Une fois de plus, la fake news de la veille devient l’information du lendemain.
Des malades qui ont vu apparaître des symptômes graves dans la foulée d’une injection, racontent au Figaro leur bataille pour faire reconnaître un lien de causalité, disant se heurter à une «omerta» médicale.
Franck, 52 ans, se remémore ces «12 jours qui ont fait basculer» sa vie. C’était en mai 2021. Ce cuisinier de Charentes Maritime devait se rendre dans un centre de vacances pour y travailler. Pour le train, le passe vaccinal contre le Covid-19 est obligatoire. Sans broncher, il reçoit sa première dose de Moderna.
«Dix jours après, la fièvre monte, au-dessus de 40 degrés. Je crois que c’est le Covid, mais le test est négatif. Le médecin m’arrête une semaine, parle d’une grippe. Au bout de plusieurs jours, la fièvre dure. Il me fait faire une prise de sang. Puis une radio, à cause d’une douleur à l’abdomen. Rien. Je suis envoyé aux urgences à Royan. Là, quand ils voient mon état, c’est la panique. Mon taux de troponine était à 1000 et quelques (la troponine, produite par le muscle cardiaque, est libérée dans le sang lorsque le cœur est endommagé, NDLR)».