Ingrid Riocreux décrypte dans “La langue des médias” le parler journalistique qui implique un jugement éthique sur les événements. Pour l’auteur, “on passe de la destruction de la langue à la fabrication du consentement”. Ingrid Riocreux relève la faiblesse de la compétence linguistique chez les journalistes, leur volonté d’utiliser des “mots valises” ou des expressions convenues comme le mot “dérapage” ou “phobie”. L’auteur dénonce la dérive du journalisme qui assure de plus en plus nettement une fonction d’évaluation morale. Elle appelle à avoir une saine distance critique envers le traitement de l'information, même à l'égard de la réinformation. En passant, elle confirme que très nombreux sont les journalistes qui lisent FDesouche.
Ces journalistes qui se prennent pour des moralistes
Par Michel Janva
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