La directrice d’un groupe pro-vie canadien dit craindre un projet de loi qui pourrait priver les centres de grossesse pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance et n’affecte leur capacité à aider les nouvelles mamans qui ont choisi la vie plutôt que l’avortement.
Cette nouvelle législation promise par le gouvernement libéral du Premier ministre Justin Trudeau pourrait priver les centres de grossesse pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance. Le projet de loi a été récemment présenté par le ministre canadien des femmes, de l’égalité des genres et de la jeunesse, Marci Ien.
La Campaign Life Coalition (CLC) a fait part de ses inquiétudes à ses partisans. Son président, Jeff Gunnarson, a déclaré que le projet de loi rendrait vulnérable « l’existence même de ces organisations (caritatives pro-vie) cruciales ».
Le gouvernement affirme qu’« en vertu de cette législation, un organisme de bienfaisance enregistré qui fournit des services de santé génésique devrait divulguer si, au minimum, il ne fournit pas les coordonnées d’un fournisseur de services d’avortement et d’un fournisseur de services de contrôle des naissances ».
Dans l’état actuel des choses, la plupart des organismes de bienfaisance pro-vie qui aident les femmes déclarent déjà qu’ils n’offrent pas d’avortements ou n’en recommandent pas.
Avec cette proposition de loi, le parti libéral réaffirme une fois de plus qu’il n’est pas le parti du “choix” mais le parti de l’avortement comme seul choix.
Ces dernières semaines, M. Trudeau a intensifié sa rhétorique sur l’avortement sur les réseaux sociaux dans le but apparent de rallier sa base, se vantant constamment de la volonté de son gouvernement de rendre le meurtre d’un enfant dans l’utérus plus facile que jamais. Il s’est également vanté à plusieurs reprises de son bilan pro-avortement à la Chambre des communes.
Pendant des années, Trudeau a professé son soutien à l’avortement bien qu’il ait été baptisé catholique.
PascaleBrebis
Ces organismes pro-vie devraient se prévaloir de la loi sur l’obligation de «l’assistance à personne en danger» concernant les enfants à naitre.
Parallèlement à ce projet de loi canadien, on apprend ce matin que depuis l’élection de D.J. Trump, la vente de pilules contraceptives ont augmenté aux USA, indiquant clairement que l’avortement est perçu comme un moyen de contraception comme les autres, remplaçable par des «préventifs» chimiques. Effet responsabilisation? Il est en effet moralement moins grave d’éviter une conception non désirée que de l’interrompre. Reste à savoir maintenant si le nombre d’avortements en sera d’autant diminué.