Interrogé par Religion News Service le 21 juillet, le cardinal Burke déclare que l’islam est «d’abord une forme de gouvernement». Il a déclaré s’inquiéter que plusieurs personnes ne comprennent pas que
«quand ils (les musulmans) deviennent majoritaires dans un pays, ils ont le devoir de soumettre toute la population à la charia».
[..] «Le point que je veux faire passer est le suivant. Quand ils deviennent majoritaires dans quelque pays que ce soit, les musulmans ont l’obligation religieuse de gouverner le pays. Si c’est ce que les citoyens d’une nation donnée désirent, alors ils n’ont qu’à permettre que ça continue. D’un autre côté, s’ils s’y objectent, alors ils doivent trouver une façon de faire face à la situation."
Le cardinal a indiqué que, dans certaines villes de France et de Belgique, avec d’importantes populations musulmanes, «il y a des mini États islamiques» avec des «zones fermées» [‘no-go zones’] aux autorités gouvernementales. Il ajoute que
«ces phénomènes ne sont pas des anomalies dans l’islam. C’est la façon dont les choses doivent aller… Si vous comprenez cela et que vous n’aimez pas l’idée de vous voir imposer un gouvernement islamique par la force, alors vous avez raison d’avoir peur».
Il rappelle des exemples historiques d’invasions musulmanes de nations chrétiennes d’Europe, comme la bataille de Lépante (1571) et la bataille de Vienne (1683) qui s’étaient soldées par des défaites de l’empire ottoman.
«Ces événements historiques sont directement rattachés à la situation qu’on vit aujourd’hui. Il n’y a aucun doute que l’islam veut gouverner le monde». […] «Je pense qu’on doit insister là-dessus. On doit dire non, notre pays n’est pas disponible pour être transformé en État islamique.»