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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 6 janvier

C’est arrivé un 6 janvier

Puisque l’Etat socialiste veut nous couper de nos racines et qu’Otto de Habsbourg-Lorraine a écrit :

« Celui qui ne sait pas d’où il vient ne peut savoir où il va car il ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe de lancement vers l’avenir »

Et puisque selon ce qu’à écrit Joseph de Maistre :

“Chaque Nation, comme chaque individu, a reçu une mission qu’elle doit accomplir. Celle de la France est d’exécuter les gestes de Dieu, “Gesta Dei per Francos”.

Rappelons-nous :

  • le 6 janvier : fête de l’Épiphanie ou Théophanie (Baptême du Christ dans le Jourdain).

Épiphanie signifie « manifestation » en grec ; pour les chrétiens, c’est la fête qui honore Jésus-Christ comme enfant-Dieu. On commémore aussi l’adoration des Rois mages qui, selon la tradition, sont venus à Bethléem guidés par une étoile. Au sens grec, ce sont des astrologues ou des magiciens orientaux. Ils apportent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Gaspar, Melchior et Balthazar sont les noms qu’on leur a donnés au Xe siècle.

La galette des rois, servie à cette occasion, est une tradition d’origine française qui avait déjà cours au XIVème siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée “part du Bon Dieu” ou “part de la Vierge”, était destinée au premier pauvre qui se présentait.

  • le 6 janvier 754 : au palais de Ponthion, au sud de la Champagne, le roi Pépin le Bref reçoit le pape Étienne II, premier geste d’une alliance millénaire.

  • le 6 janvier 859 : reconstruction de l’église de l’abbaye de st Germain d’Auxerre.

L’Église de l’abbaye de Saint-Germain d’Auxerre, reconstruite par l’abbé Hugues, cousin du Roi de France Charles le Chauve, après le pillage de l’abbaye par les Vikings, est consacrée en présence du roi.

  • le 6 janvier 1286 : sacre de Philippe IV le Bel, Roi de France.

Le nouveau Roi de France reçoit l’onction du sacre à Reims à 18 ans. Il règnera pendant 29 ans. Suite à son mariage avec Jeanne de Navarre en 1305 il deviendra Roi de France et de Navarre.

  • le 6 janvier 1317 : sacre de Philippe V, à Reims.

Philippe V de Poitiers est couronné Roi de France. A sa mort, Louis X laissait pour seule héritière une fillette, de huit ans, Jeanne. Philippe frère du défunt, monte sur le trône en appliquant de la loi salique de primogéniture mâle.

Rappelons l’importance du sacre du Roi en France.

Ce dernier reçoit son pouvoir de Dieu ; et à la différence de beaucoup de gouvernant aujourd’hui. Les Rois de France le savaient et le reconnaissaient. La cérémonie du sacre est le moment clé où le Dauphin la personne princière devient personne royale, Roi de France. Sainte Jeanne d’Arc l’a souligné à de nombreuses reprises. Le Roi y reçoit les grâces de sont nouvel état. C’est pourquoi le marquis de la Franquerie, dans son livre la mission divine de la France, affirme à travers le récit de l’onction royale reçu par Saul puis par David jeune enfant du temps de la pleine puissance de Saul, qui venait de rompre le pacte l’unissant à Dieu :

« Il n’est pas nécessaire que le Roi soit un homme de génie puisque Dieu supplée aux qualités qui lui manquent par la vertu du sacre. Aussi Saul est-il vainqueur en toute circonstances, réalisant cette grande prophétie d’Isaïe vrai pour tous les temps : 3 le Joug tombera en pourriture en présence du sacre » (X.17) »

Je ne saurai trop recommander l’analyse des sacres de l’ancien testament fait par l’auteur dans ce livre, qui précède celle de nos Rois (la mission divine de la France , pages 68 à 69), je cite:

« Le sacre de nos Rois est la cérémonie la plus solennelle que la religion a établie pour rendre nos Monarque respectables », dit Alletz dans son Cérémonial du Sacre.

