Le réalisateur François Margolin revient sur l’interdiction de son film en France :
Je crois qu’on est face à une forme fondamentale de déni français. On nie totalement ce qu’il se passe en banlieue, on nie que certaines cités sont interdites aux policiers, on nie que les jeunes filles musulmanes, qui travaillent à Paris ou vont y faire du shopping, sont obligées d’avoir d’autres vêtements quand elles rentrent le soir en banlieue à cause des «grands frères», on nie que les enfants juifs du 9-3 doivent aller à l’école tous les matins dans d’autres départements, on nie que la défense du frère de Mohamed Merah a été payée par des gens qui se sont cotisés dans les cités de la banlieue toulousaine […]