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France : Politique en France

“Ce budget est socialiste”

“Ce budget est socialiste”

Eric Ciotti dénonce au JDD :

Je suis en colère contre ce budget, qui est un véritable budget socialiste. Le Haut Conseil des finances publiques en a révélé la supercherie. On nous annonçait deux fois plus d’économies que de hausses d’impôts, mais en réalité, c’est l’inverse qui se produira : deux fois plus de hausse d’impôts que de baisse de dépenses. Les impôts seront bien réels alors que les économies seront virtuelles.

Ce budget est socialiste parce qu’il prévoit une augmentation des prélèvements obligatoires de près d’un point, un choc fiscal extrêmement violent qui aura des conséquences très lourdes sur la croissance et l’emploi. C’est un budget socialiste car, de surcroît, il s’en prend aux créateurs de richesse, sans véritable effort sur les dépenses publiques qui continueront d’augmenter de 2,1 %. Aucune réforme structurelle de l’État n’est prévue, notamment sur la réduction du nombre de fonctionnaires ou la suppression des autorités administratives inutiles. Bref, c’est un budget de facilité, pas un budget de courage. […]

Nous savons tous que ce budget est non seulement insincère, mais qu’il a sans doute été l’objet d’une manipulation au sommet de l’État. Je crains que Michel Barnier, qui a nommé à ses côtés des proches d’Emmanuel Macron dont son propre directeur de cabinet – auparavant directeur cabinet de Bruno Le Maire –, ne puisse être en mesure de révéler la vérité. On n’appelle pas des pyromanes lorsqu’on a besoin de pompiers. C’est pourquoi, dès mardi, le groupe UDR a réclamé la création d’une commission d’enquête sur ces dissimulations budgétaires. […]

Avec un groupe parlementaire d’une vingtaine de députés, vos voix peuvent être cruciales pour l’adoption du budget. En l’état actuel, voterez-vous contre ?

Naturellement, je m’opposerai de toutes mes forces à ce budget qui va fragiliser encore davantage notre pays. Il est choquant qu’un gouvernement se prétendant de droite mène une politique de hausse des prélèvements obligatoires et de poursuite de l’augmentation des dépenses publiques.

Quelles sont vos lignes rouges incontournables ?

Mes lignes rouges, que j’avais fixées en tant que président de LR, avaient été approuvées par ceux qui soutiennent aujourd’hui le gouvernement : pas de hausse d’impôts, pas de désindexation des retraites, pas de baisse des dépenses de santé. Malheureusement, ces trois lignes rouges sont franchies sans scrupule par le gouvernement.

Que proposez-vous pour redresser les finances sans sacrifier les contribuables ?​

Nous déposerons dès aujourd’hui des amendements dans le sens d’une réduction massive des dépenses publiques et d’une baisse des prélèvements obligatoires. L’idée est de réduire deux fois plus les dépenses que les impôts, afin d’affecter une partie des économies à la diminution de la dette. Cela passe par la suppression des agences coûteuses comme le CESE et l’Arcom, et la privatisation de participations de l’État dans des entreprises comme Orange, Engie ou Renault. Nous proposons également la suppression du régime des intermittents du spectacle, la réduction des subventions à l’audiovisuel public et de l’Aide médicale d’État, ainsi que la réduction des aides sociales pour les étrangers durant les cinq premières années. Il faut réduire le périmètre de l’État ! […]

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5 commentaires

  1. Il a oublié la suppression des aides à toutes ces associations qui nous pourrissent la vie: LGBT soutien aux migrants etc etc etc 20 milliards d’économies. suppression des aides aux syndicats, diviser par moitié le salaire des députés des sénateurs des sinistres et suppression de tous ces comités théodules qui ne servent qu’à engraisser des parasites, suppression de l’AME, suppression de touites les aides aux migrants bon ne devrait pas être loin de 100 milliards d’économies etc etc ah oui j’oubliais plus un kopek à l’Ukraine

    • “suppression des aides à toutes ces associations”
      Ne suffirait-il pas d’ interdire les SUBVENTIONS, en laissant seulement la défiscalisation des dons (qui constitue déjà un financement par le budget national..)?
      Si ces associations n’arrivent pas à glaner assez de subsides en dons, c’est que leur objectif n’intéresse pas les citoyens: il n’y a alors aucune raison que l’état se substitue à la volonté du peuple.