L’éminent Bénédiction Dom Besse, expose la signification du sacre dans une page magistrale qu’il est impossible de ne pas reproduire :

« Le Roi prenait possession de son trône le jour du sacre. Jésus Christ lui conférait dans la basilique de Reims l’investiture du Royaume. Il recevait du prélat consécrateur, avec le caractère royal, les aptitudes au gouvernement. Nous les appelons dans la langue chrétienne, les grâces d’état. UN CARACTERE SACRÉ S’IMPRIMAIT SUR TOUTE SA PERSONNE, IL EN FAISAIT UN ÊTRE A PART, UN CONSACRÉ. Le Peuple Chrétien le prenait pour L’ÉLU DE DIEU, L’OINT DU SEIGNEUR; il voyait en Dieu la source des droits qui lui arrivaient par la naissance. De son côté, le Souverain acceptait sa fonction comme un mandat. IL RÉGNAIT AU NOM DU TOUT-PUISSANT, EN VERTU D’UNE DÉLÉGATION OFFICIELLE.

Il y avait plus encore: un lien religieux se formait entre le Roi et son Royaume pour s’adjoindre à celui que le droit héréditaire avait déjà formé. Leur union devenait ainsi plus forte et plus féconde. LE ROI APPARTENAIT A LA FRANCE ET LA FRANCE APPARTENAIT AU ROI. Le Roi lui devait le service d’un Gouvernement ferme, sage et chrétien. La France lui donnait toute sa fidélité et son dévouement. L’EGLISE EN CONSACRANT CETTE UNION LUI DONNAIT UN NOUVEAU DROIT AU RESPECT PUBLIC, CEUX QUI AURAIENT TENTÉ DE LE ROMPRE SE SERAIENT RENDUS COUPABLES D’UN SACRILEGE. LE SACRE FAISAIT DU PRINCE UN HOMME ECCLESIASTIQUE, SA SOUVERAINTETE APPARAISSAIT COMME UNE FONCTION SAINTE (*).

(*) Dom Besse: “Eglise et Monarchie”, ch. VIII, p. 240 et 255.

Et le marquis de continuer :

«  On ne peut passer sous silence ce que dit du sacre de nos Rois l’un des Théologiens les plus estimés, Monseigneur Delassus : L’onction sainte donnait la personne du Roi à la France, de telle sorte que le Roi appartenait plus au pays qu’il ne s’appartenait à lui-même. Après les Etats de l’Eglise, c’est en France que la royauté était la plus dégagée des liens terrestres la plus spiritualisée, peut-on dire, le Roi était plus véritablement le père de son peuple que de ses propres enfants. Il devrait sacrifier ceci à celui-là ; et il savait le faire, comme les tables de marbre de Versailles en font foi. Ou plutôt ses enfants n’étaient plus à lui, c’était les « fils de France ». L’onction sainte donnait au Roi un certain caractère de sainteté non point de cette sainteté […] dont Saint Thomas d’Aquin affirme que le miracle de la sainte ampoule, au Baptême de Clovis, en est la preuve. »

« Le sacre de ses Rois a longtemps été un privilège réservé à la France. Aucun empereur romain, ni Constantin, ni Théodose n’avaient demandé à l’Eglise de consécration religieuse. Quand le moment vint où la Providence voulut avoir en France des rois protecteurs du Saint-Siège et propagateurs de la Foi catholique, Saint Rémy, comme un nouveau Samuel, donna l’onction sainte au fondateur de la monarchie française. »

  • le 6 janvier 1352 : création de l’ordre de l’Etoile.

Certains auteurs considèrent que cet ordre est inspiré de l’ordre de Notre-Dame de l’Étoile créé par Robert Le Pieux (connu pour sa dévotion à la Vierge) en août 1022. Composé de trente chevaliers qui portaient une étoile en broderie recamée d’or à cinq branches, cet ordre militaire avait pour but premier d’encourager les Lettres mais déclina pendant la guerre de Cent Ans, disparut sous Philippe de Valois pour être recréé par Jean le Bon.

