Face à l’émigration massive, le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, président du Dicastère au service du développement humain intégral, a plaidé pour la promotion du développement des pays de provenance des migrants, le 30 mars 2017. Présentant au Vatican le Congrès organisé par le dicastère les 3 et 4 avril, sur le thème “Perspectives pour le service du développement humain intégral à 50 ans de Populorum progressio”, le cardinal ghanéen a évoqué la crise actuelle de façon très politiquement incorrecte :
« L’immigration c’est comme l’eau qui coule du robinet : il ne faut pas seulement essuyer, mais fermer le robinet ».
Le cardinal Turkson a estimé que la « préoccupation » des pays d’accueil était due à leur baisse démographique :
« là où il y a plus d’hôtes que d’enfants, il y a toujours une tension ».
Pour donner asile, il faut en effet « une sécurité dans la démographie locale ». D’où aussi la montée des « nationalismes », exprimant « la préoccupation d’un pays d’être englouti par l’arrivée en masse de nouvelles populations ».