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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 23 décembre…

C’est arrivé un 23 décembre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 23 décembre : saints du jour français ou en France.
  • St Yves, évêque de Chartres (1040-1116)

Saint Yves, évêque, abbé des chanoines réguliers de Beauvais, il fut ordonné évêque par le bienheureux pape Urbain II. Il restaura l’ordre des chanoines et fit beaucoup par ses actions et ses écrits pour la concorde entre le sacerdoce et l’empire et pour l’utilité de l’Église.

  • Ste Marguerite-Marie d’Youville, fond. (1701-1771)

Commémorée le 23 décembre (dies natalis) dans le Martyrologe Romain et le 16 octobre (mémoire facultative) au Canada.

Première fleur de sainteté aux racines canadiennes, Marguerite D’Youville (Marie-Marguerite Dufrost de Lajemmerais) naît à Varennes (Québec), le 15 octobre 1701. Enfant de Christophe Dufrost de Lajemmerais et de Marie-Renée Gaultier de Varennes, ella sera suivie de deux soeurs et trois frères. À sept ans, elle est orpheline de père. Sa famille connaît dès lors une grande pauvreté. Grâce à l’influence de Pierre Boucher, son arrière-grand-père, Marguerite bénéficie de deux années d’études chez les Ursulines de Québec. Ses éducatrices décèlent chez elle un caractère bien trempé et une grande maturité.

De retour au foyer, l’adolescente seconde sa mère dans la tenue de la maison et l’éducation de ses frères et soeurs. Plus tard, elle suit à Montréal sa mère remariée et fait la connaissance de François d’Youville qu’elle épouse en 1722. Très tôt, elle réalise qu’il devient indifférent à son foyer. Elle souffre de ses fréquentes absences et de son commerce de l’alcool avec les Indiens. Des six enfants qu’elle met au monde, quatre décèdent en bas âge. À ces épreuves s’ajoute celle de la cohabitation avec une belle-mère exigeante. Lorsqu’une maladie soudaine et mortelle atteint son mari, Marguerite veille sur lui avec tendresse jusqu’à ce qu’il meure, en 1730, la laissant enceinte du sixième enfant qui ne survivra pas.

La jeune veuve saisit progressivement l’amour de sollicitude de Dieu pour tous les humains et se sent pressée de manifester cette compassion autour d’elle. Avec une immense confiance en la Providence de ce Dieu qu’elle aime comme un Père, elle entreprend de multiples ceuvres en réponse à des besoins non comblés. Tout en veillant à l’éducation de ses deux fils qui deviendront prêtres, elle accueille chez elle une aveugle, le 21 novembre 1737. Puis, avec trois compagnes qui partagent ses visées, elle se consacre à Dieu, le 31 décembre 1737, pour le servir dans la personne des plus démunis. Marguerite devient alors, à son insu, fondatrice de l’Institut connu plus tard sous le nom de « Sœurs de la Charité » de Montréal (Sœurs Grises).

En se rangeant du côté des pauvres, Marguerite fait éclater les cadres sociaux de son époque. Aussi cette femme audacieuse est-elle la cible des railleries et des calomnies des siens et de son milieu. Elle persévère dans son projet malgré une santé ébranlée et la mort d’une associée.

L’incendie qui détruit son logis l’amène à radicaliser son engagement au service des pauvres. Avec ses deux compagnes de première heure, elle s’engage, le 2 février 1745, à tout mettre en commun pour aider un plus grand nombre de personnes dans le besoin. Deux ans plus tard, la « mère des pauvres », comme on l’appelle déjà, prend la direction de l’Hôpital des Frères Charon qui tombe en ruine. Elle en fait un refuge pour toutes les misères humaines que son œil perspicace sait découvrir. Avec ses sœurs et les collaborateurs et collaboratrices dont elle s’entoure, Marguerite met sur pied des services en faveur des pauvres aux mille visages.

En 1765, un incendie ravage l’hôpital, mais non la foi et le courage de la fondatrice. Elle invite alors ses sœurs et les pauvres à reconnaître le passage de Dieu dans cette épreuve et à le louer. Et comme si elle voyait l’avenir, elle entreprend, à 64 ans, la reconstruction de ce refuge des gens mal pris. Épuisée, Marguerite décède le 23 décembre 1771, laissant le souvenir d’une mère qui a servi avec compassion Jésus Christ dans les démunis.

Le petit grain jeté en terre canadienne en 1737 par cette fille de l’Église, devient un arbre qui étend ses racines sur presque tous les continents. Les « Sœurs de la Charité » de Montréal, « Sœurs Grises », avec leurs communautés-sœurs : les Sœurs de la Charité de St-Hyacinthe, les Sœurs de la Charité d’Ottawa, les Sœurs de la Charité de Québec, les Grey Nuns of the Sacred Heurt (Philadelphia) et les Grey Sisters of the Immaculate Conception (Pembroke) poursuivent la même mission avec audace et espérance.