Le Roi de France Jean II le Bon, le crée pour s’attirer une nouvelle fidélité auprès des chevaliers français, et afin de les discipliner, pour éviter de renouveler le désastre de Crécy. Pour y être admis, seuls les mérites personnels sur le champ de bataille comptaient ; la valeur lors des tournois n’était pas prise en compte. Une solde était versée aux chevaliers membres.

La célébration de l’instauration de l’ordre de l’Etoile se déroule à Saint-Ouen.

Jean II instituant l’ordre de l’Étoile, enluminure d’un manuscrit des Grandes chroniques de France, XIVe s. (BNF)

  • le 6 janvier 1378 : un banquet donné au palais de la Cité à Paris réunit trois rois : Charles V de France, Charles IV, empereur germanique et son fils, Venceslas IV, roi de Bohême.

  • le 6 janvier 1412 : naissance de Jeanne d’Arc.

Ste Jeanne d’Arc, dite « la Pucelle d’Orléans »

Le XIVème est marqué par la chute des capétiens, après les infidélités de Philippe le Bel. Celui ci et ses fils meurent sans descendance. La couronne passe aux Valois. Suite à cette crise de la monarchie débute la guerre de 100 ans. Les Anglais envahissent la France. En 1346, à Crécy, 30000 anglais battent 100000 français. Après le règne plus réparateur de Charles V vient celui, interminable de Charles VI qui finit fou. La France est livrée à l’Angleterre par le traité de Troyes. Humainement, c’en est fait de la France, mais Dieu veille et Jeanne d’Arc, est la réponse divine ; car il y a « grande pitié au Royaume de France ».

Vie de Sainte Jeanne d’Arc :

Née le 6 janvier 1412, à Domrémy, de Jacques d’Arc et d’Isabelle Romée, Jeanne est d’une famille de 5 enfants. Elevée chrétiennement elle se montre humble, modeste, soumise, travailleuse.

Dès l’âge de 13 ans elle entend les voix de saint Michel, sainte Marguerite et sainte Catherine alors qu’elle garde ses troupeaux. La France est alors pour partie aux mains des Anglais, alliés des Bourguignons, le Dauphin de France, futur Charles VII, n’est plus que le «roi de Bourges», doutant de sa légitimité.

En mai 1428, les voix de Jeanne lui commandent d’aller trouver le Dauphin, de le faire sacrer à Reims et de l’aider à libérer le royaume de France de l’occupation anglaise. Dès lors l’extraordinaire se produit. Son oncle la conduit chez le sire de Baudricourt, gouverneur de Vaucouleurs. Elle se rend à Chinon où se trouve le Dauphin et le rencontre. Il lui confie sa modeste armée. Le 28 mars elle est examinée par des théologiens à Poitiers qui ne trouvent rien à dire sur son orthodoxie. Elle quitte Blois et délivre Orléans le 8 mai, puis Tours, Loches, Beaugency, Patay. Elle arrive à Auxerre le 1er juillet et entre à Troyes le 10. La route de Reims est désormais libre et elle obtient du Dauphin qu’il s’y fasse couronner le 17 juillet 1429 sous le nom de Charles VII. La France retrouve alors son Roi. Mais la guerre continue. Le 22 juillet elle prend Soissons, puis Château-Thierry, Coulommiers, Crécy, Provins. Le 29 décembre, elle est anoblie par Charles VII pour les services rendus au royaume.

Après l’épopée vient le calvaire : le 23 mai 1430, elle est capturée par les Bourguignons à Compiègne qui la livrent le 14 juillet, contre une rançon de 10.000 francs or, à l’évêque de Beauvais, Cauchon, qui la réclame au nom du roi d’Angleterre, car elle a été prise sur son diocèse. Elle est emmenée à Rouen où Cauchon et une quarantaine de clercs acquis à la cause de l’Angleterre la condamnent comme :

« menteresse, abuseresse du peuple, blasphémeresse de Dieu, idolâtre, cruelle, dissolue, invocateresse de diables, hérétique et schismatique» au terme d’un procès «le plus infâme qui ait épouvanté les hommes depuis le procès ineffable de Notre Seigneur Jésus-Christ». (Léon Bloy)

Jeanne est brûlée vive sur la place du Vieux-Marché de Rouen le 24 mai 1431 en pressant un crucifix sur son cœur. Les Anglais dispersent son cœur et ses cendres dans la Seine. A la demande de sa famille, son procès est révisé 25 ans plus tard; en 1456, Jeanne est réhabilitée. En 1874 s’ouvre son procès de canonisation. Elle est béatifiée en 1909 par saint Pie X, canonisée en 1920 par Benoît XV et proclamée patronne secondaire de la France.

