Christian Combaz analyse à son tour la pitoyable intervention de "Moi, je" à la TV hier :
"Tout le monde a pu observer dans les casinos, le comportement de ces joueurs qui ne ne résolvent pas à quitter le tapis ou la machine à sous parce qu'ils sont persuadés que la chance va tourner en leur faveur. L' obstination absurde de celui qui refuse de tenir compte de la réalité s'observe aussi dans l'industrie où certaines entreprises au bord de la faillite sont menées à la ruine la plus complète par un dirigeant persuadé que sa vision est juste et qu'il existe un marché pour son produit, même si personne ne l'achète. […]
Ce qui frappe une fois de plus, c'est la fréquence indécente du Moi-je. A l'écoute de ses annonces dont certaines semblaient improvisées on était frappé par le nombre invraisemblable des j'ai voulu, j'ai décidé, je veillerai, voilà quel est mon cap, je maintiens les crédits, je veux que la France. […]
Au chapitre des annonces burlesques, à une sexagénaire qui déplore de n'avoir pas d'emploi à deux ans de la retraite «vous bénéficierez d'un emploi aidé comme ça quand vous prendrez votre retraite vous serez au travail».
Mais le clou de la soirée aura été ce dialogue consternant entre un modeste diplômé en droit issu de l'immigration, dont le français était clair et remarquable, et un président au langage redondant, approximatif, qui ne termine jamais une phrase sauf pour proférer une pignouferie à l'égard de son interlocuteur. Ce jeune homme qui a décroché un diplôme de capacité en droit déplore que ses efforts ne se soient traduits par aucune embauche. Réponse du président, en sabir dans le texte: «je vais vous faire une proposition on va avoir cet enjeu de la politique du climat on a besoin de faire des diagnostics on va créer des emplois d'avenir sans condition de diplôme». Pas mal, non? Le pauvre garçon regrette que son diplôme ne mène à rien, on lui répond qu'on va aider les non-diplômés.
-Mais ça coute très cher, objecte le journaliste.
-Non c'est l'état qui paye, répond le président."
Et qui finance l'Etat, gros malin ?
Bernard Mitjavile
C’est là le problème de fond de la société française à droite comme à gauche. Quand j’écoute les nouvelles à midi, Jean-Pierre Pernaud, on voit toutes sortes de gens dire qu’il faudrait l’aide de l’argent public pour maintenir une épicerie ou une école primaire avec 10 enfants dans un village, pour aider des agriculteurs, pour visiter des personnes âgées isolées, la liste est interminable et tous ces gens semblent penser que l’argent de l’Etat tombe du ciel et qu’il n’y a pas des choix difficiles à faire.
traf
A vomir!
LEON
Mais si il y avait que cela !
Sur les banques, visiblement il nous explique qu’elles sont solidaires entre elles en cas de faillite. (Et ce grâce à lui)
L’UE a voté un texte qui dit que les banques ,en cas de faillite, on le droit de taper les comptes des particuliers…
Ernest Salveri
Soit dit en passant, ne pas se préoccuper d’où viennent les choses (ici, le financement de l’Etat, vu par Hollande comme un arbre magique), ni d’où vont les choses, est un marqueur typique de l’appartenance à la bourgeoisie, l’ignorance de -bonne- foi, mettons. Hollande et tous ces socialistes sont le versant “irresponsable mais pas coupable” de la bourgeoisie / haute-bourgeoisie.
Flynnlejeune
C’est à croire que “Lui, il” n’est pas imposable sur ses revenus.
Jean-Paul
Le “moi,je” dans de telles circonstances est un terrible aveu de faiblesse de caractère, déjà bien mis en lumière par Molière.
Par exemple la dernière phrase des Femmes Savantes prononcée par Chrysale, qui tout au long de la pièce n’a été qu’un pantin velléitaire dominé par son épouse, est significative :
“Allons, Monsieur, suivez l’ordre que J’AI prescrit, et faites le contrat ainsi que JE l’ai dit.”
A.F
-Mais ça coute très cher, objecte le journaliste.
-Non c’est l’Etat qui paye, répond le président.
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Hélas, on comprend bien pourquoi ils sont incapables de maîtriser la dette et les folles dépenses.
DUPORT
Pas marrant le métier de journaliste, ils sont obligés de se taper d’écouter “moi je” à la télévision !!!
Nous on a la chance de ne plus écouter ce pantin malfaisant.
Sinon évidemment comme il ne paye pas ses impôts et fraude le fisc il a quelque difficultés à faire le lien entre argent de l’État et argent des citoyens. Pour cela il faudrait qu’il fasse un effort d’abstraction c’est à dire un effort intellectuel… Ne lui en demandons pas trop…
SD-Vintage
Pour le narcissisme, entre Hollande et Sarkozy, il semble que ce soit à la mode.
Margaret Thatcher disait que l’argent public n’existe pas : c’est l’argent des contribuables.
Marino
Vous remarquerez, que les U.S.A (politiques et journalistes) n’emploient jamais “l’État”, mais les contribuables quand il s’agit d’argent public !
esprit libre
Et c’est l’Etat et donc nous qui payons cet incapable, cet incompétent, ce cynique, cet ennemi de la famille, ce scélérat, ce François Hollande, clown agressif de la France.
MagikBus
Hollandouille n’ayant jamais travaillé de sa vie ,rentier perpétuel du pret-à-penser ,n’a donc jamais remarqué que l’Etat était financé par les impots des contribuables ,et que ce qui est donné à l’un est forcement extorqué à l’autre ,cochon de payeurs méprisé par la goche caviar ?
werther
Un président ne peut que faire des réponses d’ordre générale . Quand il répond de façon particulière à une question particulière émanant d’un citoyen, il ment et il se dérobe. Hier c’était flagrant. La réponse faite à cet étudiant fier de sa capacité en droit était d’un cynisme écœurant.
Jean Theis
Comme j’ai eu raison de ne pas perdre mon temps à l’écouter. Je savais que les journalistes et les blogueurs, ainsi que les journaleux, me tiendraient au courant !
Enfin ce que je retiens surtout c’est qu’il s’accroche et reste en dépit de tout. Pas la peine de se fatiguer à lui demander de démissionner !
Exupéry
L’État ne paye rien, il redistribue, dans une perspective prioritairement électoraliste, l’argent “public” qu’il à pris dans des poches privées !
Maurice
@ Flynnlejeune : Il ne doit pas payer ce qu’il devrait, il a créé une SCI avec son ancienne compagne (pas ancienne à l’époque) et minimisé la valeur des biens immobiliers.
À l’époque du dépôt des biens avant une campagne électorale, les marchands de biens ont rigolé en lisant les déclarations, certains ont même dit : à ce prix là j’achète tout de suite ! Et il n’est pas le seul, renseignez-vous sur les biens de Fabius qui place dans des œuvres d’art. (et les autres)
gégé
L’argent de l’Etat appelé aussi “argent public” est de l’argent privé pris dans les poches des Français (contribuables)qui devient public en tombant dans les caisses sans fond de l’Etat que nos politiques s’empressent de vider avant même de les encaisser.
logorrhée
Circulez ! il n’ y a rien à voir, c’est à vomir…