Le 3 mai 1959, Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) proclamait bienheureuse cette Mère à la charité universelle, cette femme au cœur sans frontière. Depuis ce jour, la dévotion du peuple à cette grande servante des pauvres n’a cessé de croître et de nombreuses faveurs sont obtenues par son intercession. L’une d’elles, la guérison d’une jeune femme atteinte de leucémie myéloblastique en 1978, a servi de miracle requis pour sa canonisation.

Aujourd’hui encore, Marguerite d’Youville sait comprendre, pour les avoir vécues, les situations pénibles qui marquent tant d’enfants orphelins, d’adolescents inquiets de l’avenir, de jeunes filles aux espoirs déçus, d’épouses brimées dans leur amour, de familles monoparentales, de personnes engagées dans les œuvres caritatives et de celles dont la vie est consacrée à Dieu au service de leurs frères et sœurs.

Marguerite d’Youville a été béatifiée, le 3 mai 1959, par Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) et canonisée, le 9 décembre 1990, par Saint Jean Paul II.

  • le 23 décembre 558 : décès de Childebert Ier, roi de Paris de 511 à 558 et roi d’Orléans de 524 à 558.

Childebert est le quatrième des cinq fils de Clovis et le troisième des quatre fils que le premier Roi de France eut avec Sainte Clotilde.

  • le 23 décembre 619 : élection du pape Boniface V.
  • le 23 décembre 679 : décès de Dagobert II, roi mérovingien du royaume d’Austrasie

Le Roi Dagobert est canonisé le 10 septembre 872 par Hincmar de Reims, Bernard de Verdun et d’autres évêques en présence du Roi Charles II le Chauve.

  • le 23 décembre 800 : fin du concile de Rome.

Devant le Concile réuni à Rome, dans la basilique du Vatican, le Pape Léon III, à la demande de Charlemagne, prononce un serment purgatoire, jurant qu’il n’a « ni perpétré, ni ordonné les choses criminelles et scélérates qu’on lui reproche ». Par ailleurs, l’empire d’Occident est rétabli par le concile.

  • le 23 décembre 1430 : transfert de sainte Jeanne depuis Beaurevoir vers le château du Bouvreuil à Rouen, tenu par les Anglais.
  • le 23 décembre 1465 : traité de Caen.

Un traité de paix est signé à Caen le 23 décembre 1465 entre Louis XI de France, son frère Charles duc de Normandie et François II de Bretagne. C’est la fin de la Ligue du Bien public. Malgré la traitrise de son oncle le comte du Maine, lors de la bataille de Montlhéry, voir la chronique du 16 juillet, le Roi a réussi juguler la rébellion des princes du Royaume. Il va pouvoir jeter les bases d’un Etat moderne.

  • le 23 décembre 1482 : traité d’Arras, la Bourgogne et la Picardie deviennent françaises.

Le Roi Louis XI de France et l’empereur Maximilien d’Autriche signent le traité d’Arras : la Bourgogne et la Picardie sont rattachées au domaine royal. L’Artois et la Franche-Comté constituent la dot de Marguerite d’ Autriche, qui est promise au Dauphin, le futur Charles VIII ; le reste revient à Philippe le Beau, fils de Maximilien et de Marie.

  • le 23 décembre 1491 : naissance de Jacques Cartier.

Jacques Cartier est né à Saint-Malo (on est incertain de sa date de naissance) et est décédé au même endroit, le 1er septembre 1557. C’est un navigateur et explorateur français, qui à découvert la région du Québec à laquelle il donne le nom de Canada durant son expédition de 1535. Il dirige trois voyages d’exploration dans la région du Saint-Laurent en 1534, 1535-1536 et 1541-1542. Il explore le golfe du Saint-Laurent et trace la cartographie du fleuve, dont la découverte, en 1535, a permis à la France d’occuper l’arrière-pays de l’Amérique du Nord.

  • le 23 décembre 1588 : assassinat du Duc de Guise.

Henri, duc de Guise, chef de la sainte Ligue, est assassiné, sur ordre du Roi de France Henri III, à l’occasion d’une réunion des États généraux au château de Blois. Henri III met ainsi un terme à l’ascension du duc, en chargeant des membres de sa garde personnelle, “les quarante-cinq“, de l’abattre.

Le duc a profité des difficultés du Roi, chassé de Paris par la Ligue, pour se faire nommer lieutenant général. Depuis le début des états généraux, le catholique “Henri le balafré” ne cache pas ses ambitions de prétendant au trône Il compte bien prendre la place d’héritier du trône puisque Henri III n’a pas d’enfant. Le Roi supporte sans mot dire l’insolence du duc mais décide d’agir.

