“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
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le 18 janvier: saints du jour français ou en France.
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St Volusien, évêque de Tours († v. 498)
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Près de Foix en Gaule Narbonnaise, vers 498, le trépas de saint Volusien, évêque de Tours, chassé par les Goths et mort en exil.
St Déicole, abbé, disciple de saint Colomban († 625)
Au monastère de Lure en Bourgogne, au VIIe siècle, saint Déicole, abbé. Irlandais d’origine et disciple de saint Colomban, il fut, dit-on, le fondateur de ce monastère.
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BBses Félicité Pricet, Monique Pichery et, Charlotte Lucas et Victoire Gusteau martyres († 1794)
À Avrillé près d’Angers, en 1794, les bienheureuses martyres Félicité Pricet, Monique Pichery, Charlotte Lucas et Victoire Gusteau, fusillées, sous la Révolution française, en haine de la religion chrétienne.
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le 18 janvier 336 : élection du pape saint Marc.
34ème pape, saint Marc est né à Rome. C’est lui qui institue le « Pallium ». Son pontificat est bref, huit mois, et marqué par la lutte contre l’hérésie arienne. Il meurt le 7 octobre 336
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le 18 janvier 1509 : bataille du cap Finisterre.
Un combat naval a lieu dans le golfe de Biscaye entre une escadre portugaise et le corsaire français Pierre de Mondragon, commandant une flotte de quatre navires. La victoire portugaise sur les Français est totale et Pierre de Mondragon est tué pendant le combat.
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le 18 janvier 1641 : naissance de François Michel Le Tellier de Louvois.
François Michel Le Tellier de Louvois, est né à Paris. A l’âge de quinze ans, il devient secrétaire d’État de la guerre grâce aux relations de son père à la cour de Louis XIV. En 1672, il est nommé ministre d’État et entre au Conseil d’En-Haut, pour succéder à Colbert, au décès de ce dernier. Il devient surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures de France, et dirige la construction du Château de Versailles.
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le 18 janvier 1650 : début de la Fronde des princes.
Le prince de Condé, ennemi de Mazarin, s’est allié aux frondeurs. Mais le cardinal le fait arrêter et enfermer au château de Vincennes, tout comme son frère, Conti, et son beau-frère, le duc de Longueville. En province, les partisans des princes, se soulèvent. La seconde Fronde commence : on lui donnera le nom de “Fronde des princes”. La Bourgogne, la Normandie, le Limousin, le Poitou et l’Aquitaine rallument la guerre civile. L’armée royale y met un terme au mois d’octobre 1652.
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le 18 janvier 1695 : la capitation est instaurée. Elle frappe les contribuables en fonction de leur rang social.
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le 18 janvier 1800 : création de la Banque de France.
Le premier consul, Napoléon Bonaparte, édite un décret stipulant la création de la Banque de France. L’établissement s’installe à l’hôtel de Toulouse, à Paris et commence son activité avec 30 millions de francs. La banque a pour clients des banques commerciales qui prêtent aux particuliers en empruntant à la Banque de France. Le privilège d’émission des billets limité à la capitale s’étend à toute la France à partir de 1848. En cherchant à augmenter la quantité de monnaie en circulation, Napoléon souhaite relancer l’économie.
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le 18 janvier 1862 : l’Église reconnaît les apparitions de la Vierge à Lourdes.
Statue de la Sainte-Vierge dans le rocher de Massabielle, à Lourdes
En entrant dans la basilique de l’Immaculée Conception de Lourdes, sur le bas-côté droit, on peut lire gravée dans le marbre la déclaration solennelle de l’Évêque des Apparitions, Monseigneur Laurence :
“Nous jugeons que l’Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de 18 fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l’Eglise universelle”.
Cette déclaration de Mgr Laurence, l’évêque de Tarbes, est une reconnaissance d’authenticité par l’Église, le 18 janvier 1862, soit quatre ans après les Apparitions.
Qui, de nos jours, sait encore que la Sainte Vierge ne faisait que reprendre possession d’un lieu qui lui avait déjà été consacré sous le règne de Charlemagne?
Citation tirée du livre Merveilles de Lourdes, écrit par Guillaume Bady et Pierre-Marie Varennes, qui à travers 150 histoires vraies racontent 150 de miracles accordés à Lourdes
“Turpin, l’évêque du Puy-en-Velay, aumônier de Charlemagne, et le moine Marfin, émaillent d’interminables conversations les langueurs de l’été 778, au monastère de Lavedan.
– Ce que je m’apprête à te raconter, frère Marfin, tu n’es pas obligé de le croire. Mais je t’en prie, écoute-moi avec ton cœur et ta foi.
L’évêque marque une pause.
