Il y a quelques jours, à l’occasion d’une visite au président du parlement Nabih Berri, le chef du parti Kataeb, Samy Gemayel, a insisté sur la nécessité de déclarer l’état d’urgence, tout en appelant l’ensemble de la classe politique à assumer ses responsabilités en engageant sans délai un dialogue général visant à mettre fin à la crise :
« Ma visite est la dernière balle avant l’effondrement du pays. Nous sommes au bout du chemin et le président Berri doit prendre une initiative avant qu’il ne soit trop tard. »
Une manifestation populaire, à l’appel du collectif "Vous puez" (You stink) qui réclamait des solutions immédiates et durables à la crise des poubelles, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants. Des milliers de Libanais ne se réclamant d’aucun parti politique et venant de toutes les régions du pays ont rejoint le mouvement de protestation et ont exigé la démission du Cabinet et la tenue immédiate d’élections législatives. De nombreux manifestants brandissaient des drapeaux libanais et des pancartes portant des slogans invitant leurs compatriotes à se joindre à eux pour « se battre contre les ministres des poubelles », ou encore l’inscription « Certains déchets ne devraient pas être recyclés » en référence aux responsables politiques.
Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a apporté son soutien au mouvement, tout en appelant le Premier ministre à ne pas démissionner. Ce dernier a dénoncé « les déchets politiques » qui paralysent l’action du gouvernement et a affirmé partager les revendications des Libanais.
Samedi, la plus grande manifestation jamais organisée par la société civile pour dénoncer l'incurie de la classe politique, s'est déroulée à Beyrouth. Les manifestants ont promis une "escalade" si leurs revendications n'étaient pas entendues d'ici à mardi soir. La population regrette qu'aucune véritable réforme n'a été entreprise depuis la fin de la guerre civile en 1990. Les affaires de corruption et le manque de services de base comme l'électricité et l'eau cristallisent cette colère.
"Le samedi du peuple", titrait le quotidien As-Safir, en rappelant que les jeunes descendus dans la rue avaient "grandi avec les portraits de leaders qui n'ont jamais quitté leurs postes" depuis 1975. Le quotidien An-Nahar note que la rue "s'est libérée de la division entre le '8 mars' et le '14 mars'", 2 grands rassemblements organisés en 2005 par les deux blocs politiques rivaux du pays: celui du puissant Hezbollah chiite appuyé par Damas et Téhéran, le second par l'ex-Premier ministre sunnite Saad Hariri soutenu par Washington et Ryad. Les deux camps, réunis depuis 18 mois dans un "gouvernement d'entente", sont enfermés dans un dialogue de sourds qui empêchent les prises de décisions.
Au Liban comme en France, même si ce n'est pas toujours évident à discerner, nous sommes en train de vivre une période transitoire (toujours difficile) passant d'une démocratie représentative à une démocratie participative. Les citoyens n'acceptent plus de se laisser endormir par le pain et les jeux et en ont assez de payer des personnes qui ne gèrent pas convenablement leur Etat.
jo
“Certains déchets [politiques] ne devraient pas être recyclés”
“« Nicolas est convaincu que la primaire se jouera en partie sur le physique,…”
http://www.lesoir.be/962616/article/actualite/france/2015-08-14/sarkozy-pense-que-son-duel-face-juppe-se-jouera-sur-physique
Ouf ! Nous sommes sauvés !!!
Voilà un candidat qui a un programme… hypoprotéiné !
DUPORT
Au Liban comme en France les traitres ont infiltrés tous les rouages de l’État et travaillent à la destruction du pays de manière à l’empêcher de pouvoir s’en relever.
Clovis
Presque tous les candidats annoncés sont des déchets non recyclables en France. Q u’on se le dise!