21 cliniciens et chercheurs de neuf pays, parmi lesquels Céline Masson, Caroline Eliacheff et Sophie Dechêne, directrices de l’Observatoire la petite Sirène, répondent à l’Endocrine Society qui prétend que les « soins affirmant le genre » réduiraient le risque de suicide chez les personnes transgenre (Wall Street Journal le 13 juillet, texte complet de cette lettre ouverte ici)
“En tant que professionnels expérimentés impliqués dans les soins directs pour le nombre croissant de jeunes de diverses identités de genre, l’évaluation des preuves médicales ou les deux, nous avons été surpris par les affirmations de l’Endocrine Society sur l’état des preuves pour les soins d’affirmation de genre pour les jeunes (Lettres, 5 juillet).
Stephen Hammes, président de l’Endocrine Society, écrit:
« Plus de 2 000 études publiées depuis 1975 forment une image claire: les soins d’affirmation de genre améliorent le bien-être des personnes transgenres et de diverses identités de genre et réduisent le risque de suicide. »
Cette affirmation n’est pas étayée par les meilleures preuves disponibles.
Toutes les revues systématiques des preuves à ce jour, y compris une publiée dans le Journal of the Endocrine Society, ont révélé que les preuves des avantages pour la santé mentale des interventions hormonales pour les mineurs étaient d’un niveau de confiance faible ou très faible. En revanche, les risques sont importants et comprennent la stérilité, la dépendance à vie aux médicaments et l’angoisse du regret. Pour cette raison, de plus en plus de pays européens et d’organisations professionnelles internationales recommandent maintenant la psychothérapie plutôt que les hormones et les chirurgies comme traitement de première ligne pour les jeunes dysphoriques de genre.
L’affirmation du Dr Hammes selon laquelle la transition de genre réduit les suicides est contredite par toutes les revues systématiques, y compris la revue publiée par l’Endocrine Society, qui déclare: « Nous ne pouvions tirer aucune conclusion sur la mort par suicide ». Il n’existe aucune preuve fiable suggérant que la transition hormonale est une mesure efficace de prévention du suicide.
La politisation des soins de santé transgenres aux États-Unis est regrettable. La façon de le combattre est que les sociétés médicales alignent leurs recommandations sur les meilleures données probantes disponibles, plutôt que d’exagérer les avantages et de minimiser les risques.
En bref:
“La transition de genre chez les jeunes est poussée sans preuves
La psychothérapie, et non les hormones et la chirurgie, est de plus en plus la première ligne de traitement à l’étranger.”
Horace
Transgenre = refus d’assumer sa nature. Une forme d’auto mutilation. Une lâcheté vis-à-vis de soi-même. Le résultat d’une conscience collective dévoyée. Ok ! Les gens sont libres. La liberté sans la maturité, n’est pas la liberté. Il y a une peur de vivre qui accompagne ce choix. Hélas, hélas, quoique l’on fasse, les problèmes restent dans les valises. Les transgenres quittent la cordée humaine. Atteindront-il le sommet de la montagne ? Bien sur, il y a mille chemins, mais celui là est dangereux et plein d’imprévus. Pas sur qu’ils y arriveront.