Lu sur Atlantico :
"Même si la Securities and Exchange Commission (SEC) a intensifié ses enquêtes de Wall Street dans la dernière décennie, l'agence a à plusieurs reprises permis aux plus grandes entreprises d'éviter des peines spécifiquement destinées à s'appliquer aux cas de fraude.
Par l'octroi de dérogations, la SEC a laissé des géants financiers comme JPMorganChase, Goldman Sachs et Bank of America continuer à avoir des avantages réservés aux entreprises les plus fiables. Il est donc toujours aussi facile pour eux de lever des fonds auprès d'investisseurs, par exemple, d'éviter la responsabilité contre les poursuites si ils se trompent dans leurs prévisions financières.
Une analyse des enquêtes de la SEC, portant sur la dernière décennie, par le New York Times montre que, dans près de 350 cas, l'agence a donné aux grosses institutions de Wall Street et à d'autres institutions financières des passes droits évitant les sanctions. Cela comprend aussi des dérogations à ces entreprises de procéder à des ventes d'obligations et de gérer des fonds communs de placement.
JPMorganChase, par exemple, a été cité dans six cas de fraude au cours des 13 dernières années, dont une portant sur 228 millions de dollars l'été dernier. La compagnie a néanmoins obtenu au moins 22 dérogations. Bank of America et Merrill Lynch, qui ont fusionné en 2009, se sont rendu coupable de 15 cas de fraudes et ont reçu au moins 39 dérogations."
Emmanuel
Dans la série des connivences qui empêchent le capitalisme et le libre marché de fonctionner correctement: celle entre l’Etat et les banques de ce côté-ci de l’Atlantique.
C’est ainsi que, dans la gestion de la crise de l’euro, les hommes de l’Etat et les hommes de la banque ont la capacité de passer des accords, entre eux, qui ne représentent pas les intérêts de leurs mandants réciproques. A ce sujet, une très intéressante et didactique explication: suivre le lien ci dessous.
http://blog.turgot.org/index.php?post/Dryancour-miracle-monétaire
PG
Et en France ?
Les énarques administrent les grandes banques dites privées, les organismes publics ou semi publics de financement, les compagnies d’assurance, les sociétés de couverture des risques, les directions du ministère des finances, les organismes de contrôle de la Bourse des activités financières, la Banque de France, la Caisse des Dépôts et Consignations, etc….Ils sont à la tête ou dans les directions des grands partis politiques, ils dirigent même le MEDEF, ils passent d’ne fonction à une autre (public – privé, voire politique)
et il n’ y aurait pas de connivences ?
Si nous avions les yeux ouverts, nous Français, nous comprendrions que la société de connivence par excellence, c’est la France. Car derrière le discours de ”l’Etat républicain juste et impartial,”il y a la termitière des liens et des intrications multiples. Surtout les chasses gardées polytechniciennes et centraliennes au sein de l’Etat.
Aux USA, il en va de même entre la finance et l’Etat depuis longtemps, surtout depuis Roosevelt, et à nouveau CLINTON, mais on en parle, et des journaux l’écrivent après avoir fait une enquête, un mot qui ne signifie plus grand chose dans les médias français. Parce que, ne l’oublions pas, les grands médias français appartiennent aux propriétaires des grandes entreprises dont les marchés dépendent de l’Etat.
Et Mme l’énarque défendant les entreprises, Mme PARISOT, dirige un institut de sondage impartial, puisqu’elle fait campagne contre une candidate et un parti et que ses sondages sont achetés par les journaux que possèdent les propriétaires des entreprises qui dépendent de l’Etat……..voir plus haut.
Connivence rime avec France, même si la rime est pauvre. La réalité de cela n’est que très rarement dénoncée dans la très grande presse. Ou sur un aspect mineur.
Or cet état de fait contrevient totalement à ce que sont les principes d’une société de liberté et de responsabilité : voter donc pour les candidats soutenus par ces réseaux, c’est déjà en soi, trahir la DSE et la morale catholique, qui ne se résume pas à la loi Veil ou le mariage gay. D’autant plus que ces réseaux de pouvoir financier et économique qui campent d’ans l’Etat sont favorables à toutes les aberrations de la culture de mort.
Voter ”utile” catholiquement contre Hollande en votant Sarkozy, c’est privilégier l’emballage au détriment du contenu. Beaucoup de catholiques y compris des Fondations se disant catholiques ou autres hebdomadaires de même farine vont faire ce choix insensiblement, par petites touches et manipulations : on mesurera là leur degré de connivence.
LB
Excellent commentaire de PG, la France n’a de leçon à donner à personne, elle est complètement gangrénée, contrôlée et même sans doute incapable d’un sursaut salutaire.
Pas d’hommes, de cadres fiables……sous la botte de Wall Sreet et de la City et de leurs larbins.