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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 24 mars…

C’est arrivé un 24 mars…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 24 mars 937 : les Magyars (hongrois) s’avancent à travers la Bourgogne et arrivent devant Sens.

Ils passent la Loire et pillent tout sur leur passage.

  • le 24 mars 1267 : Saint Louis rassemble sa chevalerie à Paris pour préparer une deuxième croisade en Terre Sainte.

Malgré l’opposition de sa mère la Reine Blanche avant sa mort, le Roi désire ardemment repartir en croisade, son objectif est la Tunisie, dont il souhaite faire une base d’opérations pour une campagne ultérieure. Parti d’Aigues–mortes, le Roi trouve la mort avec nombre de ses chevaliers tués par la peste.

  • le 24 mars 1359 : second traité de Londres.

Après la mort d’Etienne Marcel, le Dauphin tente d’assurer son autorité sur le Royaume. Sans argent et sans moyen c’est assez difficile. Jean le Bon signe, ce jour, un nouveau traité, l’Endenture, afin de récupérer son trône. Il accorde à Edouard III les anciennes possessions d’Aquitaine, les anciens fiefs anglais, et règle la succession du duché de Bretagne qui passe sous souveraineté anglaise. L’amputation de la moitié du territoire et la rançon exorbitante laissent planer la menace d’une nouvelle guerre. Arrivé à la chambre des comptes le 27 avril, le Dauphin fait tardivement examiner le document par les états généraux qui le rejettent. Si la rançon est la règle en cas de capture, la cession de territoires est hors de question, de par les lois fondamentales du Royaume.

  • le 24 mars 1430 : Jeanne d’Arc quitte Sully sur Loire et reprend sa marche vers Paris.
  • le 24 mars 1455 : mort du pape Nicolas V, Calixte III lui succède.

Nicolas V a mis fin au schisme de l’antipape Félix V, fondé la Bibliothèque vaticane, construit des fortifications et restauré des églises. Cf. la chronique du 6 mars.

  • le 24 mars 1550 : restitution de Boulogne à la France par les Anglais contre 400 000 écus d’or.
  • le 24 mars 1568 : les protestants font sauter les piliers de la croisée du transept de la Cathédrale d’Orléans entraînant la ruine du transept et des travées adjacentes de la nef et du chœur.

Jean Guiraud dans le tome 2 de son livre Histoire partiale – Histoire vraie, aux chapitres XV et XVI énumère une impressionnante liste de crimes et de vandalismes huguenots, de destructions d’églises de statues, de tableaux de retables dont voici un court exemple :

  • « Agen. A la suite de 1561, les huguenots pillent les couvents des Augustins, des Carmes et des Cordeliers, détruisent les autels dont les débris furent brûlés de la main du bourreau. Les jours suivants, on en fit de même aux couvents de femmes
  • Auxerre. S’étant emparés de la ville, en 1567, les huguenots pillent ou détruisent les églises. Bourges. Les huguenots saccagèrent la Sainte-Chapelle. D’Yvoy fit démolir par ses soldats un pan de mur pour pénétrer dans la chambre du trésor dont il enleva toutes les richesses qu’y avait accumulées le duc Jean. Les reliquaires, les statues, les calices d’or et d’argent, produisirent 727 marcs dont il paya ses soldats. Les pierreries, les perles, les camées d’un prix inestimable, furent perdus, brisés ou vendus.
  • Castres. Le 31 décembre 1561 et le 1er janvier 1562, les protestants détruisent les images et les autels de la cathédrale Saint-Benoît et de toutes les autres églises de la ville ; le 2 février, on brûle tous les ornements sacerdotaux de l’église des Mathurins
  • Grenoble. Le 1er mai 1562, les protestants, excités par le baron des Adrets, s’emparent de la ville, se ruent sur le couvent des Cordeliers, où, après avoir renversé les autels et les images, ils établissent leur temple. Ils font de même dans tout le Dauphiné « faisant partout la guerre aux reliques, aux croix, aux calices et aux images, jusqu’à la Grande Chartreuse qu’ils brûlent après l’avoir pillée.
  • Lyon. Pendant plusieurs mois, c’est, une suite ininterrompue de massacres, de pillages et d’incendies. Le sang coule à flots… Le 19 avril 1562, Lyon tombe au pouvoir des protestants. C’est le sac d’une ville prise d’assaut.
  • Montpellier. Le 24 septembre 1561, les protestants prennent les armes, s’emparent de Notre-Dame des Tables ; ils en inventorient les ornements et les reliquaires qui sont transportés à l’hôtel de ville ; l’église devient le temple de la Loge. Le 19 octobre suivant, ils assiègent les catholiques réfugiés dans la cathédrale Saint-Pierre. Les catholiques ayant capitulé, la cathédrale est pillée avec une fureur extrême, les autels sont renversés, les retables, tableaux, images, statues sont mis en pièces. Cette église que son fondateur, Urbain V, avait merveilleusement ornée au XIVe siècle, fut entièrement saccagée en sept heures. Toutes les églises, chapelles de Montpellier, au nombre de soixante, furent pillées.
  • les huguenots troublaient, à Toulouse, les cérémonies du culte catholique ; la veille de Noël 1547, ils faisaient irruption dans l’église Saint-Pierre en tenant un lièvre embroché et en criant à tue-tête : Christus natus est ! Le 29 mars suivant, ils empêchaient une procession et un sermon.
  • le 15 décembre 1560, à Carcassonne, les calvinistes renversent et traînent dans la boue, à travers les rues de la ville, une statue de la Sainte Vierge, « la corde au cou » ; une procession expiatoire ayant été faite à cette occasion par les catholiques, une émeute a lieu mettant aux prises les deux partis. »

Les rapports afflueront vers Henri II, François II, et Charles IX, et Henri III ; quand Charles IX laisse faire la Saint Barthélemy la coupe était pleine depuis très longtemps. Et si ce massacre est inexcusable, la lecture de Jean Guiraud l’éclaire d’un jour nouveau, passé sous silence depuis trop longtemps dans « l’Histoire » qu’enseigne l’école.

