D'Alain Sanders dans Présent :
"[…] Rappelons que les Kanaks – et cette graphie est nécessaire pour les dissocier des Canaques, très majoritairement loyalistes – ne représentent qu’eux-mêmes, c’est-à-dire pas grand monde. Les Européens et les Caldoches (les « pieds-noirs » de Nouvelle-Calédonie) sont aussi nombreux que les Canaques, et l’île compte des Mélanésiens, des Wallisiens, des Tahitiens, des Vietnamiens, des Indonésiens, des milliers de personnes originaires du Vanuatu, des Comores, des Antilles, de la Réunion, de Djibouti. Tous ceux-là, qu’on a vu manifester à Nouméa sous une forêt de drapeaux tricolores le 3 mai dernier, voteront bien sûr contre l’indépendance.
A l’occasion du déplacement présidentiel, on a entendu les habituels chiens couchés répéter que les « colons » avaient volé aux Canaques « les terres de leurs ancêtres ». Vide d’hommes (l’île de Shihoku, au Japon, compte près de 5 millions d’habitants pour une même superficie ; Chypre, deux fois plus petite, a quatre fois plus d’habitants), la Nouvelle-Calédonie pourrait, pour être réellement mise en valeur, accueillir sans problème cinq fois plus d’habitants.
Quant à une prétendue « nation canaque » (et a fortiori « kanak »), elle n’a jamais existé. C’est la France qui lui a donné un semblant de consistance en pacifiant une myriade de clans antagonistes et ennemis qui ne parlaient pas la même langue, s’étripaient allégrement et s’entre-dévoraient : il y avait des tribus dites « garde-manger » chez lesquelles les dominants allaient « faire leur marché », et le cannibalisme a été difficilement éradiqué."
Albert
Derrière les indépendantistes, il y a les Australiens, qui voudraient bien pouvoir faire main basse sur le nickel…
Un Calédonien
Pour information, les Caldoches ne sont pas les “pieds noirs” de Nouvelle-Calédonie mais les descendants des bagnards et des déportés de la Commune de Paris.
C’est vrai qu’il y a eu avec l’indépendance de l’Algérie FR des pieds noirs qui se sont expatriés en NC et forment aujourd’hui une communauté. Mais ils n’appartiennent pas à ce que nous nommons “Caldoche”.
D’ailleurs, “Caldoche” n’est pas toujours revendiqué par cette communauté. Ça devient péjoratif et surtout, avec le temps émerge une conscience forte chez toutes les communautés (et ce quelque soit le groupe ethnique, Mélanésiens compris) de se revendiquer comme “Calédonien” et “Peuple Calédonien” (VS “Peuple Kanak).
Machin
Même s’il a raison, ce raisonnement peut aussi bien s’appliquer à l’Algérie.
Irishman
A condition d’une intense campagne d’information et de sensibilisation, je pense que la Nouvelle-Calédonie restera française…
Mais si, par malchance, les kanaks préfèrent se faire plumer par les australiens ou les chinois, j’estime qu’il faudrait assurer un territoire autour de Nouméa avec dedans tous ceux qui veulent rester français !
Ca va faire un peu “bantoustan blanc”, mais tant pis… Qu’on montre au moins à tous ceux qui aiment la France qu’on s’occupe d’eux, plutôt que de s’occuper de ceux qui nous ch… dessus…
Nabulione
Que les Calédoniens s’expriment ! Ils voteront NON à l’indépendance à une grande majorité.
Aussitôt, les Kanaks feront “boum-boum” pour contester le résultat final.
Et -bien entendu- Macron recherchera une formule qui conduise à l’indépendance sans en dire le nom… Dans un 1er temps !
dissident
SI le complot des Mtterrand et compagnie en 1984 avait reussi, la Nouvelle Caledonie serait retournee a l age de la pierre
HAL
Comme en Corse ou à Mayotte, le doux bruit de la louche qui touille la bonne soupe rappelle à la raison les indépendantistes les plus forcenés !
Le beurre, l’argent du beurre, et le sourire de la crémière : en l’occurrence, le contribuable français, qui tente de gagner honnêtement sa vie par son labeur quotidien).
Mais qu’allons-nous faire dans cette galère ?
Que rapporte réellement cette lointaine colonie à la France, à part des dépenses colossales ?
Nous ne sommes pas capables de pacifier nos banlieues, prendre soin de nos anciens, assurer à nos paysans une vie décente… et il faudrait aller civiliser des peuplades aux antipodes pour d’obscures rêves d’empire maritime, alors que notre porte-avion en carton est sur cale ?
Rendons la liberté qu’elle mérite à nos îles exotiques !