Selon un sondage Angus Reid publié le 14 août, 63 % des Canadiens exigent une preuve de « tombes anonymes » avant de croire le récit des médias selon lequel des milliers d’enfants autochtones ont été secrètement assassinés et enterrés dans des pensionnats. En 2021, les médias grand public ont commencé à promouvoir des affirmations incendiaires et douteuses selon lesquelles des centaines d’enfants avaient été enterrés par des prêtres et des religieuses catholiques qui dirigeaient des pensionnats autrefois obligatoires.
À ce jour, aucun reste humain n’a été confirmé ou exhumé et les anomalies suspectées restent non vérifiées.
De même, la majorité des Canadiens (61 %) s’opposent à une loi visant à criminaliser la remise en question des allégations concernant les pensionnats indiens et les prétendues tombes anonymes.
Le système des pensionnats du Canada était une structure de pensionnats financée par le gouvernement canadien et gérée à la fois par l’Église catholique et d’autres églises, qui étaient ouvertes de la fin du XIXe siècle jusqu’à la fermeture de la dernière école en 1996. Bien que certains enfants soient décédés tragiquement dans les pensionnats, les preuves ont révélé que beaucoup d’entre eux sont décédés à cause de conditions insalubres dues au sous-financement du gouvernement fédéral, et non de l’Église catholique.
Aujourd’hui, quatre ans plus tard, aucune fosse commune n’a été découverte dans les pensionnats. Cependant, suite aux accusations attribuant ces décès au clergé catholique qui dirigeait ces pensionnats, plus de 100 églises ont été incendiées ou vandalisées partout au Canada, en guise de représailles. Depuis lors, le gouvernement canadien est discrètement revenu sur ses affirmations, refusant de reconnaître publiquement son erreur.