Bruno Gollnish était l’invité de La Chaîne parlementaire ce 8 janvier 2015 :
"Il faut quand même bien nommer le phénomène. Ces attentats ne sont pas simplement le fait de déséquilibrés, de cas isolés, de dérives, d’agents de l’étranger, comme le sous-entend M. Cherki. Ces attentats se font toujours au cri de « Allah Akbar ». Ces attentats sont le fruit d’une tendance de l’Islam – que nous ne confondons pas avec l’ensemble des Musulmans – qui est le fondamentalisme islamique. Ce que je voudrais faire observer, c’est que ce fondamentalisme islamique n’est pas seulement le cas de « dérives » individuelles. Il est aussi le cas d’une politique d’État. Par exemple, au parlement européen, lors de notre dernière session, nous nous sommes penchés sur le cas d’une jeune femme, Asia Bibi, chrétienne au Pakistan, qui, parce qu’elle a dit à ses voisines qu’elle préférait la religion de Jésus à celle de Mahomet, est condamnée à mort, y compris en appel, pour blasphème, et qui attend d’être pendue. Cela c’est un terrorisme d’un État, le Pakistan, qui est théoriquement l’allié des États-Unis, et à qui nous avons donné la bombe atomique. Alors je crois qu’il faut prendre la mesure comme ma formation politique, le Front National, n’a cessé de le demander depuis des dizaines d’années, en subissant l’opprobre, y compris de celles d’un certain nombre de caricaturistes (dont j’honore la mémoire) qui pour ces raisons là nous représentaient sous formes d’étrons, parce que […] nous avons attirez les dangers qui n’est pas celui des Bisounours qui un monde conflictuel et il faut que les Français en prennent la mesure, ce qui malheureusement, jusqu’à présent, n’a pas été le cas."
Regarder les choses en face, reconnaître que les islamistes trouvent dans leur livre la justification de leurs actes. pic.twitter.com/cnB2VjgT4Y
— Bruno Gollnisch (@brunogollnisch) 8 Janvier 2015