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France : Politique en France

Quête de parrainages au FN pour Bruno Gollnisch

Gollnisch 6 Le problème de parrainages est décidemment un sujet récurrent au FN. Ainsi, Bruno Gollnisch craint de ne pouvoir se présenter à la présidence du Front National en 2011, faute d'avoir le soutien des cadres du parti. En effet, les statuts du FN prévoient que 20 signatures de secrétaires, nommés par la direction du parti, sont nécessaires pour briguer la présidence du mouvement. Or, selon les observateurs, ces cadres semblent désormais acquis à Marine le Pen dans leur grande majorité.

Du coup, selon ses propres déclarations, Bruno Gollnisch devrait prochainement demander à ce que ces parrainages soient anonymes :

"Le FN demande que la loi garantisse l'anonymat des maires qui accordent leur parrainage lors de la présidentielle. Je souhaite donc que notre mouvement mette sa pratique en accord avec sa doctrine."

Il semble pourtant exclu que ce dernier ne puisse pas se ,comme le souligne Marine Le Pen elle-même : "Bruno aura naturellement ses parrainages. Il n'y a aucune difficulté." A travers cette petite mise en scène, Bruno Gollnisch semble plutôt montrer qu'il est parfaitement conscient de la situation interne du FN, de sa position d'outsider et qu'il ne compte que sur les militants pour remporter la partie…

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13 commentaires

  1. et pourquoi ne quitterait-il pas ce parti pour aller rejoindre tous les dissidents qui en ont eu marre d’être obligé parfois d’avaler des couleuvres ?

  2. Qui pourrait douter une seconde de l’honnêteté et de la morale de Marine Le Pen?
    Cette femme ne pourrait gagner sans un combat loyal avec un adversaire à sa taille!
    Ses valeurs religieuses et morales sont sans doute trop grande! Son respect de la vie et son sens de l’honneur sont trop grands!
    Oui, vraiment qui pourrait douter?
    Je ne vois pas!
    Enfin pas trop quoi!

  3. Il faut noter que cette “rumeur” fait suite à un article du Figaro.
    Or Gollnisch n’approuve pas le contenu de l’article du Figaro… (qui désinforme comme à son habitude) et considère que l’auteur de l’article “exagère”
    Donc attention, le but de tous ses journalistes est avant tout de semer la querelle au sein du FN.
    Gollnisch n’a pas commencé à récolter les signatures. Donc faire un état des lieux me paraît prématuré.
    Je voudrais aussi signaler que rien n’empêche un SD “mariniste” de signer quand même pour Bruno Gollnisch (A l’occasion des différentes élections présidentielles, Le Pen recevait bien des signatures de maires parfois hostiles au FN)
    C’est évidemment une formalité pour Bruno gollnisch puisque le FN a tout intérêt qu’il y ait un candidat face à Marine Le Pen, d’abord pour renforcer la légitimité de Marine Le Pen – au cas oû elle serait élue- et aussi pour montrer au français que le FN est un parti “démocratique” oû chaque candidat a ses chances.
    Que le FN s’acharne sur le système des parainages de maires à la présidentielle et dans le même temps “empêcherait” la candidature d’un candidat d’envergure pourrait paraître contradictoire.
    Il est donc certain que Gollnisch aura ses signatures et même à mon avis largement plus que les 20 nécéssaires.

  4. Tel est le résultat d’une décennie de purges et de terreur.
    D’une part, nous avons une substitution de secrétaires départementaux, annoncée et amorcée par Louis Aliot (lui-même mis à la place d’un ennemi du clan, le valeureux et fidèle Carl Lang), célèbre chouchou du maçonnique et socialiste Roland Dumas, (rappelez-vous sa déclaration au journal “Le Monde” : il faut éradiquer les catholiques traditionaliste, etc). Ceux-là, marinistes à 200%, ne signeront jamais pour Bruno Gollnisch.
    D’autre part, il y a les secrétaires départementaux indépendants et ceux qui soutiennent officieusement Bruno. Ils sont terrorisés à l’idée de signer pour lui, car signer pour Gollnisch, c’est signer leur mort politique ainsi qu’un cadre l’a confié au “Figaro”. Il y aura des représailles. Qui peut en douter quand ces mêmes représailles sont monnaie courante depuis 10 ans au Front Familial.
    Admirons une fois de plus le calme et la dignité de Bruno Gollnisch, qualités qui plaident pour la légitimité de ce candidat intègre. Tenez bon Bruno, vous avez tout notre soutien !

