG, un groupe de députés conservateurs pro-Brexit s’opposent notamment au « filet de sécurité », une disposition de l’accord censée éviter le retour d’une frontière physique entre la République d’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord et qui prévoit que le Royaume-Uni demeure dans un « territoire douanier unique » avec l’UE. Le président de l’ERG, Jacob Rees-Mogg, a déclaré :
« Il y a une hiérarchie. Un no deal (sortie sans accord) est mieux que l’accord de Mme May, mais l’accord de Mme May est mieux que de ne pas quitter » l’UE.