  • le 24 mars 1656 : Marguerite Périer, la nièce de Blaise Pascal, guérit d’une fistule lacrymale.

La fillette, qui a 10 ans est conduite à l’adoration de l’épine de la Sainte-Couronne du Christ dans la chapelle de Port-Royal, qu’on lui fait toucher. Elle guérit immédiatement. La reine Anne d’Autriche envoie deux médecins Guillard, chirurgien, et Félix premier chirurgien du Roi, qui attestent l’inexplicable guérison. Le 8 juin suivant, Blaise Pascal, son oncle, témoigne devant l’official de Paris lors de l’enquête sur le «  miracle de la Sainte-Épine  » (voir la chronique du jour). Ce dernier est authentifié par le 22 octobre 1656. Pascal en est profondément bouleversé.

  • le 24 mars 1720 : la crise financière entraîne la fermeture des établissements bancaires de la rue Quincampoix, à Paris.

Le scandale de la Compagnie des Indes et de la banque Law est la première bulle financière connue. A la mort de Louis XIV, la situation financière de la France est catastrophique. Le plan économique présenté par Law consiste à remplacer la monnaie métallique par du papier. Son succès est tel, que le régent lui accorde une compagnie qui gère la mise en valeur de la Louisiane et l’exploitation des Antilles, du Sénégal et du Canada. De plus, la banque Law devient Banque Royale en 1718, et la Compagnie reçoit le titre de « Compagnie perpétuelle des Indes». Il devient même le Contrôleur Général des Finances en 1720 (Voir la chronique du 4 janvier). Mais l’explosion de la spéculation dans les officines de la rue Quincampoix, où se trouve la banque, fait monter les actions de la Compagnie des Indes de 500 Livres à 20.000 Livres. La banque est incapable de faire face aux demandes de réalisation des gains. Les émeutes et la panique qui s’en suivent font tomber l’action à un Louis. Law s’enfuit en décembre. Londres connaît à la même époque le même type de bulle avec la South Sea Company. Quand les leçons du passé ne servent pas pour le présent… Voir les chroniques du 24 septembre et du 4 novembre.

  • le 24 mars 1794 : exécution de Jacques-René Hébert, substitut du procureur de la commune de Paris et rédacteur du “Père Duchesne”, ainsi que de ses partisans.

Il faut nourrir la Veuve… lui qui réclamait que tant de Français soient guillotinés…!

  • le 24 mars 1813 : rétractation de la signature papale du concordat de Fontainebleau.

Le pape Pie VII retire sa signature au concordat de Fontainebleau “extorquée” et fait répandre des copies de sa rétractation.

  • le 24 mars 1860 : par un traité franco-italien signé à Turin, la France cède au Piémont la Sardaigne mais reçoit Nice et la Savoie.

Nice et la Savoie deviennent françaises, en remerciement de l’aide apportée au royaume de Piémont-Sardaigne par Napoléon III pour l’unification de l’Italie.

En remerciement de l’aide militaire apportée au royaume du Piémont contre l’Autriche, le roi du Piémont-Sardaigne, Victor-Emmanuel, cède à Napoléon III Nice et la Savoie. Les populations des deux comtés se prononcent massivement en faveur de leur rattachement à la France par plébiscite.

  • le 24 mars 1921 : l’Allemagne se trouve en défaut de paiement des réparations de guerre.
  • le 24 mars 2013 : entre 800 000 et 1,4 million de personnes manifestent à Paris pour défendre la famille.

Le régime socialiste perd toute mesure et les forces de l’ordre utilisent des gaz lacrymogènes contre des familles et des poussettes.

  • le 24 mars 2013 encore: allocution du pape François :

« Ne vous laissez pas voler l’espérance ! »

« Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes : un chrétien ne peut jamais l’être ! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement ! Notre joie n’est pas une joie qui naît du fait de posséder de nombreuses choses, mais elle naît du fait d’avoir rencontré une Personne : Jésus, qui est parmi nous ; elle naît du fait de savoir qu’avec lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables, et il y en a tant ! Et à moment-là vient l’ennemi, vient le diable, si souvent déguisé en ange, et insidieusement nous dit sa parole. Ne l’écoutez pas ! Suivons Jésus ! Nous accompagnons, nous suivons Jésus, mais surtout nous savons que lui nous accompagne et nous met sur ses épaules : ici se trouve notre joie, l’espérance que nous devons porter dans notre monde. Et s’il vous plaît ! Ne vous laissez pas voler l’espérance ! Ne vous laissez pas voler l’espérance ! Celle que Jésus nous donne. »

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