  5. La nature réelle du FN de parti non démocratique et centré uniquement autour de la famille Le Pen se révèle. Mais rien de nouveau puisque ça fait 40 ans que ça dure!

  6. Si BG ne peut pas se présenter, MLP pourra toujours demander à Steeve Briois ou à Bruno Bilde de faire de la figuration. Pour que ça ait l’air démocratique.

  7. 20 secrétaires FN sur 100, ce n’est pas si énorme. Serait-ce à dire que plus de 80% seraient d’ores et déjà acquis à Marine?
    Bruno Gollnisch, que nous aimons tous fraternellement au Front, sera candidat aussi librement que possible et je sais que Marine ne l’en empêchera pas, l’aidera même, s’il ne pouvait pas obtenir le soutien de 20% des secrétaires départementaux.
    La différence se fera par les votes des milmitants à jour de cotisation; il est clair que Bruno n’a pas le charisme ni le leadership de Marine et qu’il part avec un retard que, personellement, je ne lui vois pas combler.
    Marine a, de son côté, l’avantage du charisme, de la jeunesse et de l’énergie du chef, ayant de plus largement démontré son audience dans les urnes, elle qui fut l’unique des 500 candidats FN de 2007 à passer au second tour des législatives; succès conforté à chaque élection.
    Elle représente donc imparablement l’espoir et l’avenir du FN.
    En fait, Bruno et Marine sont complémentaires, chacun dans son registre, leader charismatique pour l’une, compétence professorale pour l’autre; et ça marche ainsi aujourd’hui d’ailleurs, et fort bien.
    Mais nous seuls, militants frontistes, en décideront le jour venu!

  8. Personnellement, je trouve mesquin, mais intéressé, le rôle de “toutou bien gentil” auquel les marinistes veulent réduire Bruno Gollnisch : “il est bon, c’est un intello, un professeur, mais pas de charisme, pas jeune, pas dans le vent, etc”.
    Bruno est quelqu’un de charismatique qui passe très bien auprès des militants du FN toutes tendances confondues. Même les lepénistes reconnaissent ses qualités : sa culture, son expérience, sa droiture, sa fidélité.
    Marine Le Pen a certainement des qualités. Malheureusement, jusqu’à présent, c’est surtout grâce à son père qu’elle occupe la place qu’elle a dans l’appareil. De fait, ses nominations diverses, son installation progressive, ont suscité des discordes, des différends, des exclusions, des départs regrettables. Ce cursus ne plaide pas en faveur de la candidate.
    Comme président, il faut quelqu’un d’autoritaire et d’unitaire. C’est le cas de Bruno : il est capable d’unir le FN, de lui redonner une cohésion politique, et de réunir à nouveau l’ensemble de la droite nationale déchirée. A-t-on déjà vu un chef gagner contre son propre camp ?
    Nous devons donc nous mobiliser pour soutenir Bruno et lui apporter notre suffrage. Réadhérez si ce n’est pas déjà fait.

