Dans son entretien au Point, malgré ses formules alambiquées, Emmanuel Macron ne trompe pas les spécialistes de la question militaire :
"[…] Lors de la course à l’Élysée, le président Macron avait promis de porter le budget des Armées à 2% du PIB en 2025, soit, en tenant compte des « hypothèses actuelles de croissance du PIB dans les prochaines années », une enveloppe de « 50 milliards d’euros par an, hors pensions et hors surcoûts opex » en 2025 contre 32 en 2017″. Et il avait ajouté que, à ces yeux, cet effort était « indispensable » et « urgent ».
Dans son entretien donné au Point, et sans attendre le résultat de la revue stratégique qu’il a demandée, M. Macron a assuré que l’armée française « demeurera » la « première d’Europe » et la « seconde du monde libre », ce qui signifie que les capacités militaires de la France dépasseront celles du Royaume-Uni (dont le budget de la Défense est déjà équivalent à 2% du PIB). Comme il ne peut y avoir de stratégie sans objectif à atteindre, l’on pourrait penser que le chef de l’État donnera les moyens d’atteindre cette ambition.
Seulement, sur le plan financier, on sera loin du compte puisqu’il a annoncé une hausse du budget des Armées de « 1,6 milliards par an en plus chaque année, avec comme objectif 2% du PIB à l’horizon 2025 ». Pour lui, c’est un « investissement inédit mais nécessaire pour nos armées ». Nécessaire? Certainement. Suffisant? Non, car on sera bien loin des 50 milliards d’euros (hors pensions et hors opex) promis il y a à peine six mois par le candidat Macron, sauf à réaliser des investissements deux fois plus importants (et donc deux fois plus inédits) entre 2022 et 2025.
En 2017, le budget des Armées s’élève à 32,4 milliards d’euros, hors ressources exeptionnelles (qui se montent à 300 millions). Il a d’ores et déjà été annoncé qu’il serait augmenté de 1,8 milliard en 2018 (il devait être le seul à être dans ce cas mais l’on appris que d’autres ministères verront aussi leurs ressources augmenter, sans avoir eu » à « se bagarrer beaucoup », comme l’a admis Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, qui obtenu un rabiot de 3%).
Donc, en 2018, les Armées disposeront d’un budget de 34,2 milliards, dont 650 millions de surcoûts « opex ». Et, pour la dernière année du quinquennat, en 2022, leurs ressources s’élèveront donc à 40,6 milliards d’euros (en prenant en compte la totalité des surcoûts opex, comme l’a laissé entendre le Premier ministre). On sera donc très loin des 50 milliards d’euros (hors pension et hors opex, on insiste) promis pour 2025. Pour atteindre cet objectif, il faudrait une hausse annuelle avoisinant les 5 milliards d’euros à partir de 2023.
Parlant toujours de l’armée française, M. Macron a également dit au Point qu’il « souhaite aussi la moderniser pour répondre à nos défis sans céder pour autant aux sirènes de la militarisation des relations internationales, qui consistent à dire qu’il ‘faut dépenser de plus en plus dans les affaires militaires pour être crédibles sur le plan des affaires diplomatiques’, sinon la course est sans fin. » Faut-il, encore une fois, rappeler le mot de Bismarck? « La diplomatie sans les armes, c’est la musique sans les instruments »…"
Essel
Comment peut il avoir des idées sur une modernisation de l’armée, alors que sa confrontation avec le général prouve son ignorance;
ne venant pas de ce monde il s’en montre ignorant.
Alors qui peut lui donner des idées pour moderniser ce qu’il ignore,
S’il était un génie, nous nous en serions aperçu, mais nous assistons pour le moment à une répétition de théâtre lamentable;
Qui est le souffleur?
Esteban80
En attendant, les anglais (sinistrés par le Brexit) construisent deux porte avions de 75000 tonnes qui seront opérationnels à la fin de la décennie !
Isabelle
E. Macron a fait une erreur avec le général de Villiers mais au lieu de l’admettre il enfonce le clou. Il est dans une logique émotionnelle au lieu d’être dans la logique de l’action. Ce n’est pas un chef > “il demande au contexte de s’aligner sur ses idées là où un chef authentique ferait le contraire” dixit François Bert
“Celui qui a de l’élévation dans l’âme ne craint point de reconnaitre ses fautes”.
Citation de Jean Baptiste Blanchard ; Les maximes de l’honnête homme (1772)
sanzanicroche
Les socialo coco en marche contre la patrie sont hyper violents stricto sensu et emploient un langage inversé en valeur et donc pernicieux qui a fait ses preuves notamment en ex urss
Voici 36 ans que cela dure ici sans que les combattants de la liberté ne comprennent ça et ne réforment utilement leur richesse de vocabulaire lorsqu ils parlent des traîtres avérés ! c’est bien de la couardise ou de la timidité verbale ? , un sauvage est un sauvage ce n’est pas un “« égaré » ou un soit disant « déséquilibré » c’est un malfaisant qu’il faut neutraliser , macron en est un il faut le dire , les psy qui le denoncent sont un certain nombre a en avoir le courage
Nous devons donc combattre le feu par le feu en employant les mêmes méthodes ou mourir
Ainsi ici vous auriez du titrer « macron viole ses promesses » ou macron trahit ses promesses » ou « macron n’a aucune parole » vous n’avez que l embarras du choix pour fustiger des adversaires mortels qui nous fustigent a longueur d’année pour entretenir l’illusion que nous sommes l ennemi a abattre
Idem pour le choix des photos d’illustration tirées la plupart du temps par manque de temps ou flemme ,de press book bien léché tout sourire manipulateur a l’avantage de notre adversaire alors qu’il suffit de faire un arrêt image adéquat sur vidéo pour présenter l’adversaire tel qu’il est : laid et venimeux sans ses fards et ses prompteurs , ainsi on nous submerge d’arrêt image de le pen la main levée sorti de son contexte pour faire croire qu il est nazi
Communiquer c’est bien communiquer et toucher durablement l’âme des lecteurs est un travail intellectuel permanent ne l’oublions pas !