Les mesures contenues dans la proposition de loi remplaçant le CPE devraient coûter 150 M€ en 2006 et le double en 2007, a annoncé l’ancien rapporteur UMP de la loi sur l’égalité des chances, Laurent Hénart. Cette proposition de loi de 2 articles remplacera le CPE par un ensemble de dispositifs d’insertion professionnelle des jeunes déjà existants, qui seront renforcés, dont le CIVIS (contrat d’insertion dans la vie sociale), le contrat de professionnalisation, le contrat jeune en entreprise, ainsi que des stages.
Borloo explique que "la nouvelle loi pose le principe d’une aide de l’Etat aux employeurs qui embaucheront des jeunes" âgés de "16 à 26 ans" qui sont "le plus en difficulté". L’aide sera de 400 € par mois pendant la première année, puis de 200 € pour la deuxième année, soit un doublement du dispositif actuel.
Et qui va payer ?…
grif
Euh…C’est Bibi? J’ai bon?
:-)
Anonyme
Ha-bibi ;-)
Fab
Le plus “comique” dans l’affaire, c’est que l’aide de 400 euros par mois va créer un effet d’aubaine, où les employeurs feront appel à des “jeunes en difficulté” pour toucher les primes plutôt que de faire appel aux étudiants qui cherchent un petit boulot pour financer leurs études. Adieu les boulots de caissière, de serveur chez McDo, …
dd
Sans conter, sur les chômeurs de plus de 26 ans. Eux, ils peuvent aller se brosser à priori !
Agnès
@ Fab
Ce que vous écrivez correspond à ce que j’ai rapidement entendu, à savoir : les étudiants avec Bac + 3 et plus
1)ne sont pas concernés par le nouveau dispositif
2) trouveront encore moins d’emplois… puisqu’une partie des emplois disponibles ira aux contrats aidés.
Cela s’appelle perdre sur toute la ligne.
Les autres perdants sont, bien sûr, les contribuables qui devront une fois de plus mettre la main à la poche. Ah ! si eux aussi pouvaient se délocaliser :-)
michel
L’ensemble des mesures remplaçant le CPE est évalué à 150 millions d’euros pour 2006 qui viendront s’ajouter au budget de l’Etat et 300 millions d’euros pour 2007, a indiqué lundi le rapporteur du projet Egalité des chances, Laurent Hénard. Ces mesures seront financées, selon la proposition de loi, par une augmentation des droits sur le tabac.