– La citadelle de Mirembelle [Hauteurs de lourdes] est un édifice extraordinaire. Ses constructeurs furent divinement inspirés, tant l’habileté et l’intelligence avec lesquelles ils la conçurent en font une place stratégique quasi imprenable. Grâce à elle, un simple prince, Mirat le Sarrasin, a pu résister pendant des mois aux terribles assauts de la puissante armée de Charlemagne, dont je faisais partie. Vraiment, Marfin, ce siège semblait durer depuis toujours. Et si l’imposante roche rendait impossible la sape des fondations, les ressorts et les cordes des balistes, eux, fonctionnaient à plein, lançant pierres, poutres et charognes par-dessus les épaisses murailles. Mais aucun instrument de guerre ne venait à bout de ses puissantes fortifications. Or, ce prince sarrasin n’était probablement pas le mécréant que l’on imaginait : un homme capable de repousser les limites du supportable, d’obtenir le soutien indéfectible des siens, de leur inspirer la force et le courage de combattre à un contre dix….le penses-tu si éloigné de Dieu ?
– Certes, l’homme a de l’étoffe. De là à en faire un homme de foi, non, je ne crois pas, répond Marfin les sourcils arqués par le scepticisme. Pourquoi n’a-t-il pas prêté allégeance à Charles le Grand ? Pourquoi laisser obstinément flotter son étendard et infliger aux siens les affres de son orgueil ?
– Je pensais comme toi, jusqu’à ce qu’un événement assez singulier auquel j’ai pu assister, vienne ébranler mes certitudes.
Marfin, ayant eu vent dudit incident, contemple l’évêque avec un air dubitatif.
– Qu’un aigle majestueux survole la forteresse et dépose un saumon encore vif aux pieds de cet infidèle, n’est-il pas un fait troublant ? reprend Turpin. Quand Mirat le ramasse, son attention se porte instinctivement vers l’origine du présent. Cherche-t-il une trace de l’aigle si généreux ? Non, son regard est immobile. Il fixe le ciel. Un indicible sourire se dessine sur son visage. Du haut des remparts, il regarde la tente de notre auguste roi et crie : ” Comment quitter les largesses de cette terre ? Autour de moi, je ne vois que profusion et fertilité. Ce saumon est magnifique ! Mais ce n’est qu’un parmi des centaines. Prenez-le, la nature semble moins charitable avec vous !” Et il jette le poisson en notre direction.
Pour les soldats Francs, atteints dans leur chair, las d’un siège sans fin, c’est le coup de grâce. Chez notre roi aussi le doute commence à germer. Tous songent à reculer.
C’est à ce moment précis que je décidai d’aller vers ce Mirat qui prétendait posséder abondance et force. Plusieurs détails, imperceptibles pour mes compagnons, m’autorisaient à croire en la présence de Dieu à l’intérieur de ces fortifications. Je n’aurais qu’à parler, et Dieu ferait le reste. J’en étais convaincu.
Je demandai alors à notre roi de me laisser tenter une ultime manœuvre. Les échecs successifs et l’insupportable idée de la retraite suffirent à le persuader. J’entrai bientôt seul à la rencontre de ce prince sarrasin.
Devant le délabrement de ses troupes, affamées, épuisées, malades, je compris que je ne ressortirais de là vivant que si mon intuition était juste, car jamais Mirat ne me laisserait révéler sa faiblesse à l’extérieur de son camp.
Il m’attendait.
Prince Mirat, tout comme mon roi, j’admire le courage et la loyauté que tu inspires à tes hommes. Tu as prévenu que jamais tu ne te soumettrais à un mortel, quel qu’il soit, et tu as tenu parole. Je ne viens donc pas m’entretenir de cela, mais te parler du hasard. Ce matin, un aigle a déposé à tes pieds un superbe saumon…”
Mirat, étrangement serein, me coupa la parole : ” C’est exact. Je n’y ai pourtant pas vu de hasard. J’y ai vu un signe. Cet aigle, dont les serres laissent échapper un si beau saumon…Les saumons remontent les cours d’eau pour perpétuer leur race et meurent peu de temps après. Pourquoi ne restent-ils pas en pleine mer. L’espace de liberté est infini, la nourriture abondante…C’est comme si le point central, le sens de toute leur existence se situait là : souffrir en allant à contre-courant, et enfin donner la vie. Nous souffrons tous ici, mais à quoi pourrions-nous donner naissance qui surpasse le simple fait d’exister ? Le sais-tu ?”
“Oui, répondis-je. A une cité libérée de tout fief terrestre, une cité ne relevant que de la plus noble Dame qui fût : Sainte Marie du Puy, Mère de Dieu, à laquelle même Charlemagne, le plus illustre des mortels, se soumet. Deviens son chevalier et offre au pays de Bigorre la plus glorieuse et la plus juste des gouvernances. L’histoire se souviendra de toi comme du fondateur d’une cité divine, n’appartenant qu’à la Reine du Ciel.”
Pour la seconde fois de ce jour extraordinaire, Mirat sourit.
