Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causeur, défend la liberté d'expression d'Eric Zemmour suite à ses propos tenus dans son magazine. Extraits de son interview dans le Figaro :
"Je ne lâche pas mes amis dans la tempête. Face à la meute, ce qui me rapproche d'Eric Zemmour me semble toujours plus important que ce qui me sépare de lui (…)
Ce préalable étant fait, oui, j'ai été choquée, par la proximité dans la même phrase des termes «respect» et «terroristes», c'est même écrit dans le journal. Mais je veux continuer à vivre dans un pays où je peux être choquée, blessée, indignée, outrée par les propos des autres – et je vous assure qu'il y a l'embarras du choix. Et quand quelque chose me choque, plutôt que d'agiter une gousse d'ail et de marmonner des formules conjuratoires – «il faut détruire Zemmour!» – comme si je venais de découvrir un os à ronger, j'interromps, j'interroge, j'objecte. C'est ce que j'ai fait dans cet entretien. Sa réponse m'a semblé satisfaisante, non pas que je sois d'accord, mais je comprends ce qu'il a voulu dire, j'y reviendrai. Et cela ne m'a pas traversé l'esprit une seconde qu'on pouvait y voir de l'apologie du terrorisme. Zemmour en défenseur de l'islam radical, il fallait y penser ! Il n'aurait pas tué Kennedy, aussi ? (…)
Je précise que je pensais exactement la même chose pour l'odieux «je suis Charlie-Coulibaly» de Dieudonné. Les délits d'opinion (qu'on appelle aussi délits de presse, car c'est la publication qui crée le délit) relevaient en France d'une loi très libérale, car la liberté d'expression, «un des droits les plus précieux de l'homme» selon la déclaration de 1789, ne doit être limitée qu'en cas de réelle nécessité. Jean-Marc Rouillan a été condamné après avoir écrit en substance qu'on pouvait tout dire des terroristes du Bataclan sauf qu'ils étaient lâches. Je veux croire que les juges avaient d'autres raisons, Rouillan a réellement été terroriste – ce qui fait une sacrée différence avec Zemmour -, le bon sens et la décence auraient dû le pousser à s'abstenir. N'empêche, s'il apparaissait qu'on peut être condamné simplement pour avoir dit que les terroristes sont des monstres mais pas des lâches, ou même pour avoir dit qu'ils ne sont pas lâches sans avoir précisé qu'ils sont des monstres, alors notre liberté serait beaucoup plus gravement menacée que ce que je crois. Et pourtant, je pense, moi, qu'il faut beaucoup de lâcheté pour faire payer son impuissance à des innocents (…)
Vous connaissez la formule, donnez-moi deux mots de la main d'un homme et je le fais pendre. Il est tordant de voir tant de gens avoir une lecture quasiment salafiste d'un entretien paru dans Causeur. Au lieu d'interpréter, de comprendre le sens de ce qui est dit par rapport à un contexte (opération qui est au cœur de la culture), on s'attache au sens littéral, on fétichise les mots. Il a dit «respect». Il «respecte» des barbares, donc c'est un barbare lui-même, fermez le ban. Je m'en veux de ne pas avoir compris que ce terme «respect» ne passait pas, même avec des pincettes, car on entend le respect et pas les pincettes. Cependant, comme me le signale un lecteur avec humour, il faudrait peut-être chercher des poux dans la tête de Fabius qui a dit un jour qu'Al Nosra avait fait du bon boulot… (…)
Cependant, beaucoup de gens ont été sincèrement troublés par cette phrase, il faut donc l'expliquer. À ce moment de la discussion, nous parlions de la psychiatrisation des terroristes: pour éviter toute connexion avec l'islam radical, on les décrit comme des abrutis, des cas sociaux, des déséquilibrés. Ce que dit Zemmour, c'est que, pour les combattre, il faut les prendre au sérieux et que c'est en sous-estimant nos ennemis qu'on perd les guerres. Alors, dans son refus de céder au chantage à l'émotion, il finit par faire preuve d'une certaine insensibilité, qu'il revendique d'ailleurs, et que je déplore pour ma part. Je ne vois toujours pas ce que ça a à voir avec les tribunaux. Dans un autre registre, que pensez-vous de cette phrase, prononcée par François Mitterrand le 8 mai 1995 à Berlin, pour le cinquantenaire de la victoire sur l'Allemagne: «Je ne suis pas venu souligner la défaite, parce que j'ai su ce qu'il y avait de fort dans le peuple allemand, ses vertus, son courage, et peu m'importe son uniforme, et même l'idée qui habitait l'esprit de ces soldats qui allaient mourir en si grand nombre. Ils étaient courageux. Ils acceptaient la perte de leur vie. Pour une cause mauvaise…». Je trouve cette phrase bien plus choquante encore que celle de Zemmour, mais on ne peut pas plus accuser Mitterrand d'apologie du nazisme qu'accuser Zemmour d'apologie du terrorisme (…)
Zemmour observe en quelque sorte que l'Occident à bout de souffle doit affronter une «culture» (en l'occurrence l'islam djihadiste) certes détestable, mais offensive, sûre d'elle et pour laquelle des gens acceptent de mourir."
