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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 1er décembre…

C’est arrivé un 1er décembre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 01décembre 1145 :naissance de Louis VI « Le Gros ».

Voir les chroniques du 1août et du 25 octobre.

  • le 01décembre 1145 :le pape appelle à une nouvelle croisade.

Le pape Eugène III émet la bulle pontificale “Quantum praedecessores” qui appelle à une nouvelle croisade. Cette décision fait suite à la perte, pour la chrétienté, d’Edesse, sur la frontière du Royaume de Jérusalem. Cet appel ne rencontre en fait qu’un faible écho avant que Saint Bernard de Clairvaux ne s’en empare.

  • le 01décembre 1521 : décès du pape Léon X.
  • le 01 décembre 1513 : promesse de mariage entre de Charles de Castille et Renée de France.

Le 1er décembre 1513, le traité de Blois est signé par le Roi Louis XII et Charles, prince de Castille. Il prévoit le contrat de mariage entre Renée de France, fille du Roi, et Charles. Cette union ne se fait finalement pas, ce dernier se épousant finalement en 1526 sa cousine, Marie de Portugal, tandis que Renée de France épouse Hercule II d’Este, duc de Ferrare, de Modène et de Reggio, en mai 1528.

  • le 01 décembre 1792 :la Convention décrète la peine de mort contre ceux qui proposeraient d’établir la royauté en France ou tout autre pouvoir attentatoire à la souveraineté du peuple.

Le but de cette loi est bien d’arracher la France à ses racines chrétiennes, de construire un système, une société où Dieu n’aura pas sa place. Et cela commence par les institutions du pays.

Tirée des doctrines protestantes, cette affirmation de la souveraineté populaire, est une des sources des maux qui frappent la France depuis la révolution. En effet, la maçonnerie cherchant à déifier l’homme et à éradiquer la foi catholique mettra dans le peuple la source de la souveraineté. Ici, ce n’est pas le système qui est en cause, mais ses principes fondamentaux. Ainsi une république, un système électif sont parfaitement compatibles avec la foi catholique, il suffit uniquement de reconnaître la Vrai source de tout pouvoir : Dieu.

A la base de l’analyse catholique du pouvoir politique se trouve l’idée religieuse que tout pouvoir vient de Dieu (Saint Paul « Epitre aux Romains XIII-1). Il n’y a pas de souveraineté qui ne procède de Dieu. La source de tout pouvoir temporel est en Dieu. Ce n’est pas la royauté qui est d’institution divine, mais le pouvoir. La royauté franque, par le baptême de Clovis, a officiellement reconnue qu’elle recevait ce pouvoir de Dieu. Depuis, les Rois de France ont toujours eu une double mission temporelle et spirituelle. Avant la France, seuls les celtes et le peuple juif avaient cette conception du pouvoir politique.

L’histoire de notre pays montre que ces deux systèmes se sont succédés ; l’un greffé sur le cep divin a donné du fruit pendant près de 1500 ans, l’autre n’a apporté que ruine et désolation, tant notre nation peut être considérée comme à l’origine des grandes idéologiques qui firent du vingtième siècle un siècle de fer et de sang.

Si Maurras a pu écrire : « Je suis catholique parce que je suis royaliste », aujourd’hui tout catholique qui réfléchit sur cette question peut être tenté, à la lumière de notre histoire, de prononcer cette phrase en inversant les adjectifs : « Je suis royaliste par ce que je suis catholique ».

Encore faut-il ne pas dévoyer cette doctrine catholique de l’origine du pouvoir, par deux grandes erreurs que connut aussi notre pays : l’absolutisme et le gallicanisme.

Pour poursuivre cette réflexion deux livres passionnants :

– La constitution de l’ancienne France, de Bernard Basse, déjà cité dans cette chronique ;

– La Vierge Marie dans l’histoire de France, du marquis de la Franquerie ( ed. Résiac)

  • le 01 décembre 1805 : la grande armée acclame Napoléon pour l’anniversaire de son sacre.

