C'est ce que déclare Marion Maréchal Le Pen à propos du délit d'entrave à l'avortement.
Jean-Frédéric Poisson ajoute de son côté :
«Au moment du vote de l'état d'urgence, j'avais proposé un amendement sur la suppression des sites djihadistes, qui avait été retoqué. On voit bien là la hiérarchie des maux révélatrice de la mentalité socialiste». «Si le gouvernement faisait un travail réel d'information sur les conséquences réelles de l'IVG, les associations n'éprouveraient pas le besoin de le faire».
Hervé Mariton commente :
«ce dispositif de la gauche qui s'appuie sur l'idée de pressions psychologiques est périlleux pour les libertés publiques.» «Comment définir le périmètre de ces pressions sans tomber dans la police de l'opinion?». «En matière d'IVG, la loi Veil est un point d'équilibre. Toute la loi Veil, rien que la loi Veil», estime le député qui pense que tout changement constituerait une dérive.
Jacques Bompard a déposé lui plus de 50 amendements sur le délit d'entrave numérique dans lequel il voit une «promotion de la culture de mort». Il ne se contente pas d'en demander la suppression, mais propose un amendement pour obliger «les sites faisant ouvertement l'apologie de l'avortement» «d'insérer un onglet indiquant les dangers que peut engendrer l'avortement» ainsi que la création d'un «délit d'incitation à l'avortement».