Le vendredi 23 décembre 1588, au petit matin, une douzaine de fidèles, de la garde royale, le rejoignent dans son antichambre. Leur chef se cache dans la chambre du Roi avec huit complices. Henri de Guise pénètre dans la chambre où le Roi l’a convoqué. Le duc est poignardé. Quand le Roi rentre dans la chambre et voit ce colosse de près de deux mètres à terre, il s’écrit :

«Mon Dieu, qu’il est grand ! Il paraît même plus grand mort que vivant !»

Après cet assassinat, le Roi travaille à décapiter la Sainte Ligue avant d’être lui-même assassiné le 1er août 1589. Le lendemain, c’est le tour du cardinal Louis de Lorraine, frère du Balafré. Son corps est brûlé et jeté dans la Loire.

Les chefs de la Ligue sont arrêtés, mais le camp catholique ne désarme pas : Paris proclame la déchéance d’Henri III, les troupes espagnoles s’installent dans les capitale et à Rouen, en soutien des insurgés.

  • le 23 décembre 1720 : un incendie débute dans le centre de Rennes.

Huit jours durant le centre-ville brule; alors que l’incendie prend à proximité de l’église Saint Sauveur, celle-ci qui contient la statue de Notre-Dame des Miracles, ne brule pas.

Aujourd’hui y est encore visible, une grande peinture inspirée de l’aquarelle de Huguet qui représente l’incendie de Rennes de 1720. Au-dessus de la ville en flammes, la Vierge à l’enfant, planant dans la nue, étend ses bras sur la cité et semble arrêter l’incendie. Cette peinture nous montre une partie de la vieille ville. La tour de l’horloge dans les flammes, la porte Saint-Michel ; au delà, le clocher de l’église Saint-Aubin, l’église et le couvent des Jacobins, puis, à côté, les belles maisons des Lices et le chevalet des Supplices en haut de la rue des Innocents. Sur le cadre est écrit : ” Vœu fait à N.-D. de Bonne-Nouvelle par les habitants des Lices, rues Saint-Louis, Saint-Michel, place Sainte-Anne préservés de l’incendie du 22 décembre jusqu’au 30 décembre 1720″ ».

  • le 23 décembre 1789 : décès de Charles-Michel Lespée.

L’abbé de l’Epée, Charles-Michel Lespée, est né le 22 novembre 1712, à Versailles. Son objectif est d’élaborer un enseignement dédié aux sourds. Il est un réel précurseur dans le domaine de la langue des signes française. Il commet l’erreur d’appliquer la syntaxe du français aux gestes, mais son institut lui survit. L’abbé de l’Epée est mort le 23 décembre 1789, à Paris, et a été reconnu par l’Assemblée nationale bienfaiteur de l’humanité.

  • le 23 décembre 1790 : naissance Jean-François Champollion, égyptologue.

Né à Figeac, il est un des premiers à déchiffrer les hiéroglyphes de la vieille Egypte. L’examen des inscriptions portées en hiéroglyphes, en grec et en caractères démotiques sur la pierre de Rosette, datée de 196 av. J.-C., permit à Champollion d’établir un alphabet hiéroglyphique. Il faut attendre 1824 pour que le système de déchiffrement soit complet. Entre 1828 et 1830, il participe à une mission scientifique en Egypte, et décède, épuisé, le 4 mars 1832 à Paris.

  • le 23 décembre 1793 : la virée de Galerne prend fin à Savenay.

C’est la destruction de l’armée Royale catholique. Après la défaite au Mans, les 15 à 20 000 personnes qui restent de la virée de Galerne tentent de rentrer au pays. Pour cela, ils doivent traverser la Loire. C’est ce qu’ils commencent à faire à Savenay, à proximité de Nantes, lorsque l’armée républicaine les rattrape. Les hommes commandés par Kléber, Marceau et Westermann maîtrisent totalement la situation et ont pour mission de décimer les contre-révolutionnaires. Seulement 4 000 personnes parviennent à s’échapper alors que près de 15 000 corps vendéens joncheront Savenay et les bois environnants.