  2. Le problème c’est que ces réaménagements financiers sont considérés comme une fin en eux-mêmes. Il ne s’agit pas de reconsidérer la structure politique et économique de notre pays mais de gratter des fonds de tiroir ou de ponctionner quelques malheureux. Comme le disait Mitterrand sous la quatrième, cela se termine toujours par l’augmentation du prix des cigarettes. Encore quelques minutes Monsieur le bourreau avant le déclassement financier de la France et l’obligation de rembourser la dette. Le ministre des finances Armand a exhalé sa détestation du fait national, on ne compte pas sur lui pour rebattre les cartes. Le totalitarisme européen, l’insécurité, l’immigration, la soumission aux USA, la perte d’influence sur l’échiquier mondial, la désindustrialisation, la politique énergétique, la régression de l’éducation nationale, la chute intellectuelle et morale des élites, la dégradation du système hospitalier, la dénatalité, cela passe à l’as. Emmanuel Todd ajouterait peut-être la mortalité infantile et la chute du christianisme. Macron démission, bien entendu. Mais quoi à la place ?

  3. “L’idée est de réduire deux fois plus les dépenses que les impôts, afin d’affecter une partie des économies à la diminution de la dette.”
    Cette phrase de Monsieur Ciotti est aussi une supercherie.
    A partir du moment où la France a un budget déficitaire, elle ne diminue pas la dette, elle l’augmente du montant du déficit.
    Réduire le déficit, n’est pas faire des économies.
    Le remboursement dû de demain remplacera celui d’aujourd’hui.
    Une situation normale est un budget à l’équilibre et non un budget déficitaire.
    Pas besoin d’être inspecteur des finances pour comprendre cela.
    Nos politiques n’ont même pas la culture financière et économique du moindre petit épicier, ils sont dans leur monde artificiel du racket fiscal.

  4. “Ceci est un budget socialiste” indique Eric Ciotti. Pour que le budget ne soit plus socialiste, il faudra que la politique ne le soit pas. Or tel n’est pas le cas.
    Si le socialisme consiste à nationaliser l’économie, à étatiser, l’école et les universités, à uniformiser la pensée, alors, il est logique que le budget devienne socialiste, que l’État soit socialiste, que la Justice, la Police, et les services publics le soit tous. C’est effectivement la tendance que l’on observe à tous les niveaux, y compris européen. Du collège unique à la monnaie unique, en passant par l’unisexisme (puisqu’il n’y a plus d’homme et de femme et que ceux-ci sont interchangeables), l’uniformisation socialiste nous guette et nous menace. Cela nous conduit fatalement au communisme. Lequel n’est pas mort. L’athéisme républicain en est l’illustration.
    Pour inverser cette tendance, il faudrait revenir, au moins, à la source de la V° République. De Gaulle ne disait-il pas dans un entretien que : “La France, ce n’est pas la droite, la France ce n’est pas la gauche, la France, c’est tous les Français”.
    Hélas, M CIotti, et tous ces camarades, feu “Républicains”, ont été les fossoyeurs de cette unique France, qui n’est ni de droite, ni de gauche, de cette France chrétienne et non pas révolutionnaire. Ils ont accepté que sa constitution soit prostituée par l’introduction du “droit” à l’avortement. Voilà une décision bien socialiste, et en tout cas issue de la gauche.
    Le budget ne doit être ni de droite ni de gauche, il doit devenir le budget de la nation, le budget de tous les Français qui l’alimentent abondamment par leurs nombreux impôts, taxes, cotisations et prélèvements.
    Quelques conseils : plutôt que de financer l’avortement et l’euthanasie à coup de centaine de millions d’euros, revenir à une saine politique familiale porteuse d’avenir : l’avenir de la France, et accessoirement des retraites, passent par les berceaux.
    Rétablir les services publics, notamment ceux de l’énergie, pour en finir avec l’inflation due aux coûts de l’électricité et du gaz. La concurrence qui a été vendue pour faire baisser les prix de l’énergie s’est révélée être une imposture. Mais cette nationalisation doit être mise au service des Français. Pourquoi ne pas envisager un système de partage largement ouvert, dans l’esprit de la “participation” gaullienne.
    Supprimer un ou plusieurs échelons de l’administration (Communauté de commune, régions, agences) et pourquoi pas réformer le Parlement en une seule assemblée comparable aux États-Généraux.
    Réunir Police-Gendarmerie et Justice en un seul corps. Les policiers et gendarmes ne sont pas des auxiliaires de la justice, ils en sont le premier échelon, ceux qui, sur le terrain, agissent et interviennent les premiers.
    Mettre fin à la gabegie européenne. En finir avec l’élargissement de plus en plus couteux (Turquie par exp). Récupérer les milliards d’euros que la France verse au budget européen.
    Mettre en place une vraie politique familiale de la vie.
    Voici, ce que pourrait être une politique nationale pour la France. On aurait alors une certaine idée du budget qui ne soit ni socialiste, ni capitaliste.

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