“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
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le 2 septembre : saints du jour français ou en France.
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St Juste : évêque de Lyon († après 381)
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À Lyon, après 381, la mise au tombeau de saint Juste, évêque. Après le concile d’Aquilée, il laissa la charge de l’épiscopat et se retira avec saint Viateur, lecteur, dans le désert d’Égypte, où il vécut plusieurs années, humblement associé aux moines. Son corps saint fut transféré plus tard à Lyon avec les ossements de saint Viateur.
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St Syagre : évêque d’Autun († 599 ou 600)
À Autun, en 599 ou 600, saint Syagre, évêque, qui brilla par sa science et son zèle dans les conciles auxquels il prit part, fonda le monastère Saint-Martin et l’hospice Saint-Andoche, et accueillit tout un hiver saint Augustin et les moines qui l’accompagnaient pour prêcher l’Évangile en Angleterre.
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St Agricol : évêque d’Avignon († vers. 700)
Agricol était le fils de saint Magne. À seize ans, il fit profession monastique à Lérins, où il resta seize ans. Son père le rappela à Avignon et fit de lui son coadjuteur.
Devenu évêque de la ville en 660, il construisit une église à Avignon qui était desservie par les moines de Lérins, ainsi qu’un couvent de sœurs bénédictines.
Il se rendit illustre « par le nombre de ses vertus et de ses miracles ». Une de ses bénédictions mit fin à une invasion de cigognes.
Ce ne fut qu’en 1647 qu’Agricol devint patron d’Avignon.
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Bx Martyrs des Carmes († 1792) : Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française
Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n’est pas le cas de tous. Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale. Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d’hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l’exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l’abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.
Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries. Au témoignage de l’abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s’achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d’abord reflué et se sont mutuellement donné l’absolution. « Je n’ai entendu se plaindre aucun de ceux que j’ai vu massacrés » écrira l’abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.
Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt-onze personnes mortes pour leur foi ont été béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926. Quatre-vingt-six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l’Église de Paris.
On peut vénérer ces béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l’Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).
« L’escalier du martyre » marqué d’une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd’hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l’Institut catholique.
>>> Liste des 191 Bienheureux martyrs de septembre 1792 à Paris
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Saint Salomon (Guillaume-Nicolas-Louis) Leclerq : Frère des Écoles Chrétiennes (Frères De La Salle) et martyr
Salomon (au baptême Guillaume-Nicolas-Louis) Leclerq, naît à Boulogne-sur-Mer, le 14 novembre 1745. Le 25 mars 1767 entre chez les frères des écoles chrétiennes et y reçoit le nom de frère Salomon. Professeur puis maître des novices, en 1778, il devient responsable provincial et, en 1790, secrétaire du Frère Agathon, Supérieur général.
Il refusa de prêter le serment de Constitution Civile du Clergé (en 1790, cette Constitution donna à l’État le contrôle sur l’Église de France. Les prêtres et les religieux devaient prêter serment de fidélité à la Constitution sous peine d’exil, d’emprisonnement et même de mort) un refus qui entraina son arrestation le 15 août 1792. Il fut alors emprisonné au Couvent des Carmes (actuel Séminaire des Carmes), avec de nombreux évêques, prêtres et religieux.
Le 2 septembre, les prisonniers furent massacrés à l’épée dans le couvent et son jardin. Le frère Salomon est le premier Frère des Écoles chrétiennes martyr et aussi le premier à avoir été béatifié, le 17 octobre 1926, par le pape Pie XI avec 188 de ses compagnons, dont une centaine de prêtres.
Salomon Leclercq a été canonisé le 16 octobre 2016, avec 6 autres Bienheureux, par le pape François :
– José Luis Sánchez del Río (1926-1939), jeune martyr mexicain de la guerre civile des « Cristeros » ;
– José Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), prêtre argentin, surnommé le « curé gaucho » ;
– Lodovico Pavoni (1784-1849), prêtre et fondateur des ‘Fils de Marie Immaculée‘ ;
– Alfonso Maria Fusco (1839-1910), prêtre et fondateur des ‘Sœurs de Saint Jean-Baptiste’ ;
– Manuel Gonzalez y García (1877-1940), évêque espagnol, fondateur des ‘Missionnaires Eucharistiques de Nazareth‘, surnommé « l’Apôtre des tabernacles abandonnés » ;
– Élisabeth de la Trinité (Élisabeth Catez), carmélite, morte en 1906 à l’âge de 26 ans.
