Jeudi 19 mai, l'amendement sur le changement d’état civil était débattu. Le Ministre de la Justice n’a accepté de le soutenir qu’à la condition qu’il soit modifié par trois sous amendements du Gouvernement. Ces sous amendements prévoient que la demande soit examinée par le Président du Tribunal de Grande Instance (et non par le Procureur de la République), intègrent la possession d’état, et la personne trans devra prouver par un « faisceau d’indices » qu’elle vit de manière « sincère et continue » dans le sexe opposé.
GayLib n'est pas content :
"On ne peut que déplorer que les personnes trans aient à vivre l’humiliation d’aller devant un juge pour cette procédure ; mais également s’inquiéter de l’appréciation arbitraire de la notion de « sincère et continue » de la part du juge.
Nous dénonçons de nouveau une demie mesure qui ne répond ni aux attentes ni aux besoins des personnes trans, que les associations trans et nous-mêmes développons et expliquons depuis des années. Ces sous amendements sont un pas en arrière, encore moins courageux que l’amendement initial.
Le Gouvernement a légiféré à minima en perspective d’une condamnation probable de la Cour Européenne des Droits de l’Homme."
C'est cela la dictature LGBT : il faudra toujours aller plus loin. Ce sont des éternels insatisfaits. Mais cette insatisfaction ne vient pas de la loi qui n'est pas assez ceci ou cela. Elle vient d'eux-même: en choisissant (car ces gens sont libres) de vivre dans un état contre-nature, ils ressentiront de facto une frustration.