Le Forez
La même chose dite par un membre du gouvernement et on le couvre de louanges ! Quelle malhonnêteté intellectuelle des médias ! Surtout que si on lit plus loin sa déclaration , il parle bien de les combattre et non d en faire l apologie. Suivant le côté où l on se situe , les mêmes paroles sont interprétées différemment. De plus , le message est extrêmement clair , inutile d ergoter sur ce Qu il a dit et dire qu on a affaire à des gens qui vous trouveraient des explications fumeuses sur des auteurs creux ou des soi-disants artistes de l art contemporain , quelle mauvaise foi de leur part !
aneto2015
Eric Zemmour s’exprime clairement…ceux qui ne veulent pas le comprendre tant pis pour eux!
Maurice
« Ce que dit Zemmour, c’est que, pour combattre les djihadistes, il faut les prendre au sérieux »
Non seulement ils doivent être pris au sérieux, mais il faut les combattre comme ils nous combattent ! Coups pour coups sans aucune retenue !
La France et par la même l’occident, est de culture judéo-chrétienne et ne doit pas glisser vers l’islam d’aucune manière ! Ne laissons pas une colonisation à l’envers se faire.
Xiep
Il faut prendre au sérieux des fanatiques génocideurs, coupeurs de têtes et saccageurs d’oeuvres d’art. Il faut prendre au sérieux les soldats de la République.
Irishman
Trotsky (un spécialiste dans le domaine de la violence, je crois ?) disait bien : pour mieux combattre ton ennemi, commence par bien le connaître…
Mas Jean-Marie
Le propos de Z a pour but de bien désigner le mal. Notre malheur n’est pas le fruit de quelques déséquilibrés comme veulent le faire croire nos gouvernants, mais bien de l’Islam lui même. Les soldats de cette secte sont cohérents avec leur croyances, c’est dons bien l’Islam qui est au cœur du problème, c’est bien l’Islam qui est incompatible avec la république d’ou la phrase de Z Les musulmans doivent choisir entre la France et leur religion. Pour combattre, il faut d’abord bien désigner son ennemi.
Jean Ferrand
Je vois très bien Eric Zemmour candidat à la présidence de la République et… élu !
Odile
Qu’attendez-vous des chiens de garde qui sont à la solde d’une république qui a coupé la tête du roi de France, tué nos prêtres, nos vieillards, femmes et enfants Vendéens. Tous des complices.
ouranos
Avant 2012 alors que les socialococo n’avaient pas encore miné l’éducation et les fondements de notre civilisation comme des sales rats dans un sous sol , on savait encore ce qu’était une périphrase et une parabole
Alors pour ces ignares qui font 10 « fote » par phrase et ne savent pas faire une addition il faut leur expliquer que ce qu’ERIC a voulu dire c’est en fait « que ce sont des hommes de type « djihadistes » aussi déterminés et prêts a mourir pour leur pays qu’il nous faudrait pour défendre la France de l’invasion et des traîtres et collabos qui pullulent actuellement. Pour ERIC ceux qui méritent le respect sont ces types d’hommes avec un service trois pièces en état de marche et pas invertis (des mâles alpha que nous avions et que la « république des soit disant valeurs » des frangins a massacrés sciemment et consciencieusement avec deux guerres mondiales consécutives ) BIDOCHON dégage ! ERIC PRESIDENT !
cauchemar
Que la justice poursuive Eric Zemmour pour apologie du terrorisme montre combien cette institution totalitaire est pourrie.
Ce serait comme poursuivre Hitler pour apologie du christianisme.
Pauvres crétins que tous ces juges mais le temps vient où ils vont rendre des comptes à la justice populaire.
Un nom, une adresse …
San Juan
L’islam est haïssable, l’islam est méprisable et les sales types qui font son sale boulot sont haïssables et méprisables.
Jean Ferrand
Il a dit la vérité. Il doit être exécuté.
HAL
On peut respecter les personnes, et condamner les actes. On peut pardonner à ceux qui nous ont offensés, tout en restant profondément blessé, hélas. On peut aimer ses ennemis et vouloir les convertir plutôt qu’épouser leurs idées, vices, combats…
Ah non ? on ne peut plus ? c’est tout ou rien ?
cauchemar
Hal
Aujourd’hui c’est tout ou rien : eux ou nous, islam ou liberté, la valise ou le cercueil…
Un bon djihadiste est un djihadiste mort qu’il soit dans sa bauge de paradis ou pas.
(repris et déformé à partir de la citation sans doute apocryphe du général Custer).