Le film Da Vinci Code ouvrira le festival de Cannes le 17 mai en France. Ce film, comme le roman dont il est tiré, est une lamentable caricature de l’Eglise catholique, de son enseignement et de ses institutions.
Mais l’Opus Dei, l’une des victimes de Dan Brown, n’appelle pas à voter des lois contre la cathophobie. "Nous n’avons aucun désir de polémiquer, nous n’allons recourir ni au boycott, ni à rien de semblable. Nous continuons de gérer cette situation dans la transparence, la sérénité et avec un esprit constructif. (…) Beaucoup de gens sont meurtris par le manque de respect du Da Vinci Code vis-à-vis des croyances des chrétiens. Nous aimerions inviter ces personnes à manifester leur désaveu sereinement et de façon constructive : en faisant connaître l’un des projets d’éducation ou de coopération promus par les catholiques en Afrique ; ou en contribuant à leur financement avec un petit apport. Nous savons bien qu’une aide de ce type n’est qu’un geste symbolique mais elle a aussi une portée très concrète et positive."
Noel
Je crois au contraire qu’il faut utiliser l’énorme propagande dont ce film va être l’objet pour rétablir, auprès des jeunes surtout, la vérité. C’est l’occasion ou jamais de demander la parole pour parler clairement de l’Eglise, de sa tradition, d’une lecture juste des évangiles et cela en corrigeant les inepties du livre et du film. On devrait mettre en ligne une mise au point (cela existe peut-être déjà) disponible pour tous les responsables d’aumôneries et de paroisses. Je vous assure que des conférences sur ce sujet attireront du monde. Les hommes ont soif de spiritualité, mais aussi de vérité. L’Eglise doit prendre sa place dans ce débat. C’est impératif pour l’évangélisation de la culture et l’évangélisation tout court.