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BBx Martyrs de Saint-Germain-des-Prés : Martyrs de la révolution († 02 septembre 1792)
À Paris, vingt-et-un bienheureux martyrs massacrés le 2 septembre, à l’abbaye Saint-Germain-des-Prés.
– Prêtres :
1. Anne-Alexandre-Charles Lenfant, de Lyon, ancien jésuite, prédicateur du Roi Louis XVI ;
2. Antoine-Charles-Octavien du Bouzet, de Bivès, au diocèse de Lectoure, vicaire général de Reims et abbé commendataire de Notre-Dame des Vertus au même diocèse ;
3. Armand Chapt de Rastignac, de Cognac, au diocèse de Périgeux, vicaire général d’Arles, prévôt du chapitre de Tours, abbé commendataire de Saint-Mesmin d’Orléans, député aux États généraux ;
4. Claude Fontaine, de Paris, vicaire à Saint-Jacques de la Boucherie, à Paris ;
5. Daniel-Louis André de Pommerayes, du Havre, au diocèse de Rouen, prêtre du diocèse de Beauvais, vicaire à Saint-Paul, à Paris ;
6. Diacre: Louis-Benjamin Hurtrel, frère cadet de Louis-Charles, élève au Séminaire des Trente-Trois à Paris.
7. François-Joseph Pey, de Solliès-Pont, au diocèse de Fréjus, vicaire à Saint-Landry, à Paris ;
8. Jean-André Capeau, du diocèse d’Avignon, vicaire à Saint-Paul, à Paris ;
9. Jean-Joseph Rateau, de Bordeaux, maître de conférences au Séminaire Saint-Sulpice, à Paris ;
10. Jean-Louis Guyard de Saint-Clair, d’Avenelles, au diocèse de Séez, chanoine de Noyon ;
11. Jean-Pierre Simon, de Paris, promoteur de l’officialité du grand chantre de Notre-Dame de Paris ;
12. Laurent, adjoint au directeur de l’Institut des Sourds-Muets, à Paris ;
13. Louis Le Danois, de Moitiers-en-Beauptois, au diocèse de Coutances, vicaire à Saint-Roch, à Paris ;
14. Louis-Charles (ou Charles-Louis) Hurtrel, de Paris, minime, bibliothécaire du couvent des Minimes, à Paris ;
15. Louis-Remi Benoist, de Paris, vicaire aussi à Saint-Paul ;
16. Louis-René-Nicolas Benoist, frère cadet du précédent, vicaire aussi à Saint-Paul ;
17. Marie-Louis Royer, de Paris, curé de Saint-Jean en Grève ;
18. Pierre-Jacques Vitalis, de Carpentras, vicaire à Saint-Merry, à Paris.
19. Pierre-Louis Gervais, de Montreuil-en-Caux, au diocèse de Rouen, secrétaire général de l’archevêque de Paris, chanoine de Champeaux ;
20. Saintin Huré, de Vigny, au diocèse de Paris, vicaire de Marines ;
21. Thomas-Jean Monsaint, de Villerville, au diocèse de Bayeux, vicaire à Saint-Roch, à Paris.
(Placés par ordre alphabétique pour faciliter la recherche).
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le 2 ou le 11 septembre 909 : fondation de l’abbaye de Cluny, en Bourgogne.
(Le 2 septembre, selon la date proposée par l’historien de Cluny Guy de Valous, dans: Le monachisme clunisien des origines au XVe siècle. D’autres historiens place la fondation le 11 septembre.)
Suite au Traité de Verdun de 843, les Abbayes bénédictines se voient placées sous la tutelle de princes, comtes et autres seigneurs des provinces de l’Empire.
Guillaume Ier le Pieux, comte de Mâcon, duc d’Aquitaine, consacre son domaine de Cluny aux Saints Pierre et Paul pour y faire bâtir une Abbaye selon la règle de Saint Benoît. Mais il souhaite que l’abbaye soit placée directement sous la tutelle pontificale. C’est donc une abbaye « immunitaire », c’est-à-dire indépendante à la fois de l’évêque et des seigneurs de la région, et ne doit obéissance qu’au pape. Cet élément joue un grand rôle dans le développement de l’abbaye.
Bernon est le premier Père Abbé de Cluny. Il reçoit le pouvoir de rendre justice sur son domaine ; Cluny prend de l’importance en France, car l’abbaye peut octroyer sa protection à d’autres abbayes. Un réseau puissant et quasi-indépendant du pouvoir des derniers carolingiens prend forme. Mais l’apogée de Cluny au XIe siècle est en grande partie l’œuvre de l’un de ses plus grands abbés : Odilon.
