En ces temps troublés, le recours à sainte Rita, l’avocate des causes désespérées n’est sans doute pas superflue… Les éditions Via Romana viennent justement de publier une biographie de sainte Rita, dernier espoir des causes perdues, rédigée par Marie Allain, diplômée en lettres, ayant enseigné de nombreuses années à l’Institut français de Florence.
Sainte Rita de Cascia (1381-1457), contemporaine de sainte Jeanne d’Arc, est, selon le mot de Jean-Paul II, « la sainte la plus populaire, avec saint Antoine de Padoue ». Elle est l’avocate des causes désespérées. Épouse sans rancune, elle fut une mère aimante dans une Italie ravagée par la guerre, la peste et les tremblements de terre, et connut les joies et les peines de la vie conjugale. Frappée par la perte de son époux puis celle de ses enfants, elle pardonne aux assassins de son mari et trouve la force de rétablir la paix dans sa ville natale déchirée par la vendetta ; offrant ses souffrances à son Sauveur, elle s’est hissée jusqu’à la croix.
Veuve devenue sœur augustine et stigmatisée au front, elle opéra des guérisons miraculeuses depuis sa cellule et même après sa mort. Son corps n’a pas été corrompu par la mort et elle a été canonisée en 1900, grâce à la force de la ferveur populaire. Sa réputation de thaumaturge a fait le tour du monde.