Devant l’hystérisation très parisienne de la canicule, les habitants de Carpentras, de Marseille ou d’Avignon sourient. Quant aux habitants des départements d’Outre-mer, originaires ou pas, ils doivent halluciner du report du brevet, eux qui connaissent des températures très élevées à certaine périodes de l’année : ils savent s’adapter depuis longtemps (tenue adaptée, horaires décalés, ventilateurs et brasseurs d’air dans les classes, brumisateurs…).
De la même manière que lorsque trois flocons de neige tombent à Paris en hiver, Cnews et BFM nous font un non-stop sur la canicule, sur la chaleur, sur l’été en somme.
Voici un petit article fort bien écrit et tellement pertinent :
La machine réchauffiste médiatico-politique est relancée ! Il semble raisonnable de refroidir le débat :
L’histoire du climat de la planète est celui de changements très importants : depuis des dizaines de milliers d’années nos ancêtres ont connu l’alternance de périodes glaciaires, tempérées et chaudes. Pour la France notre climat actuel est approximativement celui qu’ont connu l’empire romain et le haut Moyen-Âge : culture de la vigne en Angleterre, agriculture au Groenland, fonte des glaciers alpins…
Brusquement à partir du milieu du XIVe siècle l’Europe a subi le Petit Âge glaciaire : fleuves gelés, mortalité, famines… dont nous sommes heureusement sortis au milieu du XIXe siècle, pour retrouver progressivement une température plus clémente (augmentation à ce jour de 1,5 degré Celsius)
Est-ce catastrophique ? Non, d’autant plus que depuis une vingtaine d’années la température n’a pas augmenté sensiblement et que, comme l’a constaté Emmanuel Leroy-Ladurie dans son magistral ouvrage Histoire du climat de la France depuis l’an mil, ce sont les périodes chaudes qui sont les plus favorables en termes sociaux et économiques.
Quelles en sont les causes ? Peut-être les émissions de CO2 par la combustion des énergies fossiles mais sa concentration dans l’atmosphère a varié considérablement au cours de la très longue histoire de la planète et sa teneur a augmenté après et non avant une forte augmentation de la température. Par ailleurs, non toxique, il est le principal facteur du verdissement de la planète, soit en moins de deux siècles, d’un « continent vert » (forêts et terres cultivables) d’une superficie comparable au double de celle des États-Unis.
Si on rend le CO2 responsable, son élimination au titre de la « neutralité carbone » en 2050 ne relève-t-elle pas des promesses impossibles dont sont familiers les pouvoirs politiques, sauf à plonger l’humanité dans un chaos combinant misère et dictature ? Nouvelle version des « Lendemains qui chantent » ?
Au lieu de cultiver la collapsologie, les médias et les pouvoirs publics seraient bien inspirés de conseiller à la population de fermer volets et fenêtres pendant la journée, les ouvrir la nuit tombée et d’éviter le réflexe stupide de « faire des courants d’air » avec de l’air chaud ! Ils pourraient aussi expliquer que des milliards d’êtres humains vivent dans des pays très chauds en adaptant leur mode de vie sans maudire le CO2. Nos voisins espagnols vivent le soir et les provençaux font la sieste !
Serait-ce un drame si les habitants de Lille jouissaient du climat de Bordeaux et ces derniers de celui de Gibraltar ? Les pays du nord de l’Europe ne sont-ils pas secrètement favorables à un éventuel réchauffement climatique ?
Il convient de constater que la multiplication des COP, (coûteuses et fortes émettrices de CO2) n’est pas parvenue à changer l’inévitable évolution du climat. Mais en revanche à affoler les populations et ainsi renforcer l’emprise des pouvoirs publics et des organisations non gouvernementales qui, au motif de « sauver la planète », augmentent la pression fiscale et vendent des indulgences.
Peut-être faudrait-il se préoccuper du refroidissement attendu de la planète, objet naguère des recherches de certains des mêmes scientifiques prédisant le réchauffement ?
Chouan85
Cette nuit, j’ai pris mes quartier d’été dans la maison. J’ai dormi au frais avec une couette. Non je ne suis pas au pôle nord mais en Vendée. En fermant les volets et en évitant les combles les maisons restent fraîches.
Prout
Faut toujours le dire et le redire : ce n’est pas parce qu’il fait chaud quelque part, qu’il fait chaud partout ! Et le relevés de quelques températures “extrêmes” , même sur une semaine, ne fait pas un climat !
On a bien sûr très chaud en France (surtout au sud de la Loire en réalité, pas à Paris, oû la chaleur est raisonnable !) avec des records comme à Clermont qui mesure son record absolu de chaleur (40,9°C)… ailleurs en Europe, nous ne relevons pas des températures exceptionnelles !
La raison est simple : la coupable est la dépression atlantique qui aspire l’air saharien PILE sur la France. ça n’a AUCUN rapport avec le climat mondial. D’ailleurs, le climat mondial se mesure par des moyennes, pas par des températures extrêmes de quelques jours… sur une toute petite partie de sa surface (La superficie de la France ne représente pas grand chose sur le globe terrestre !). De plus quand il fait 12 voire 15 degrés au dessus des normales, quel rapport avec un réchauffement global qui se joue sur seulement quelques dixièmes de degrés ??
En météorologie, quand il fait “anormalement” chaud quelque part, il fait “anormalement” frais de l’autre côté des centres d’action !
quelques chiffres :
Hier mercredi 26 juin, il a fait à Séville (Espagne) : 32°C en MAXI… la moyenne pour une fin juin est de … 35°C. On est donc sous les normales !
Londres : 21°C (contre une normale de 22°C), Dublin : moins de 18°C (contre 19)
Lisbonne : 26°C (contre 27°C)
Athènes : 32°C (moyenne de 31°C)
Berlin : 37°C (contre 23°C) mais on est retombé aujourd’hui à 25°C
Amsterdam : 22,9°C (moyenne de 21°C)
Reykjavik : 11,5°C contre 13°C en moyenne
Stockholm : à peine 18°C contre une moyenne de 23°C
Il faisait à Moscou aujourd’hui en plein après-midi :….. 15 degrés ! (contre une moyenne de 23°C) … on est très largement sous les normales !
Faliocha
Ouais mais Prout, ça, ce sont de vrais chiffres, et les vrais chiffres ça n’a aucun intérêt! Ce qu’il faut, c’est avoir peur, très peur. Moi je vous dis, et je maintiens, qu’on va tous mourir parce qu’il fait chaud aujourd’hui, et que s’il fait moins chaud après-demain, ce sera quand même dû au réchauffement climatique. Comme je le dis toujours, supprimons toutes les vaches et arrêtons TOUS d’avoir des enfants : c’est la seule solution raisonnable. On a bien lu l’an dernier quand il a gelé plus dur que d’habitude en janvier, que c’était à cause du réchauffement. Puisqu’on vous le dit, enfin !