L’abbaye est un foyer intellectuel et culturel important tant au Xe qu’au XIIe siècle. A la révolution, l’abbaye devient bien-national. Les révolutionnaires détruisent le bâtiment, qui est pourtant en bon état, à l’aide de mines en 1791, en ayant préalablement vendu tapisseries, mobiliers, et les objets du culte. Ils brûlent les archives. Le domaine de l’abbaye est vendu en 1798, pour 2,14 millions de francs. Le 8 mai 1810, on fait exploser la façade et le grand portail. L’abbaye sert alors de carrière de pierres jusqu’en 1813.
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le 2 septembre 1715 : le Parlement de Paris déclare Philippe d’Orléans Régent.
Le testament royal a été rédigé le 2 aout et complété par deux codicilles le 23 avril et le 23 aout 1715. Les lois fondamentales du Royaume désignent Philippe d’Orléans comme Régent. Le problème est que les mœurs du neveu du Roi-Soleil sont scandaleuses. Ses orgies et fêtes scabreuses ont fait de lui un personnage qui sent le soufre. Pour respecter les lois fondamentales du Royaume, tout en contrôlant les actes politiques de son neveu, le Roi trouve une solution originale.
Le Roi n’écarte pas Philippe d’Orléans, mais le nomme chef du conseil de Régence ; il en nomme par écrit tous les membres et le Régent doit suivre la majorité sur les décisions prises. Le fils légitimé du Roi, le Duc du Maine est le chef des armées.
Philippe d’Orléans prépare sa riposte le jour même de la mort du Roi en convoquant le Parlement et les Pairs de France, avec qui, il a d’avance négocié le titre de Régent. Le Parlement de Paris annule donc le testament de Louis XIV et attribue la régence à l’oncle du jeune Louis XV, le duc Philippe d’Orléans, fils de Monsieur et de La Palatine. En échange le Parlement obtient un accroissement de certains de ses droits…
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le 2 septembre 1715 : chapelle funéraire du Roi Soleil.
Le cercueil de Louis XIV est exposé dans le salon de Mercure au château de Versailles, veillé par 72 ecclésiastiques, avant d’être transporté en grandes pompes à la basilique Saint Denis.
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le 2 septembre 1773 : naissance de Louis de Ghaisne, comte de Bourmont, maréchal de France
Collégien à l’école royale militaire de Sorèze de 1787 à 1790, Louis de Ghaisne, comte de Bourmont y fait la connaissance d’Henri de La Rochejaquelein. En 1788, il entre au régiment des Gardes-françaises et assiste aux évènements du 14 juillet 1789 et à la mutinerie de son régiment le même jour. Fin 1790, il émigre et sert sur le Rhin comme aide de camp du prince de Condé.
En 1795, étant passé dans l’Ouest,il y sert d’abord d’agent de liaison entre l’insurrection et l’émigration, puis comme commandant en second des troupes avec la fonction de major-général de l’Armée catholique et royale du Maine, d’Anjou et de la Haute-Bretagne. Il participe à la troisième chouannerie en 1799 et commande l’Armée catholique et royale du Maine avec laquelle il écrase les Bleus à la bataille de la Hennerie ; il prend Le Mans. Compromis dans la conspiration de Cadoudal, il est arrêté sur ordre de Fouché en 1801, mais s’évade en 1804 et se réfugie au Portugal. Sous la Restauration, il commande l’expédition en l’Algérie. Il meurt le 27 octobre 1846.
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le 2 septembre 1792 : massacres révolutionnaires, début de la Terreur.
1532 personnes sont massacrées à Paris dans le but de terroriser la population et de réduire les indécis ou les modérés au silence. C’est le début de la Terreur. Pendant quatre jours, des Parisiens, encouragés par quelques personnalités politiques (Danton, Marat, Fréron) massacrent sans pitié.
« Sans cette journée, la révolution ne se serait jamais accomplie […] il n’y aurait pas de Convention nationale. » (*)
Comme le vote qui suit peut-il être encore considéré comme valide. 90% des inscrits ne vont pas voter. Parmi les victimes sont assassinée des personnes qui auraient pu être gênantes lors du procès du Roi auquel les révolutionnaires pensent déjà.