  9. Avec Gollnisch la droite nationale est sauvée et donc peut-être la France… Alors qu’avec Marine hummmm…….

  10. Solange a raison : Bruno Gollnisch est un homme très aimable, très courtois, très agréable, et une intelligence remarquable. Avec de plus une culture immense. Et il est catholique de tradition.
    Son seul problème est historique : il a laissé se développer durant 15 ans tous les germes des dissidences et des scissions, analysant parfaitement leurs issues, sans jamais réagir en interne, c’est à dire en proposant au FN des alternatives politiques, que ce soit au niveau national, comme au niveau local et régional. Son goût du consensus mou lui a fait accueillir dans sa fédération l’un des noyaux durs de la nouvelle droite néo païenne et anti chrétienne, autour de Pierre VIAL, au nom d’un compromis que rien ne justifiait, car ce sous groupe subversif (on l’a constaté ensuite) était sur représenté par rapport à ce qu’il est dans la société française, l’électorat FN et les adhérents eux-même. Quasiment un état dans l’état, un tiers des élus régionaux étaient membres de la secte impie, avec de plus le développement d’un réseau d’invertis, ce que Bruno Gollnisch lui-même leur reprocha publiquement quand c’était trop tard, le jour du pseudo putsch mégrétiste, où il fut, encore trop tard, l’un des seuls (Carl LANG chosissant étrangement le silence) à défendre la légitimité des statuts et donc JM LP. Il venait de constater que l’apathie face aux desseins nuisibles est une impasse.
    La fédération du Rhône avait même été confiée à un membre de ce groupe, fort agréable et efficace au demeurant, mais évidemment, tous passèrent avec armes et bagages au MNR, contribuant ensuite à l’explosion de ce dernier par leurs sectarisme et leur idéologie que je qualifierais d’ “Allemande” pour ne pas dire prononcer les mots de l’interdit suprême. Bruno Gollnisch le catholique avait servi de couveuse à ces gens, qui n’entrent dans les associations, structures politiques et autres que pour s’y installer et en chasser leurs fondateurs. Certes, JM LP, et d’autres, dont Bernard Antony, avait estimé qu’un compromis était possible avec ces gens-là, faute de leur mener la guerre et de les expulser avant qu’ils ne deviennent dangereux pour l’unité du FN. C’était une erreur, et nous la payons encore, car quand l’esprit de division s’installe, il est très difficile d’en sortir : on le voit dans l’Eglise y compris dans la Tradition.
    Au moment de la scission du PdF Bruno Gollnisch, vers qui les regards de tous convergeaient, n’a pas failli : mais son indécision apparente a laissé croire qu’il quitterait le FN facilitant ainsi ce qui a été une opération encore plus lamentable que celle du MNR.
    Ce faisant, ou plutôt ce ne faisant pas, il n’a pas donné les preuves d’une capacité à trancher, à décider, à assumer y compris contre les personnes inadéquates ou qui déraillent : l’intelligence n’est pas tout pour un politique, il faut aussi un caractère, et une force qui fait que parfois, on doit renoncer pour décider, même au prix de sa sensibilité personnelle et de ses sentiments. Or ce goût du compromis bienveillant, inspiré par une gentillesse certaine, et qui est son programme -rassembler, rassembler- a fait la preuve de son impossibilité conceptuelle et factuelle : le FN doit choisir une stratégie et cesser d’osciller entre des positions et des idées souvent divergentes, quitté à déplaire à certains, mais à convaincre qu’il est un parti de gouvernement. Rassembler, rassembler, cela revient à construire le système que vit le PS : démocratie interne, encore que souvent bidonnée, à savoir des courants dont les politiques sont incompatibles, plus l’implantation de réseaux dont le poids devient supérieur à celui de la direction. C’est donc le programme du foutoir généralisé, dont on ne sort que par des compromis débilitants et paralysants.
    Le FN a vécu cela dans les années 90, avec des neos païens promothéens, scientistes, hégéliens et avorteurs et des catholiques de tradition, plus un centre de droite républicaine conservatrice, penchant tantôt vers une économie de la liberté, tantôt vers un étatisme jacobin nationalitaire. Vouloir faire cohabiter tous ces gens est une utopie, et le FN doit faire des choix. Sans quoi il deviendra le parti radical de la droite nationale : un petit tiers de chaque et un quatrième tiers de paralysie et de compromis en tous genres, scellés par l’espoir de faire élire les gens des clans ou des tendances. C’est cela qui a cassé son image auprès de beaucoup, ce côté grand foutoir et auberge espagnole. Proposer, parce que cette politique du compromis poussée trop loin a provoqué des scissions, d’y revenir pour faire cesser les scissions, c’est réellement proposer de prendre un avion avec plusieurs bombes amorcées dans la soute.
    Le mieux est de faire le tri, dresser un inventaire des bagages, laisser au sol ce qui est obsolète et alourdit l’appareil, annoncer un plan de vol et s’y tenir.
    Qui monterait dans un avion dont on annonce que ce sera le consensus des passagers qui en déterminera le pilotage et la destination ?
    Mais tout est ouvert, et le passé ne préside pas toujours l’avenir. Cependant, mon doute porte sur cela.

