Suite à l'annulation définitive en juin 2009 par la cour criminelle de cassation des accusations portés contre lui suite à des propos tenus en 2004, Bruno Gollnisch demande désormais à être réintégré au sein de l'Université Lyon III et à être indemnisé comme l'explique la Tribune de Lyon :
"Le numéro 2 du Front national a, en effet, envoyé un courrier à Hughues Fulchiron, le président de Lyon 3, en février dernier ”pour lui dire [qu’il était] à sa disposition.” Depuis, Gollnisch dit avoir appris par Hughues Fulchiron que la décision de le suspendre de ses fonctions à titre conservatoire prise le 3 mars 2005 par François Fillon, alors ministre de l’Education nationale, était illégale. “Depuis le 3 mars 2005, j’aurais dû être payé à plein tarif selon les services juridiques du ministère”, affirme Gollnisch. Il rapporte que le président de l’université Lyon 3 lui aurait indiqué que c’était au ministère de l’Enseignement supérieur de lui payer son dû et non à Lyon 3. ”La conséquence, c’est que quelqu’un doit me payer cinq années de vacances à demi-traitement et seize semaines à plein traitement” clame-t-il, sûr de lui. Hughues Fulchiron n’a pas donné suite à nos demandes d’interview. L’addition devrait dépasser les 180 000 euros."
philippe
Tout fonctionnaire suspendu à titre conservatoire doit continuer à percevoir ses émoluments, c’est une règle de base. Décidément tout est bon pour sanctionner et punir celui qui dit la vérité!
C.B.
1) “le président de l’université Lyon 2 lui aurait indiqué que c’était au ministère de l’Enseignement supérieur de lui payer son dû et non à Lyon 3”
L’Université Lyon 3 ne bénéficie pas encore de l’autonomie?
2) Si le prof. était de gauche, dans une situation similaire, …?
pg
B. GOLLNISCH a subi un dommage scandaleux qui doit être réparé : devant les prudhommes une telle affaire serait d’une clarté limpide, avec paiement des arriérés de salaires, congés etc…. plus indemnisation.
Ce ”bon FILLON” père de famille chrétien qui fait savoir qu’il va à la messe à Solesmes pourrait maintenant intervenir, puisqu’il est premier ministre : il y a l’autorité de la chose jugée.
Guillaume
Hé, Hé, Bravo Bruno. Un juste retour des choses en perspective.