La Grande Armée (72000 hommes répartis en 12 bivouacs) acclame Napoléon en allumant des feux de paille pendant plus d’une heure. Il déclare : “C’est la plus belle soirée de ma vie; mais je regrette de penser que je perdrai demain bon nombre de ces braves gens.” Voyant ce spectacle, les Russes et les Autrichiens croient que les Français brûlent leurs campements, sûrs de leur défaite.

  • le 01 décembre 1830 : décès du pape Pie VIII.
  • le 01 décembre 1900 : les femmes françaises accèdent au barreau.

Une loi autorise les femmes à exercer la profession d’avocat. En 1897, Jeanne Chauvin, pourvue de tous les diplômes requis, n’a pas eu le droit de prêter serment devant la Cour d’Appel de Paris.

  • le 01 décembre 1916 : Charles de Foucauld est assassiné d’un coup de feu par des rebelles et pillards sénousites à la porte de son ermitage à Tamanrasset.

Premier Saint-Cyrien sur les autels, il est mort la veille du deux décembre, jour anniversaire où fut tué le premier Saint-Cyrien, lors de la bataille d’Austerlitz.

Officier issu d’une riche famille de Strasbourg, le vicomte Charles Eugène de Foucauld perd la foi à 16 ans. Révolté de naissance, et très tôt orphelin, il passe son bac à 14 ans, mais sort bon dernier de l’école de cavalerie de Saumur. Il mène en garnison une vie de patachon et de débauche. Mais, après plusieurs voyages au Maroc et dans le sud algérien et tunisien, il se convertit soudainement à 28 ans. Charles de Foucauld fait un pèlerinage à Jérusalem puis entre au monastère trappiste de Notre-Dame-des-Neiges, dans l’Ardèche. Après un nouveau séjour en Terre sainte, il est ordonné prêtre le 9 juin 1901 et la même année se rend en Algérie.

En 1905, il s’installe dans une cabane de pierre à Tamanrasset, dans le massif du Hoggar, au cœur du Sahara algérien, caressant le rêve de convertir les bédouins du Sahara français par sa présence et son exemple. Le 1er décembre 1916, le père Charles de Foucauld est tué dans son ermitage de Tamanrasset, au cœur du Sahara. Il a 58 ans. Il est béatifié le 13 novembre 2005. Voir aussi la chronique du 29 juillet.

  • le 01 décembre 1941 : conférence de Saint-Florentin 

Le maréchal Pétain et Darlan, rencontrent le Maréchal Göring, à St-Florentin : Pétain lui remet un mémorandum reprenant le contentieux pour obtenir une collaboration politique sincère sur les bases de la reconnaissance de la souveraineté française sur l’ensemble du territoire, de la fin de l’Ostland, de la disparition de la ligne de démarcation, d’assouplissements économiques et de la libération des prisonniers ; ce mémorandum est refusé par Goering.

« La conférence de Saint-Florentin a eu le mérite de clarifier ce que chacun mettait derrière ce mot très vague de « collaboration », employé dans la convention d’armistice et repris dans le communiqué de Montoire.

Dans les traités de La Haye et la convention d’armistice, il voulait dire qu’on cessait de se combattre et qu’on se parlait pour assurer, dans la neutralité, la survie du pays battu et occupé.

Pour les Allemands, collaboration impliquait tôt ou tard co-belligérance, c’est-à-dire aide à l’effort de guerre allemand, voire même guerre en commun. Naturellement la propagande anglo-gaulliste a pris le mot dans ce sens pour pouvoir accuser Vichy de trahison.