Extrait du tome 1 du livre des Bannières p. 328

  • le 6 janvier 1579 : Union d’Arras, embryon de la future Belgique.

Le 6 janvier 1579 est signée l’Union d’Arras qui lie à l’Espagne les provinces du comté d’Artois, du Cambrésis, de Hainaut et Douai. Les wallons catholiques y sont poussés par les actes violents de leurs anciens alliés calvinistes commis contre les églises et les prêtres. Les Dix-Sept provinces unies néerlandaises sont divisées. L’union d’Arras englobe les dix provinces du sud, catholiques, qui demeureront sous l’autorité espagnole. Alexandre Farnèse est élu gouverneur des Pays-Bas tandis que les provinces méridionales refreinent leurs volontés d’indépendance au profit d’une meilleure sécurité. En réaction, les provinces calvinistes promulguent l’Union d’Utrecht, deux ans plus tard.

  • le 6 janvier 1649 : la Fronde force la Cour de France à déménager dans la nuit au château de Saint-Germain-en-Laye.

Les Parisiens apprennent que la Cour a quitté Paris pendant la nuit pour s’installer à St-Germain.

Le même jour, l’armée royale, commandée par Condé, investit la ville.

  • le 6 janvier 1689 : une convention proclame la déposition du roi Jacques II d’Angleterre, aussi appelé Jacques VII d’Écosse et offre la couronne des deux royaumes, conjointement à son gendre Guillaume III d’Orange et à sa fille Marie II.

  • le 6 janvier 1786 : décès de Pierre Poivre.

Pierre Poivre est un administrateur colonial français et un agronome réputé, né à Lyon en 1719, d’une famille de commerçants. Aventurier, il voyage sur les océans, notamment en Asie où il découvre les épices. Il importe ses découvertes, comme les noix de muscade, les clous de girofle, etc. en France. Il décède le 6 janvier 1786, laissant à la postérité son patronyme pour l’épice la plus utilisée en cuisine : le poivre.

 

  • le 9 janvier 1794 : le chef vendéen Maurice d’Elbée, fait prisonnier à Noirmoutier, est exécuté par les troupes révolutionnaires.

Maurice Joseph Louis Gigost D’Elbée est né le 21 Mars 1752 à Dresde, en Saxe où son père, militaire français, est conseiller privé auprès d’Auguste III, Roi de Pologne. Chez les d’Elbée comme au sein de nombreuses autres familles aristocrates, l’art militaire se transmet de père en fils. Aussi, Maurice décide donc, vers 16 ans, de s’engager au sein de l’armée de Saxe. Pendant 9 ans, Maurice apprit le métier des armes au sein d’une armée étrangère. A 25 ans, il retourne en France et poursuit sa carrière militaire dans la cavalerie. A 36 ans, Maurice d’Elbée épouse en Mlle Marguerite Charlotte du Houx de Hauterive. Un instant tenté par les idées, la Constitution Civile du Clergé de 1792, lui ouvre les yeux sur les origines diaboliques de la révolution. Il ne permet pas que l’on touche à son Dieu, à sa Foi. D’Elbée prend rapidement conscience de la haine, de la soif de sang qui anime les révolutionnaires. Il rejoint les frères du Roi, à Coblence. D’Elbée, réclamé par sa femme, rentre donc en Avril 1792 à Beaupréau, dans son domaine de la Loge Vaugirard. Le 12 Mars 1793 née son premier fils de Maurice : Louis Joseph Maurice d’Elbée, la veille de la conscription qui arrive en Vendée. Les paysans de Beaupréau se soulèvent à leur tour et réclament à leur tête Maurice d’Elbée. Celui-ci hésite longuement… Cependant, sous la pression des paysans, il cède et rejoint l’armée du Pin en Mauge menée par un certain roturier nommé Cathelineau puis l’armée de Maulévrier menée par Stofflet.

