De Christian Baeckeroot, ancien député, pour le Salon beige:
J’aurais pu invoquer Antoine Pinay, Président du Conseil des Ministres et Ministre des Finances de la IVe République. Il incarne un responsable politique qui a la confiance des épargnants et des milieux économiques . Le Général De Gaulle y fit appel à Antoine Pinay et le nomma ministre des Finances, ce qui assura le succès d’un grand emprunt national.
Il est important de souligner que la France sous la IVe République possédait une monnaie indépendante, ce qui lui permit de passer au « nouveau franc » dès les débuts de la Ve. Il en va autrement aujourd’hui avec notre dépendance à une monnaie européenne, l’Euro. C’est pourquoi je suggère à François Bayrou de s’inspirer du Baron Louis, ministre du XIXe siècle (Restauration et Monarchie de Juillet) : « Faites-moi de bonnes politiques , je vous ferai de bonnes finances. »
Pour cela, il faut rendre confiance aux Français : pas de nouveaux sacrifices pour Nicolas mais suppression dès le 1er janvier 2026 des dépenses inutiles, en commençant par exemple par l’arrêt de toute subvention aux associations qui facilitent l’accueil des clandestins, les recours juridiques pour contester les expulsions et le financement des « comités Théodules » qui pourrissent la vie de Nicolas, etc., etc. et sortir des « accords » européens sur l’énergie qui se font au détriment de Nicolas pour le plus grand profit de l’industrie allemande…
La recherche de l’équilibre budgétaire doit être : pas de nouvelles recettes prises dans la poche de Nicolas mais suppression des dépenses inutiles et d’abord des dépenses nuisibles.
D'Haussy
Cela m’ennuie également de payer la cocaïne du personnel politique.
⚜️
Cro-Magnon
On peut toujours réver !
EROUANI
L’évocation du baron Louis (1755-1837) me ramène quelques décennies en arrière, au cours de finances publiques, que je suivais en faculté.
Le professeur donnait volontiers ce personnage en exemple de bon gestionnaire public.
Le baron Louis fut grand argentier au temps de l’État-Gendarme. Ses méthodes de gouvernance ne sont pas transposables deux siècles plus tard, à l’époque de l’hyper État-Providence.
Janot
Alors revenons a l’Etat Gendarme qu’il n’aurait pas dû cesser d’ëtre.
EROUANI
Facile à formuler, plus difficile à réaliser !
C.B.
“l’arrêt de toute subvention aux associations”: “qui …” est inutile. Il est déjà bien suffisant que les dons soient défiscalisés (je ne propos absolument pas de revenir sur cette mesure, sauf peut-être à remplacer la “réduction” d’impôt par le “crédit” d’impôt, beaucoup plus équitable).
J’ai bondi en entendant M. Bayrou parler du confort (il me semble que c’est le terme qu’il a eu l’audace d’employer) dans lequel auraient vécu les Français dans les années d’après-guère. Cette génération a connu la crise du logement, des semaines de travail largement au-delà des 35 h, les classes à effectifs lourds (à 30 élèves, c’était une “classe très peu nombreuse”), des semaines scolaires de 30 h (oui, on avait classe toute la journée du samedi), les congés payés ne sont passés de deux semaines à trois semaines qu’en 1956, et à quatre semaines en 1965, … Les Français de l’époque ont travaillé sans rechigner pour réparer les dommages de guerre et remettre l’économie en marche, les budgets de l’État étaient à l’équilibre.
Qui a contribué aux budgets en déséquilibre sinon des ministres et des élus qui ont fait ce choix, et qui eux pourraient peut-être être largement mis à contribution, car ils ont (pour ceux qui sont encore vivants) des retraites plus que confortables il me semble.
EROUANI
Je ne comprends pas FB qui est lui-même boomer (né en 1951). Discours démagogique ?
zongadar
On pourrait aussi, et en plus, déprivatiser la Banque de France, non? Comme elle l’était du temps d’Antoine Pinay avant la trahison de 1973.