Présent à la Marche pour la vie, Bruno Gollnisch répond à Présent :
"Y a-t-il une raison particulière de votre présence ici, cette année ? Pouvez-vous nous dire la position du Front national à propos de l’avortement après les déclarations de Florian Philippot assurant que le FN n’a pas inscrit à son programme des restrictions à ce « droit » ?
Je vous donne ici mon opinion qui est cohérente avec ce que j’ai défendu, avec Jean Marie Le Pen, et avec ce que nous défendons toujours. On ne peut pas se satisfaire d’une situation où des centaines de milliers d’enfants à naître sont éliminés en France, pour des raisons à la fois morales, sociales, et démographiques. Par conséquent, il faut tout faire pour lancer une grande politique d’accueil de la vie. Cela ne signifie pas forcément de criminaliser comme autrefois des femmes seules ou en situation de détresse, mais cela signifie qu’il faut tout faire pour l’accueil de la vie. De ses débuts jusqu’à son terme naturel. Je dois dire que je suis assez effrayé de voir que l’on s’apprêtait à faire mourir de faim un jeune malade, certes pour le moment grabataire et hors d’état de manifester sa volonté : cela me paraît très grave. Je suis très préoccupé par les champs législatifs du gouvernement, incapables de résoudre les problèmes du pays mais qui manifestement, dans ces domaines sociétaux, poussent dans tous les domaines à ce que le regretté pape Jean Paul II appelait la « culture de mort »."