D’Elbée sert pendant tout ce temps sous les ordres de Cathelineau, plus habitué au milieu paysan. Il n’aura qu’un rôle de conseiller, d’aide du généralissime, car il ne sait pas manier ces paysans braves et courageux, mais indisciplinés.

Fort d’une armée de plus de 10 000 hommes, les généraux vendéens arrivent devant la ville de Chemillé, bastion républicain. Les combats durent plus de 10 heures et les blancs l’emportent enfin et font énormément de prisonniers républicains. Les paysans, après avoir perdu nombre des leurs, veulent venger leurs camarades en massacrant les prisonniers : d’Elbée s’interpose, et par la ruse… Ils leur demande, avant de procéder au massacre, de réciter un Pater : au moment du :

« …Pardonnez nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés … », il se lève, et leur donne l’ordre, d’une voix de stentor  de mettre en pratique le Notre Père ; ne pas massacrer d’ennemis et leur pardonner les atrocités qu’ils ont commises. »

Cholet tombe, Bressuire et Thouars également. Le 16 Mai, les vendéens se regroupent à Fontenay, une des places fortes des bleus. Malheureusement, la tactique de Guérilla qu’utilisent les vendéens ne peut pas fonctionner à Fontenay, où aucun buisson ou arbre ne peuvent les cacher. Voulant battre les bleus à la régulière, les vendéens veulent commettent une grave erreur qui entraîne une amère défaite, où ils abandonnent canons et armes…

Fin mai, la grande Armée se reforme sous l’impulsion des généraux, qui croient encore à la victoire. La Ville de Fontenay tombe et entend chants royalistes, cantiques et  prières venus de paysans qui luttent pour leur Dieu leur Roi et pour leur foyer ; Fontenay tombe enfin!

Les généraux vendéens élisent Cathelineau au titre de généralissime de l’Armée Catholique et Royale. Les victoires royalistes continuent à s’enchaîner. Angers tombe. Le 23 juin 1793, l’Armée Catholique et Royale arrive en face de Nantes. Forte de 40 000 hommes et menée par le Cathelineau, elle attaque la ville, défendue par plus de 12 000 bleus. Les royalistes piétinent, Cathelineau entré dans la ville par la porte de Rennes tombe mortellement blessé, sur la place Viarne. Les vendéens, découragés, se retirent de la bataille et sont battus.

D’Elbée est élu généralissime le 19 Juillet 1793, moins d’une semaine après la mort de Cathelineau. La Vendée est divisée en 4 Sections, chaque section étant commandée par un général :

  • L’Anjou : Général Bonchamps et son Adjoint Autichamp
  • Le Poitou : Général Lescure et son Adjoint La Rochejaquelein
  • Le Centre : Général Royrand et son Adjoint Cumont
  • La Basse Vendée : Général Donissan et son Adjoint Charrette, relégué au rang d’adjoint, qui se sent insulté.

Son nouveau chef ne connaît rien aux marais. Il s’écarte de l’Armée Catholique et Royale et se bat de son côté dans son pays. Même s’il particpe à la bataille de Luçon, qui est une nouvelle défaite. D’Elbée remporte la victoire de Chantonnay, le 4 septembre alors que l’Armée Catholique et Royale broie du noir.