La suite, tu la connais, frère Marfin. Mirat, baptisé, s’appelle aujourd’hui Lorus. La cité, théâtre de cet authentique miracle, portera bientôt son nom, Lourdes, et deviendra le fief céleste et exclusif de la Vierge Marie, sainte Mère de Dieu pour toujours. »
Si le style est romancé le fait est historique! Il est en partie raconter sur le site de Notre Dame du Puys en Velay d’où venait l’évêque Turpin.
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le 18 janvier 1871 : proclamation de l’Empire allemand.
La France est totalement humiliée car l’empire allemand, le deuxième Reich, est proclamé dans la Galerie des Glaces du Château de Versailles. Cet empire s’achève le 9 novembre 1918 par l’abdication de Guillaume II à l’issue de la Première Guerre mondiale, guerre dont le cessez-feu arrive deux jours plus tard le jour de la Saint Martin, un des saints patrons et protecteurs de la France. Le roi de Prusse devient empereur. Guillaume 1er dira:
” Je n’ai pas vaincu les Français, Dieu me les a livrés”
Cet empire succède au Saint Empire romain germanique fondé par Otton le Grand et aboli par Napoléon 1er après mille ans d’existence.
L’abbé Vial dans son livre : Jeanne d’Arc et la monarchie (pages 516 et 517) fait une comparaison temporelle entre l’abandon de la protection de l’Eglise par la France et l’invasion du pays par les prussiens.
Date | Faits arrivés à Rome | Faits arrivés en France |
4 aout 1870 | Annonce officielle de l’évacuation de Rome par l’Armée française | Premier désastre français à Wissembourg; 5000 Français écrasés par 30000 Prussiens |
5 aout 1870 | Le Corps d’occupation abandonne Viterbe seconde ville des Etats papaux | Les Allemands franchissent la frontière et envahissent la France |
6 aout 1870 | Le général Dumont s’embarque à 2h00 de l’AM
Le drapeau français est descendu des bastions de Civita-Vecchia à 5h00 |
Ecrasé à Woerth, Freschwiller et Reichshoffen, Mac Mahon opère sa retraite à 2h00 de l’AM.
Nombre considérable de drapeaux français tombent aux mains des Prussiens à 5h00 |
7 aout 1870 | Départ des 4000 derniers Français qui défendaient le Saint Siège | 4000 Français faits prisonniers par les Prussiens |
14 aout 1870 | Inauguration à Paris de la statue de Voltaire, qui est une insulte publique à Dieu et à la France chrétienne | Les Prussiens commencent le bombardement de Strasbourg |
4 septembre 1870 | Les Piémontais s’emparent de Civita-Vecchia | Les Prussiens s’emparent de Versailles |
19 septembre 1870 | Investissement complet de Rome par les Piémontais | Investissement complet de Paris par les Prussiens |
20 septembre 1870 | La canonnade italienne frappe les remparts de Rome | La canonnade prussienne réduit en cendre la résidence impériale de St Cloud |
24 septembre 1870 | L’armée pontificale capitule devant les bandes de Cavour | Toul capitule devant les Prussiens |
28 septembre 1870 | Le général piémontais agit en souverain dans Rome | Strasbourg capitule; 7000 prisonniers |
11 octobre 1870 | Victor-Emmanuel accepte officiellement le plébiscite qui lui donne Rome | Orléans est prise par les Prussiens |
22 octobre 1870 | Le ministre italien répond à la lettre de l’ambassadeur de France qui le félicitait d’avoir pris Rome! | Saint Quentin canonné, pris et imposé de 2 millions. 5 jours après Metz capitule: 173000 soldats, 1665 canons, 278289 fusils, quantité de munitions et de drapeaux livrés à l’ennemi |
30 décembre 1870 | Victor-Emmanuel part pour Rome | Les Français abandonnent leur artillerie sur le plateau d’Avron |
23 janvier 1871 | Le prince Humbert entre à Rome et s’installe au Quirinal | Jules Favre s’humilie devant Bismarck à Versailles pour négocier la capitulation de Paris |
1 février 1871 | La chambre italienne déclare la dépossession du Pape un fait accompli. | L’armée de l’est (80 000 hommes), non comprise dans l’armistice passe en Suisse. Les Prussiens déclarent la France définitivement vaincue |
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le 18 janvier 1919 : début de la Conférence de la paix qui débouche sur le traité de Versailles qui met fin à la guerre 1914-18.
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le 21 janvier 1920 : fin de la Conférence de la paix de Versailles qui débouche sur le traité de Versailles.
Ce traité met fin à la guerre 1914-18. La conférence de paix de Paris de 1919 est une conférence internationale, organisée par les vainqueurs de négocier les traités de paix entre les Alliés et les vaincus. Elle consacre la disparition de trois empires, l’empire allemand, l’empire d’Autriche-Hongrie et l’empire ottoman et la création de nouveaux États en Europe : renaissance de la Pologne, création de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie. Elle fixe aussi les réparations que doit payer l’Allemagne, qui ne payera jamais.
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le 18 janvier 1940 : le pape Pie XII condamne, dans une allocution radio, les massacres de civils en Pologne.