Oskar Freysinger, Conseiller d’État (ministre cantonal) en charge de la Sécurité et de la Formation en Suisse, écrit sur Boulevard Voltaire à propos du problème migratoire :
"[…] Le problème se situe ailleurs, très exactement au sud de la Méditerranée depuis que la route des Balkans est fermée. En effet, les passeurs favorisés par les islamistes qui contrôlent une grande partie de la Libye n’ont même plus besoin d’affréter des embarcations susceptibles de s’approcher de Lampedusa et des eaux territoriales italiennes puisque l’Union européenne joue elle-même les passeurs en recueillant les migrants à proximité de la côte libyenne, tout en sachant pertinemment qu’il s’agit, pour une part écrasante, de migrants économiques transportés par les islamistes depuis de nombreux pays parfaitement sûrs du Maghreb et de l’Afrique noire.
Ce qui se dessine en Europe, pour les décennies à venir, c’est un affrontement grandissant entre ethnies et entités claniques confinant à un état de guerre civile constant. Ces populations ne partageant pour une bonne part ni nos valeurs ni les principes essentiels de notre ordre juridique mettront peu à peu en péril le concept de citoyen et, partant, de l’État de droit. Il ne faut pas se voiler la face, les multitudes de déshérités prendront par la force ce qu’ils considèrent comme leur dû dès que la crise financière mondiale qui se dessine à l’horizon ne permettra plus aux gouvernements de verser des milliards d’aide sociale dans les banlieues.
C’est donc par devoir de précaution que les flux migratoires et la nuée de migrants qui se perdent dans la « nature » doivent être stoppés. C’est ce que nous devons à la mémoire de nos ancêtres, à nos enfants et à nous-mêmes si nous voulons sauver l’exception suisse et, avec elle, la civilisation de Socrate, de Saint-Exupéry, de Villon et Cendrars, de Verdi, Mozart et Beethoven, la civilisation du feu prométhéen issu de l’imagination, de la poésie et du cœur, la civilisation de l’amour universel et du pardon."