Extrait d'un communiqué de la Fondation Lejeune :
"La 1ère urgence en janvier car la 1ère menace en 2014 est une libéralisation de l'avortement.
La Fondation Jérôme Lejeune appelle à participer à la Marche pour la Vie le 19 janvier à Paris : une manifestation cruciale pour se mobiliser contre le projet de loi Egalité Femmes/Hommes. Des dispositions de ce texte, déjà votées en catimini au Sénat, portent gravement atteinte à la vie humaine, à la liberté d'expression, et banalisent l'avortement. Les débats commenceront le 20 janvier à l'Assemblée Nationale au lendemain de la Marche pour la Vie. Il faut adresser aux responsables politiques un refus de l'omerta sur l'avortement en France. La réalité de l'avortement consiste à éliminer un être humain avant sa naissance. Ce qui va être voté empêchera d'évoquer cette réalité et de s'y opposer. C'est peut-être la dernière Marche pour la Vie en France.
L'Espagne nous montre le chemin du progrès et donne un coup d'arrêt aux avortements eugéniques.
Dire qu'on ne peut pas revenir sur les sujets de société est faux. En Espagne, le conseil des ministres vient d'adopter (le 27 décembre) un projet de loi qui restreint non seulement l'avortement de convenance mais aussi l'avortement eugéniste. Grâce à ce projet de loi, la trisomie 21, par exemple, ne sera plus une raison pour avorter. La Fondation Jérôme Lejeune, qui lutte depuis 20 ans contre la sélection prénatale financée par l'Etat, salue cette victoire politique espagnole qui marque un coup d'arrêt à l'eugénisme. En Espagne, un débat et des évolutions législatives positives sont possibles. En France aussi : il faut l'exiger dans la rue !
L'avortement : un combat difficile mais emblématique.
L'avortement est à l'origine de toutes les batailles sur les enjeux de société. Comment peut-on défendre la famille sans défendre l'enfant ? Et plus particulièrement l'enfant fragile, en gestation ? Par ailleurs, l'un des arguments en faveur de l'euthanasie est l'avortement : dès lors que le droit de donner la mort est accordé en début de vie, pourquoi le refuser en fin de vie ?"