La Guerre de Vendée n’est pas terminée, mais l’épisode des grands combats prend fin. Il ne reste plus à exterminer en détail que les débris qui n’ont pas trouvé la mort entre Savenay, les marais et la Loire. C’est l’affaire de Westermann et de Carrier : ils s’en acquittèrent parfaitement…

Ici finit l’histoire de la grande guerre si justement nommée ; et dont le général Beaupuy s’adressant à Merlin de Thionville, le lendemain de la bataille de Savenay dira :

« Enfin, mon cher Merlin, elle n’est plus, cette armée royale ou catholique. Des troupes qui ont battu de tels Français peuvent se flatter de vaincre tous les peuples de l’Europe réunis contre un seul. Cette guerre de paysans, de brigands, qu’on affectait de regarder comme si méprisable, m’a toujours paru, pour la République, la grande partie; et il me semble maintenant qu’avec nos autres ennemis, nous ne ferons plus que peloter. »

  • le 23 décembre 1813: entrée des Autrichiens en Alsace, dans le cadre de la guerre de la Sixième coalition. 
  • le 23 décembre 1832: l’armée française occupe Anvers, contraignant la Hollande à reconnaître l’indépendance de la Belgique.
  • le 23 décembre 1847: reddition de l’émir Abd El-Kader au Général Lamoricière.

Depuis le début de l’invasion française en Algérie (1830), l’émir de Mascara s’oppose violemment aux colons en menant une guerre. Chassé du Maroc, où il s’était réfugié, il est contraint de se rendre au général Lamoricière. L’Emir sera emprisonné à Toulon, jusqu’en avril 1848. Il est ensuite emmené au château de Pau (où il reste six mois) puis à celui d’Amboise, d’où il est libéré en 1852 par Napoléon III.

  • le 23 décembre 1865 : la France, l’Italie, la Suisse et la Belgique fondent l’Union monétaire latine, décidant d’abaisser le titre des pièces d’argent de 0,9 à 0,835.
  • le 23 décembre 1871 : le Comte Albert de Mun (1841-1914) fonde les cercles catholiques ouvriers.

Homme politique et dirigeant catholique français. Officier de carrière, Albert de Mun est fait prisonnier en 1870 ; la captivité l’amène à réfléchir aux causes de la défaite, et la Commune à mesurer la désorganisation sociale : « Entre ces révoltés et la société légale dont nous étions les défenseurs, un abîme nous apparut. » Il fonde alors, avec M. Maignen et La Tour du Pin, l’Œuvre des cercles catholiques d’ouvriers et, pour s’y consacrer, démissionne de l’armée. En 1876, il est député de Pontivy (Morbihan) ; invalidé et réélu, il est invalidé une seconde fois en 1878 et réélu en 1881. En 1885, il songe à fonder un parti catholique sur le modèle du Zentrum allemand, mais y renonce à la demande expresse de Léon XIII. En 1886, quelques jeunes fondent à son appel et avec son appui l’Action catholique de la jeunesse française, qui compte 140 000 membres en 1914.

Légitimiste et contre-révolutionnaire, antilibéral et antisocialiste, Albert de Mun accepte cependant le « ralliement » à la République demandé par Léon XIII aux catholiques français en 1892, accomplissant là un énorme sacrifice où nombre de ses amis virent un reniement. L’année suivante, il participe à la création, au Parlement, de la Droite constitutionnelle. Il sera un des opposants actifs à la loi de séparation des Églises et de l’État (1905).

Orateur brillant, animateur ardent, de Mun n’était guère préparé au rôle qu’il tint ; et l’action ne lui laissa guère le loisir que son ami La Tour du Pin, plus doctrinaire, put consacrer à l’étude. Il a été un représentant typique du catholicisme intransigeant et un opposant au « monde moderne », dont il faisait une critique impitoyable ; pour cela même, il se montra hardi dans ses idées sociales. L’alliance avec les conservateurs, après le ralliement, le modéra en un temps où s’aggravaient les conflits entre catholiques.

Il a laissé un volume de souvenirs, Ma Vocation sociale, et une œuvre oratoire abondante, notamment Discours et écrits divers (7 vol), Combats d’hier et d’aujourd’hui (6 vol).

(Tiré de l’Encyclopedia universalis)

  • le 23 décembre 1940 : Jacques Bonsergent est le premier Français fusillé dans la capitale.

Paris se couvre de cette affiche :

« L’ingénieur Jacques Bonsergent a été condamné à mort par le tribunal militaire allemand pour acte de violence envers un membre de l’armée allemande. Il a été fusillé ce matin ».

Le jeune homme (28 ans) est l’un des premiers Français fusillés par l’occupant allemand. Il a été arrêté six semaines plus tôt après avoir permis de s’enfuir à un couple de ses amis qui avait bousculé par mégarde un sous-officier de la Wehrmacht.

  • le 23 décembre 1940 : le Laos et le Cambodge demandent d’adhérer à l’Union française.
  • le 23 décembre 1953 : René Coty est élu président de la République française après 13 tours de votes du parlement.

le 23 décembre 1973 : à Téhéran, l’OPEP annonce que six pays du Golfe vont doubler leur prix du pétrole brut.

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