Et le décret de béatification des Martyrs de septembre affirme :
« On ne pourra jamais assez déplorer ce noir et misérable fléau qui, à la fin du XVIII siècle, caché sous le nom mensonger de philosophie, avait perverti les esprits et corrompus les mœurs et rempli avant tout la France de meurtres et de ruines. L’âme est émue d’horreur au souvenir des inexprimables spectacles de cruauté et de barbarie qu’exhibèrent pendant la révolution française, des hommes impies et scélérats, à peine dignes de ce nom d’hommes : les temples sacrés dépeuplés, les signes sacrés de la religion catholique violés, des évêques, des prêtres, de pieux laïques immolés arbitrairement, pour avoir refusé de prononcer une formule de serment décrétée par la puissance laïque et ouvertement opposée aux droits de l’Eglise, à la liberté de conscience, ou pour s’être montrés moins bienveillants envers ces nouvelles institutions politiques.
Parmi tant de prêtres illustres et de chrétiens remarquables qui, durant cette noire tempête, furent livrés à la mort, brille certes au premier rang cette insigne légion d’hommes qui à Paris, au mois de septembre 1792, furent immolés avec une souveraine et une infâme barbarie. » (*)
(*) François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et de mœurs, (Editions de Chiré pages 74 et 75)
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le 2 septembre 1793 : la Convention ordonne de détruire les portraits et effigies des Rois.
Du passé il faut faire table rase ; voir la chronique du 12 mai pour comprendre à quel point la haine peut rendre stupide. Sans le courage d’agents municipaux strasbourgeois la cathédrale aurait été défigurée.
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le 2 septembre 1870 : reddition après la défaite de Sedan, Napoléon III est fait prisonnier.
Après l’échec de la division du Général Margueritte, composée de régiments de Chasseurs d’Afrique, de Chasseurs, de Hussards, à briser l’encerclement de Sedan, Napoléon III, encerclé à Sedan, capitule : il est fait prisonnier avec 91 000 hommes, 400 canons et 6000 chevaux. La nouvelle du désastre de Sedan arrive à Paris aux ministres, par un message de Napoléon III:
“L’armée est défaite et captive ; n’ayant pu me faire tuer au milieu de mes soldats, j’ai dû me constituer prisonnier pour sauver l’armée”.
Le comte de Chambord, pressenti par le parlement pour régner refuse. On parle de son obstination à restaurer le drapeau blanc. En réalité, Henri d’Artois, sait que Louis XVII n’est pas mort au Temple et qu’il serait comme ses oncles, un roi illégitime.
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le 2 septembre 1945 : Hô Chi Minh proclame l’indépendance du Viêt Nam.
Hô Chi Minh proclame la République Démocratique du Viêt Nam à Hanoï et l’indépendance du pays sur la Place Ba Dinh. Le Vietminh, fondé en 1941 par d’anciens dirigeants du parti communiste indochinois, profite de la capitulation du Japon et de l’épuration lancée par les gaullistes dans l’administration française locale, pour proclamer l’indépendance. Ho Chi Minh devient président du nouveau gouvernement révolutionnaire. La guerre d’Indochine va commencer dans peu de temps.
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le 2 septembre 1970 : mort du Général Koenig.
Fils d’un facteur d’orgue d’origine alsacienne, Marie Pierre François Joseph Koenig naît à Caen le 10 octobre 1899.
Il participe à la première guerre mondiale au sein du 36e Régiment d’Infanterie, et se distingue dans les Flandres, dans l’Oise et sur l’Ailette. En 1931, devenu capitaine, Pierre Koenig rejoint la Légion Étrangère au Maroc et participe aux opérations de pacification du Rif. En 1940, Koenig participe à la bataille de Narvik au sein de la 13e Demi-Brigade de la Légion Etrangère. En 1941, il est des combats de Syrie contre les forces françaises restées fidèles au Maréchal Pétain, avec l’état-major de la 1ère Division de la France Libre. C’est à la tête de la 1ère Brigade Française Libre qu’il mène la Défense de l’oasis de Bir-Hakeim, puis participe à la bataille d’el-Alamein.
Le 25 août 1944, Pierre Koenig défile sur les Champs-Élysées à Paris. Dans la foulée, il est nommé Gouverneur Militaire de Paris, jusqu’à la fin de la guerre.
Inspecteur en Chef des Forces d’Afrique du Nord, député du Bas-Rhin, président de la Commission de Défense de l’Assemblée Nationale, ministre de la Défense, compagnon de la Libération et membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, Pierre Koenig décède à l’Hôpital américain de Neuilly. Il est fait maréchal de France, à titre posthume, par un décret rendu par le président Mitterrand le 6 juin 1984.