Bruno Gollnsich commente le départ de Martin Schultz de la présidence du parlement européen :
"Il est le produit d’un accord immoral entre les prétendus démocrates-chrétiens, dont les racines chrétiennes ne sont pas véritablement apparentes, et les socialistes. Or ces gens-là sont théoriquement rivaux au cours des élections et font semblant d’afficher des différences. Et sitôt les élections terminées, ils s’entendent pour se répartir les postes. C’est dans ce cadre-là que Martin Schulz est devenu président du Parlement européen : il était le président du groupe socialiste, mais les chrétiens-démocrates ne lui ont opposé personne de crédible et cela a résulté en un accord moyennant quoi les socialistes acceptaient de ne pas trop ennuyer Jean-Claude Juncker en tant que président de la Commission européenne.
Ces accords se font sur le dos des citoyens à qui on fait croire que ces gens-là ont des visions de l’Europe opposées, alors qu’ils sont parfaitement solidaires dans une vision unique de l’euromondialisme, de l’ouverture des frontières européennes à tous les flux de marchandises, de capitaux et de personnes, y compris à l’échelle du monde entier, ce qui a des effets dévastateurs sur nos nations.
Martin Schultz s’est montré un président du Parlement assez sectaire, très germanique dans sa façon de procéder, punissant les députés qui tenaient des propos qu’il estimait injustifiables. Mais il est un instrument, il a accompagné la dérive de cette institution qui se croit autorisée, au lieu de gérer des problèmes très difficiles de l’Union européenne, à donner au monde entier des leçons de soi-disant démocratie.
On prête à Martin Schulz l’ambition de vouloir devenir le vice-chancelier d’Angela Merkel… (…)"