Le patron des policiers costarmoricains a rendu publiques les pratiques, pour le moins curieuses, de son prédécesseur, hier, lors de la conférence de presse annuelle de la préfecture sur les chiffres de la délinquance. Ces 3 dernières années, les chiffres de la délinquance étaient minorés dans les Côtes-d'Armor. Le préfet et le directeur départemental de la sécurité publique ont annoncé que des centaines de «petits délits» avaient disparu des bilans.
En déclarant que tous les actes de délinquance de proximité n'avaient pas été enregistrés comme tels, entre 2006 et son arrivée en septembre2008, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) a remis en cause les bilans de la délinquance dans les Côtes-d'Armor depuis trois ans. Pour justifier l'augmentation du nombre de destructions et de dégradations en zone police lors des 12 mois écoulés, le commissaire principal a avancé une explication : avant son arrivée, de nombreuses plaintes étaient bien enregistrées au commissariat de Saint-Brieuc, avant de disparaître des bilans de fin d'année. Ces plaintes concernaient les délits dont le préjudice était inférieur à 400€. Ce qui fait tout de même plusieurs centaines de délits. En 2006, ce sont plus de 500 faits qui ont purement et simplement disparu du bilan des crimes et délits sur l'agglomération briochine. Et en 2007, ce chiffre n'est pas loin d'avoir doublé.
Barbara
Dès la publication des chiffres, je me suis dit que certains faits de délinquance avaient du être requalifiés en incivilités de façon à sortir des statistiques.
jewdocha
Les statistiques dans les services de police c’est le véritable chaudron de sorcière. Il faut le voir pour le croire.