Environ cent mille chrétiens sont tués chaque année pour des raisons
religieuses, dénonce l'observateur permanent du Saint-Siège près les Nations unies, Mgr Silvano Maria Tomasi. A
ce nombre de morts s'ajoute d'autres plaies : chrétiens déracinés de force et contraints de
supporter la destruction de leurs lieux de prière, viols ou enlèvements
de leurs chefs, comme en Syrie où deux deux évêques orthodoxes ont été
enlevés, près d'Alep.
Le Proche-Orient, l'Afrique et l'Asie sont
les régions où se sont déroulées le plus de violations contre la
liberté religieuse. Elles sont le "fruit du sectarisme, de l'intolérance, du terrorisme et de lois d'exclusion",
a-t-il expliqué. Mgr Tomasi a rappelé le poids de l'Eglise dans de
nombreux domaines : l'éducation, de la crèche à l'université ; la santé,
des dispensaires aux hôpitaux ; le social, au travers des maisons de
retraite, des orphelinats ou des centres de réhabilitation ; les
services rendus dans les camps de réfugiés ou de déplacés.