Quelques jours après, le 19 Septembre, a lieu le massacre de Torfou, la Grande Armée affronte Kléber. Il n’y aura pas de prisonniers des deux côtés, c’est un massacre…

En octobre, a lieu la bataille de Cholet avec 40000 blancs contre 22 000 bleus. Malheureusement, les chefs blancs sont touchés, et c’est la grande fuite vers la Loire. Les généraux vendéens vont montrer leur courage lors de cette bataille : Bonchamps est mortellement blessé, d’Elbée l’est à 14 reprises. Kléber écrira sur cette bataille :

« Les rebelles combattaient comme des tigres et nos soldats comme des lions »

D’Elbée est évacué à Noirmoutier. Le 3 novembre 1793, 7000 bleus avancent vers l’île, qui l’île se rend en faisant promettre à Haxo de laisser la vie sauve aux vendéens. La promesse ne sera pas tenue : 1 200 paysans seront massacrés par les bleus… D’Elbée, trop blessé, ne peut se lever de son fauteuil. Qu’importe ! Les Bleus le fusilleront dans son fauteuil le 6 Janvier 1794 après un simulacre de procès… Son corps sera jeté dans les douves, et ne sera jamais retrouvé…

Si vous allez dans l’île de Noirmoutier, vous pourrez voir, dans le musée, un vieux fauteuil Louis XV taché de marques noires, du sang vieilli, et percé de balles. C’est celui dans lequel fut exécuté le malheureux d’Elbée. Sa femme sera fusillée vingt jours après son mari.

Turreau a écrit sur Maurice d’Elbée : «

« A un physique agréable et distingué, d’Elbée joignait les talents nécessaires à un chef de parti. Militaire consommé, il avait formé les vendéens à la manière de combattre la plus convenable à la localité et au génie de ce peuple.» Et il ajouta: « Ce chef de parti avait toutes les qualités pour jouer un grand rôle. D’Elbée a donné la preuve de ses talents dans l’exécution des plans. Ses lieutenants ont été battus à chaque fois qu’ils se sont écartés de ses principes »

  • le 6 janvier 1814 : naissance de Saint Auguste Chapdelaine, prêtre-missionnaire.

Le Père Auguste Chapdelaine est un prêtre-missionnaire catholique, né à La Rochelle-Normande (Manche) le 6 janvier 1814 et mort martyr en Chine, dans la province du Kouang-si (Guangxi), le 29 février 1856. Il a été béatifié le 27 mai 1900 par le pape Léon XIII et canonisé le 1er octobre 2000 par le pape Jean-Paul II, en même temps que 120 autres chrétiens morts en Chine entre les XVIIe et XXe siècles. Auguste Chapdelaine est fêté le 29 février. Il avait pour nom en chinois Ma Laï.

Il Accusé de propager une religion perverse, il est arrêté dans la nuit du 24 au 25 février 1856. Il est jugé, battu et condamné à mort. On l’emprisonne dans une cage de fer accrochée au portail du tribunal. Il subit le supplice du lingchi Il est déjà mort quand on le décapite à la hache.

  • le 6 janvier 1842 : les troupes anglaises, constituées de quatre mille cinq cents Britanniques et de douze mille Indiens, installées à Kaboul depuis 1839, quittent la ville et sont massacrées pendant leur retraite sous les ordres de Lord Auckland.

  • le 6 janvier 1922 : conférence interalliée, qui accorde à l’Allemagne des délais de paiement.

Cette conférence, qui a lieu à Cannes, est faite à l’initiative conjointe de Llyod George et d’Aristide Briand.

  • le 6 janvier 1941 : le gouvernement de Vichy promulgue une loi rétablissant l’instruction religieuse, en option, dans les écoles publiques.

  • le 6 janvier 1959 : publication des ordonnances instituant l’école obligatoire jusqu’à seize ans.

Les enfants devront dorénavant suivre une scolarité jusqu’à l’âge de 16 ans. Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l’instruction est obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans. En 1936, la limite d’âge est portée à 14 ans.

  • le 6 janvier 1961 : l’OAS déclenche une vague d’attentats à la bombe dans Paris.
  • le 6 janvier 2001 : fin de l’année Sainte.

Jean-Paul II ferme la porte sainte de la basilique Saint-Pierre qu’il avait ouverte la nuit de Noël 1999, marquant ainsi la fin du jubilé de l’an 2000 organisé pour célébrer le deux millième anniversaire de la naissance de Jésus.

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