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L'Eglise : L'Eglise en France

“Ce n’est ni par la violence, ni par la destruction que l’on relèvera la France, mais par le retour à Dieu !”

“Ce n’est ni par la violence, ni par la destruction que l’on relèvera la France, mais par le retour à Dieu !”

Homélie du père Domini appelant à la prière le 8 septembre :

Bien chers amis, les paroles de Jésus dans l’évangile peuvent paraître très dures :

« Si quelqu’un vient à moi sans haïr son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses soeurs, et jusqu’à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Quiconque ne porte pas sa croix et ne vient pas derrière moi ne peut être mon disciple».

Ces paroles sont incompréhensibles pour ceux qui sont esclaves de la loi de la chair et étrangers à la Loi de l’Esprit, qui ont l’esprit du monde et non l’Esprit de Dieu. Aucun homme ne peut demander de renoncer à sa famille et à sa propre vie pour Le suivre et être son disciple. Jésus le peut, parce qu’Il est vrai Dieu et vrai homme !

Dans la première lecture de ce dimanche, l’auteur inspiré du Livre de la Sagesse pose cette question :

« Quel homme peut connaître le dessein de Dieu, qui peut concevoir ce que veut le Seigneur ? … ce qui est dans les cieux, qui l’a découvert ? »

Salomon n’est pas pessimiste, il est témoin de l’espérance. En quittant le sol français à Lourdes, le 15 septembre 2008, Benoît XVI avait fait cette prophétie : « les temps sont propices à un retour à Dieu ». Ceux qui ont l’esprit mondain ne peuvent que se moquer de ces mots de Benoît XVI. Ils nous diront : ouvrez les yeux, le retour à Dieu n’a pas eu lieu, la France est au bord du chaos ! Nous continuons à dire que ces paroles de Benoît XVI étaient prophétiques. Elles avaient été longuement mûries dans la prière. Dieu peut transformer les hommes pécheurs, leur envoyer son Esprit Saint et leur donner Sa Sagesse !

N’oublions pas le grand appel de St Jean-Paul II à la France, en juin 1980 :

« France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? France, éducatrice des peuples, es-tu fidèle à ton alliance avec la Sagesse éternelle ? »

Le dernier grand appel de St Jean-Paul II à la France a été donné le 15 août 2004 à Lourdes. Il a d’abord demandé aux femmes d’être des sentinelles de l’invisible : Dieu. Puis il nous a rappelé que notre liberté était une liberté libérée par Jésus-Christ. Il nous a demandé de défendre notre liberté chrétienne et il nous a confié à la Vierge Marie. Reprenons ces deux grands appels de St Jean-Paul II à la France, au début de son pontificat et au terme de celui-ci, nous trouverons alors le seul remède pour le renouveau de la Fille aînée de l’Eglise : la fidélité aux promesses de son baptême, à son alliance avec la Sagesse de Dieu, sa liberté libérée par le Christ. Ce n’est ni par la violence, ni par la destruction que l’on relèvera la France, mais par le retour à Dieu !

Dans la deuxième lecture, Saint Paul demande à Philémon, « son fils bien-aimé » d’accueillir son esclave Onésime comme un frère. Cet esclave, saint Paul, l’appelle son enfant parce qu’il l’a baptisé. Cette lettre révèle que, pour Saint Paul, il n’y a plus d’esclaves ou d’hommes libres, mais un seul homme nouveau en Jésus-Christ !

Benoît XVI, dans l’homélie de sa Messe d’intronisation, commentait ainsi ce que St Jean-Paul II avait voulu dire en commençant son pontificat :

«Celui qui fait entrer le Christ ne perd rien, rien, absolument rien de ce qui rend la vie libre, belle et grande. Non ! … Dans cette amitié seulement nous faisons l’expérience de ce qui est beau et de ce qui libère… N’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et il donne tout. Celui qui se donne à lui reçoit le centuple. Oui, ouvrez, ouvrez tout grand les portes au Christ et vous trouverez la vraie vie. Amen ».

Le 8 décembre 1947, la France était sur le point de tomber sous le joug communiste. Humainement parlant tout semblait perdu. Dans le village de l’Île Bouchard, la Vierge Marie appelait des enfants à prier pour la France … et la France fut sauvéeDemain, 8 septembre, nous fêterons la nativité de la Vierge Marie. Le 8 septembre est bien évidemment en lieu avec le 8 décembre. Puissent tous les baptisés de France faire monter vers Dieu par l’intercession de la Reine de France, la même prière que les enfants de l’Île Bouchard, puis des paroissiens, une prière confiante et unanime : nous vous demandons pardon des péchés qui ont défiguré le visage de la Fille aînée de l’Eglise et nous vous supplions de nous faire miséricorde. Sauvez, sauvez la France et qu’elle redevienne fidèle aux promesses de son baptême, qu’elle entraîne les Nations à faire alliance avec la Sagesse éternelle de Dieu et qu’elle témoigne avec fierté de sa devise  liberté, égalité, fraternité en fondant cette devise sur son sûr et seul fondement : Notre-Seigneur Jésus-Christ qui a libéré notre liberté en nous donnant le nouveau commandement de l’Amour : aimer comme Il nous aime !

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