Pour le Maréchal – et pour Darlan, quand, dans les derniers mois de 1941, il se fut dégagé complètement des protocoles de mai – collaboration signifiait que l’Allemagne nous rendait la plus grande partie de nos prisonniers, allégeait nos charges, diminuait substantiellement les frais d’occupation, etc. Moyennant quoi, on lui concédait de petites choses qui n’étaient que des miettes dans son effort de guerre et on lui promettait notre concours pour apaiser la haine entre les deux pays et faire, à la paix, une Europe nouvelle.

Or ce concours, non militaire, n’intéressait plus guère l’Allemagne de fin 1941, affrontée, le dos au mur, à une guerre devenue mondiale.

L’entrevue de Saint-Florentin n’avait pas eu d’autre but, pour Gœring, deuxième personnage du Reich, qui l’avait sollicitée, que de savoir enfin à quoi s’en tenir entre les diverses acceptions du mot. Il avait été servi par la franchise énergique du Maréchal. Certes, entre anciens combattants de la Grande Guerre s’estimant mutuellement, le ton était toujours resté courtois et respectueux. Mais les dirigeants du Reich avaient enfin compris qu’il n’y avait rien de sérieux à attendre de la France, surtout dans le domaine militaire, sans des concessions substantielles que leur manque de confiance à notre égard (justifié par l’état de l’opinion) les empêchait évidemment d’envisager. »

(Amiral Auphan, L’Honneur de servir, p.321-322)

  • le 01 décembre 1947 : 80000 réservistes sont rappelés devant la crainte d’un coup d’état communiste.

Le contingent 46-2 a été rappelé. Souvenons-nous que Thorez est rentré de Moscou, amnistié par de Gaulle, que le maréchal Leclerc, que beaucoup poussaient à entrer en politique vient de décéder dans un tragique accident d’avion, que la CGT et le PCF multiplient les grèves qui paralysent le pays, qui, à la différence de l’Allemagne ne bénéficie encore pas du plan Marshall, que les statues de ND de Lourdes, ND de Pontmain, font le tour de la France, portées pieds nus par les catholiques français. Les processions sont souvent violement attaquées par les communistes et brocardées par les journaux.

Le 8 décembre, Notre Dame apparaît à l’île Bouchard au sud de Tours à quatre fillettes.

Elle va tout d’abord demander aux enfants de « prier pour la France qui est en grand danger ». En effet, le mécontentement populaire, les pénuries, les frustrations et les tentatives de déstabilisation extérieures sont tels que le pays, en proie à une grève générale très dure, est alors en situation quasi-insurrectionnelle. Tous les responsables politiques et syndicaux considèrent la guerre civile comme inéluctable. Les enfants, obéissant à Marie, se mettent en prière avec leurs camarades d’école. Inexplicablement, le lendemain soir, la grève est arrêtée, le pays se remet au travail. Ce sera le début des « trente glorieuses ».

  • le 1er décembre 1956 : les JO de Melbourne et la victoire d’Alain Mimoun au marathon.

Le 24 novembre 1956 s’ouvre à Melbourne la XVIe olympiade. Ce sont les premiers Jeux dans l’hémisphère sud. Ces jeux Olympiques ont une saveur particulière pour les Français amoureux du sport.

Alain Mimoun a 35 ans, lors du marathon. Cet ancien caporal-chef, d’origine kabyle, avait failli être amputé d’une jambe à l’issue de la bataille du Mont Cassin, en 1944, un mois avant l’épreuve il a été opéré d’une hernie. Prétendant au titre, il ne peut être sûr de rien. La veille de l’épreuve, il apprend que son épouse vient d’accoucher. Ayant le maillot 13, il bat en 02h25 sur son rival et néanmoins ami, le Tchécoslovaque Emil Zatopek, sous les acclamations des 120.000 spectateurs du stade olympique.

  • le 01 décembre 1971 : le 1er sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE), “Le Redoutable”, est mis en service.

 

  • le 01 décembre 1990 : les 2 tunneliers français et britannique font leur jonction dans le tunnel de service, sous la manche : 2 techniciens se serrent la main.

 

 

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