La Suède a pris le 1er janvier la présidence tournante de l’Union européenne pour six mois.
Or, le pays est dirigé par une droite qui veut en finir avec l’immigration. Lors de la crise migratoire de 2015, le pays de 10 millions d’habitants avait pris en charge 160 000 immigrés. Sept ans plus tard, dans ce Royaume où un habitant sur cinq est né à l’étranger, l’atmosphère a changé. Les Démocrates de Suède (SD) se sont imposés en deuxième position aux législatives de septembre, avec 73 députés et 20 % des suffrages (5 % en 2010). Le parti anti-immigration a échoué à intégrer la coalition formée par le Premier ministre Ulf Kristersson, un conservateur allié aux chrétiens-démocrates et libéraux. Mais le SD jouit désormais d’une influence inédite. Son chef Jimmie Akesson, 43 ans, a influencé la feuille de route du gouvernement, cosignée par son parti : un tiers des soixante pages de l’accord traitent des questions migratoires :
- Le parti a ainsi réussi à imposer une réduction drastique des arrivées, avec un quota de 900 réfugiés par an, contre 6 400 en 2022.
- le revenu minimal exigé pour décrocher un permis de travail en Suède devrait augmenter.
- Le ministère de l’Immigration annonce un recensement de la population pour mieux déloger les immigrés clandestins,
- il promet de multiplier les contrôles d’identité dans les quartiers sensibles et envisage d’autoriser les policiers à photographier, prélever les empreintes, voire l’ADN de tout individu circulant sans ses papiers.
- Le gouvernement n’exclut pas d’imposer aux fonctionnaires de dénoncer toute personne en situation irrégulière.
MARIE
La présidence dure 6 mois vous croyez que le premier ministre va arriver à appliquer les mêmes sur tout le communauté européenne que dans son pays, il doit être fort