A quelques jours du Synode sur la famille, en présidant dimanche la Sainte Messe dans la Cathédrale de Cordoue (Espagne), le Cardinal signala que
« nous pouvons longuement parler de Dieu, et dans le fonds, le faire sans avoir la foi. Nous pouvons « démonter » l’Evangile et la Tradition pour les remettre au goût du jour du monde actuel, « aplanissant » ses exigences et « accommodant » un homme post moderne fragile, superficiel et immature. »
« S’il en était ainsi, si nous étions privés de l’occasion de confronter nos vies avec la Parole divine, nous perdrions aussi la jouissance de l’authentique félicité que nous apporte le Christ, qui ne vient pas nous ôter les croix de nos vies, sinon rendre notre joug fécond et nous encourager à toujours faire la volonté de Dieu. La présence du Seigneur, nous la trouvons sur le chemin qui conduit à la Pâques et non pas dans un christianisme « soldé » et sans exigences. Seul le Christ et son amour peuvent rendre plus supportable la Crois de la maladie, de la perte d’emploi, de la solitude et du veuvage, de l’infidélité et de l’échec matrimonial. »
D’autre part, dans son rapport du 29 septembre intitulé « la présence et la mission de l’Eglise dans une société pluraliste », le Cardinal souligna l’importance de la défense de la vie, de la famille et de la liberté religieuse.
« La famille doit être fermement défendue comme le lieu et l’environnement où chaque homme se remplit d’amour et grandit en tant qu’homme prêt à l’effort et disposé au sacrifice. »
«La dualité entre homme et femme est nécessaire pour la constitution d’un mariage et d’une famille, et aucun enfant ne peut être privé de son droit naturel à avoir un père et une mère. »