  11. @pg
    Votre argumentation est intéressante, sauf que votre comparaison implicite entre les caractères de BG et Marine est complètement faussée.
    Vous faîtes état de l’indécision de BG, lors de la création du PDF, preuve selon vous de son incapacité à trancher, à prendre des décisions.
    ” l’intelligence n’est pas tout pour un politique, il faut aussi un caractère, et une force qui fait que parfois, on doit renoncer pour décider, même au prix de sa sensibilité personnelle et de ses sentiments.” Bref, elle a les qualités du chef, lui, pas.
    Il est vrai qu’il faut saluer la détermination de Marine. Car elle n’a pas hésité une seconde à exclure, et pour cause! Tant d’opposants internes écartés en une fois, que du bonheur!
    Les fidèles de 30 ans sont devenus en 2 jours “des gamellards” qui voulaient aller à la soupe et le tour était joué.
    Je ne suis pas sûr, mais alors pas sûr du tout que Marine LE PEN soit allé là à l’encontre de sa sensibilité et de ses sentiments. Sa sensibilité, c’est d’ écarter tout ceux qui peuvent se trouver critique envers elle. Il est vrai qu’il est plus facile d’exclure que de susciter l’adhésion et d’acquérir une légitimité autre que médiatique! En revanche, quelque chose me dit qu’elle aurait été plus hésitante à exclure Louis Alliot ou Jacques Vassieux.
    En bref, votre démonstration ne démontre rien.

  12. @pg
    Le reste de votre analyse sur le FN des années 90 appelle les remarques suivantes:
    La scission mégrétiste était, comme vous le signalez justement, en grande partie dûe à la difficulté de maintenir le “compormis nationaliste” entre différentes tendances.
    Mais, vous oubliez de le dire, elle était aussi dûe à l’ambition d’une personne.
    Cette personne était à l’époque la coqueluche des médias.
    Cette personne était d’après la presse, l’homme capable de faire du FN un parti de gouvernement.
    Cette personne allait faire du FN un parti respectable, sans dérapages.
    Cette personne avait fait en sorte de se présenter dans l’une des meilleurs circonscriptions de France, et se servait de ce résultat local uniquement pour satisfaire ses ambitions nationales.
    Et ce sont ces éléments qui, tels le chant des sirènes, a attiré autant de cadres du FN dans l’entreprise MNR, avec le succès que l’on sait… Aujourd’hui, l’histoire se répète-t-elle? Mon doute porte sur cela.
    PS. Je termine sur le plus amusant: voir des gogos comme M.Bay qui était tombé dans le panneau en 1998, retomber dans le panneau en 2008. C’est très révélateur d’une personnalité plus influençable par les médias…

  13. Guillaume a très bien répondu à PG : la démontration de ce dernier ne démontre rien. La quantité de phrases n’a jamais garanti la qualité argumentative d’un discours.
    Question prise de position tranchée et violente, ça c’est sûr, la fille Le Pen n’en manque pas et pour cause. Mais faire passer sa prise de pouvoir illégitime et exclusive pour de la vertu, c’est fort de sophisme !
    Ce qu’il nous faut comme président du FN, c’est quelqu’un qui rassemble dans l’unité et l’amitié politiques. Marine ne rassemble pas, elle divise, elle exclut tout ceux qui ne vont pas dans son sens, restent les fanatiques et les serviles. Je n’appelle pas cela faire de la politique mais servir ses intérêts. Marine ferait une très bonne capitaliste, une très bonne chef d’entreprise… mais là il s’agit de servir le mouvement national de la France française qui ne veut pas mourir, on ne fait pas un concours de maquillage ou de miss Hénin-Beaumont.
    Ce qui est inquiétant, c’est la puissance que les médias ont prise sur certaines personnes du mouvement national. Une telle naïveté, en plein combat politique, est déconcertante.
    J’espère que Bruno pourra se présenter et qu’il gagnera cette élection interne.

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