Editorial de Jeanne-Emmanuelle Hutin dans Ouest-France :
"Cellules de base de la société, les familles jouent un rôle
irremplaçable : ce sont elles qui forgent l'avenir d'un pays, par le
renouvellement et l'éducation des adultes de demain. Certains pays l'ont
bien compris et, par exemple, assurent aux femmes un niveau de retraite
qui prend en compte, de manière conséquente, le nombre d'enfants
qu'elles ont élevés.Mais en France, à l'inverse, la politique familiale actuelle
fragilise les familles en les imposant davantage en pleine crise
économique. Une pluie de hausses d'impôts continue de s'abattre sur
elles : après une nouvelle baisse du plafonnement du quotient familial,
on parle aujourd'hui de supprimer la réduction d'impôts pour frais de
scolarité dans le secondaire et pour les étudiants.L'Union Nationale des Associations familiales (UNAF) s'insurge : «
Ces mesures sont injustes car plus les enfants sont grands, plus les
dépenses relatives aux études augmentent. Et plus les familles ont
d'enfants, plus elles seront sanctionnées par ces mesures. ».« Comment expliquer que pour équilibrer les retraites, on touche aux avantages accordés aux familles et pas à ceux des régimes spéciaux ? » – interroge Laurent Clévenot, responsable de l'UNAF.
Pour beaucoup, c'est d'autant plus injuste, que la branche famille a
été mise à contribution pour financer les retraites. Les Associations
familiales dénoncent « le tour de passe-passe » car « on transfère 4,4 milliards de majoration de pensions pour charge d'enfants de la branche vieillesse sur la branche famille ».Mais, en plus, a-t-on mesuré les conséquences de ces mesures
conjuguées à la crise ? Sur la natalité par exemple ? Si elle diminuait,
le financement des retraites n'en serait-il pas encore plus difficile ?
Ne regrettera-t-on pas de ne pas avoir assez protégé les familles
pendant la crise ?Et puis, cette recherche de recettes à court terme, est-elle de nature à sortir de la dangereuse impasse actuelle ? «
Il ne suffit pas de grignoter des économies ministérielles, d'amender
le droit du travail, de taxer les riches, pour borner les inégalités… » explique Eric Le Bouchee pour qui « les réformes ne sont pas des remèdes pour corriger et remettre en ordre le modèle cassé du XXe
siècle, elles doivent être des outils de transformation profonde de ce
modèle. L'État n'a pas seulement besoin d'être allégé et simplifié, il
faut le repenser non pas pour redistribuer mais pour enrichir les
dynamismes. » De cette manière et en protégeant les familles,
il sera possible d'assurer demain la solidarité entre les générations,
l'indépendance du pays et la liberté de ses citoyens."
e
“Cellules de base de la société, les familles forgent l’avenir d’un pays”.
Bien sûr mais il n’y a pas plus sourds que ceux qui ne veulent pas entendre et qui s’en scrupules ont été mettre le chaos en Libye et s’apprêtent à faire pire encore en Syrie…tout en laissant s’installer en France ceux qui remplaceront ses habitants d’origine.
jean duma
Ces propos seraient sympathique si, dans le même temps, le journal Ouest-France ne sponsorisait ce genre de blog dans ses propres pages : http://religions.blogs.ouest-france.fr/
Le pipeautage du social catholicisme typique de ce journal ressort alors en plein : dire quelque chose sans se couper de son audience, afin de préserver ses ventes..
gami
la famille a une autre fonction : elle consomme en proportion du nombre de ses membres, c’est à dire d’autant plus que le nombre d’enfants est grand.
Les économistes soulignent que la consommation des ménages tire vers la relance et aide à résoudre la crise.
Etrangler les familles en supposant qu’elles ont un bas de laine sans fond, tout en leur faisant croire qu’il y aura toujours assez de bouches à nourrir, c’est scier la branche sur laquelle se tient le développement durable
Schtroumpf Grognon
Pour une fois, ne boudons pas notre plaisir et félicitons Jeanne-Emmanuelle Hutin pour cet éditorial clair et clairvoyant !
Puisse-t-il faire réfléchir en haut lieu…
En plus des prières pour la Syrie, n’oublions pas d’invoquer le St Esprit pour qu’il donne un bon coup de projecteur à nos dirigeants… un miracle est toujours possible !