Suite à l’arrêt de la Cour Suprême des Etats-Unis sur l’avortement, nous avons interrogé Nicolas Tardy-Joubert, président de la Marche pour la vie :
Comment la Marche Pour La Vie réagit-elle à cet arrêt de la Cour Suprême ?
La Marche pour la vie attendait avec impatience le nouvel arrêt de la Cour Suprême, qui reconnait enfin que l’avortement ne peut être un droit constitutionnel aux Etats-Unis.
Les juges qui en 1974 avaient rendu l’arrêt Roe vs Wade avaient outrepassés leurs droits, en voulant imposer la légalisation de l’avortement à tous les Etats fédérés. Cette heureuse décision, permise à la suite de la nomination de nouveaux juges conservateurs sous le mandat de Donald Trump, est une merveilleuse nouvelle pour la vie aux USA. Elle permet de faire vivre la démocratie car elle laisse aux législateurs dans chacun des Etats, la possibilité de protéger la vie de l’enfant à naitre, qui est le membre le plus vulnérable de l’espèce humaine.
Pour assurer l’égalité entre tous, il faut laisser à chaque embryon, le droit de vivre. Les Américains pro-vie se battent depuis presque 50 ans pour cet objectif.
Nous considérons que c’est la plus grande victoire du siècle pour la vie naissante.
Cette décision peut-elle avoir une influence en France ?
Les progressistes français ont riposté immédiatement, puisque la présidente du groupe LREM à l’Assemblée Nationale, Aurore Bergé, veut déposer une proposition de loi pour que l’avortement soit inscrit dans la Constitution Française. Elle est soutenue par les membres les plus en vue de ce gouvernement. L’extrême gauche sous la marque NUPES veut faire la même chose. C’est un vent de panique qui souffle sur tous ces libertaires-déconstructeurs. Le combat sera difficile, car la culture de mort a beaucoup d’adeptes dans notre pays.
Nous nous opposerons de toutes nos forces à ces projets. Nous nous battrons contre ces politiques mortifères dont la France n’a pas besoin.
Nous rappelons simplement et fermement que le premier droit pour chacun d’entre nous, quel qu’il soit, c’est le droit à la vie.
Alors que nous avons plus de 220.000 avortements par an dans notre pays, la priorité devrait être de mettre en place des politiques de prévention de l’avortement, comme le prévoient différentes conventions internationales, que la France, hélas, ne respecte pas. L’IVG est moralement inacceptable, et son impact démographique très préoccupant. Des responsables politiques de bon sens devraient le comprendre.
Rendez-vous le dimanche 15 janvier 2023 pour la Marche pour la vie à Paris.